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Published: October 18th 2009
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Puerto Lopez
Hamac sur balcon 09h00 retour de pêche sur la plage.
Nous apercevons au loin le ballet des oiseaux au dessus des barques de pêcheurs.
Une grande surprise nous attend ce matin : un marlin (sorte d’espadon en plus gros) gît sur le sable. C’est l’effervescence sur la plage. Un pêcheur se charge de la découpe méthodique de la bête : d’abord la tête, puis l’aileron et les nageoires, ensuite le poisson est incisé sur la longueur et vidé de ses boyaux. La pesée suit, 220 (kilos, livres ???), c’est l’allégresse sur la plage. Une discussion intense s’engage autour du marlin, quelques éclats de voix plus tard, l’affaire est conclue, le marlin est chargé dans un pick-up, juste à sa taille…
Plus loin, les pêcheurs courent, le dos courbé par une caisse remplie de poissons, vers le camion, sous les vols incessants des oiseaux : les fous aux pattes bleues, frégates et pélicans en profitent allégrement et s’en donnent à cœur joie pour se gaver sans se fatiguer, tandis que les vautours, au sol, récupèrent ce qui traine.
Puerto Lopez est situé dans le Parc National Machalilla, où plusieurs excursions - assez chères il faut le dire - sont possibles pour découvrir la flore
Puerto Lopez
le Marlin avant decoupe et la faune environnantes.
Le premier jour, nous décidons d’aller à Agua Blanca, un village communautaire en pleine forêt sèche. El Niño, phénomène climatique important qui a laissé de nombreuses traces en Amérique Latine, a mis au jour en 1982 des vestiges archéologiques que le village tente de préserver. Malheureusement, l’argent manque pour continuer les recherches…
Par économie, nous décidons de rejoindre le village à pied. Ca tombe bien, il est déjà midi et le soleil tape aujourd’hui. Après une heure de marche et trois sessions de crème solaire nous arrivons dans la communauté, pour apprendre que le musée est fermé, suite à une grande fête la veille au soir… Le gardien cuve, ses amis boivent les dernières bières à l’ombre… C’est pas grave, la soupe de crevettes et de délicieux chifles (délicieuses bananes grillées qu’Emma apprécie un peu trop à mon goût…) tout juste sortis du four nous attendent. Un guide nous prend finalement sous son aile pour nous faire faire le tour du village, jusqu’au bain de soufre où nous resterons quelque temps. C’est un agréable moment que nous passons, pleins de boue, à se baigner sous un arbre qui abrite une famille d’iguanes.
Moins de marche au
Puerto Lopez
d’abord la tete retour, un pick-up nous ramasse sur le chemin, retour gratis a la casa !
Le lendemain, nous partons avec trois amerloques rencontrées à l’hôtel à la recherche de pêcheurs, pour tenter de négocier une balade en bateau à la rencontre des baleines. Pour 12 $ au lieu de 35, nous embarquons dans un petit bateau rempli de touristes et partons vers le large. Après quelque miles, le capitaine nous improvise une danse et finit par sauter dans tous les sens : une baleine et son baleineau sont en vue ! Nous les suivons pendant presque une heure au fil de leurs respirations. On aperçoit leur dos et leur mini-aileron de temps à autre. Pas de saut majestueux en vue, mais cela ne nous empêche pas de nous précipiter sur nos appareils photo à chaque apparition comme de bons touristes… et ça marche à tous les coups…
De toute façon on s’en fout, on a vu des baleines !!!
Ces quelques jours sur la côte touchent à leur fin, nous devons repartir dans la sierra sur les hauteurs pour nous acclimater avant d’envisager des randonnées sur les volcans.
Nouveau bus de nuit direction Quito, puis direction Riobamba au centre
de l’Equateur dans les Andes… si señor !
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