Ascension du volcan Cotopaxi


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November 24th 2010
Published: November 29th 2010
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En arrivant à Banos et alors que je suis à la recherche d'un guide pour faire du canyoning, je décide de partir grimper le volcan Cotopaxi ! C'était une idée un peu folle, moi qui n'ai jamais fait de haute montagne... Mais il faut bien un début à tout.

Mercredi matin, je pars donc pour le parc naturel de Cotopaxi. Avec moi, un couple de hollandais et Milton, notre guide équatorien. La première journée est une journée d'acclimatation à l'altitude, à 3800m. On part faire une rando dans le parc, dans les lagunes où on peut observer des chevaux sauvages. A part un léger mal de tête, je ne ressens pas encore les effets de l'altitude, ce qui est plutôt bon signe.

Le lendemain matin, on part en direction du second refuge, à 4800m d'altitude. On y arrive en début d'après midi. La neige débute à 4600m d'altitude et la montée est assez raide, ce qui me fait un peu peur pour le reste de l'ascension...

A 17h, on mange un bon repas avant d'aller se coucher pour quelques heures. Dans le refuge il fait très froid et je n'arriverais pas vraiment à dormir. A minuit, il faut se lever pour commencer l'ascension ! Elle se fait de nuit car de jour le soleil est trop fort et le risque d'avalanche trop élevé. Un second guide nous a rejoint et on se scinde en 2 groupes. J'ai donc mon guide privé ! Dehors il fait -15°C et on est bien habillés ! Je porte un pantalon en polaire, un pantalon imperméable, un tee-shirt thermique, une polaire, ma veste en goretex, une cagoule, une paire de gants, une paire de moufles, deux paires de chaussettes et les lourdes chaussures d'alpinisme ! Avec tout ça, au moins je n'ai pas froid !

Les débuts sont difficiles, car j'ai mal à la tête et au ventre. Et il n'est pas facile de marcher avec les lourdes chaussures ! L'un des guides me dit d'ailleurs sèchement que si je suis malade, il faut redescendre car c'est dangereux. Je ne me sens pas vraiment malade et décide de continuer doucement. L'autre groupe nous dépasse donc. Arrivés à 5000m, vers 2h du matin, il faut chausser les crampons et s'encorder car on va entrer sur le glacier. On a rattrappé les hollandais et je me sens beaucoup mieux. On monte doucement, à l'aide de notre piolet car le manque d'oxygène m'empêche de trouver mon rythme et je m'essouffle rapidement. On fait donc régulièrement des pauses et on monte lentement mais surement. L'effort physique est dur mais psychologiquement c'est également difficile car on avance dans la nuit, à la lumière de nos lampes frontales, je ne sais pas trop où on va et surtout c'est très frustrant de ne pas voir le paysage qui nous entoure. A plus de 5500 mètres, la partie très difficile commence. On est dans la poudreuse et on s'enfonce facilement. Heureusement qu'on est encordés avec nos harnais ! Après avoir fait une cinquantaine de mètres dans ces conditions, Milton me dit qu'il serait mieux de s'arrêter là car c'est dangereux, qu'on pourrait déclencher une avalanche à tout moment et que je risque de très rapidement me fatiguer. Je suis un peu déçue car je voulais continuer de monter jusqu'au lever du soleil. Milton me fait signe de me retourner et j'aperçois les premiers rayons du soleil. Il est 5h30 du matin et la lumière dévoile le paysage grandiose qui nous entoure. On est au dessus des nuages, entourés de glaciers et de stalagtites. J'ai le souffle coupé tant c'est magnifique. Moi qui tout le long de la montée (et ça monte dur !) me disait que c'était dommage de ne pas voir le paysage, c'est vraiment une superbe surprise. On redescend prudement les quelques mètres de poudreuse pour savourer le spectacle du levée du soleil. Il fait froid et le vent est glacial, mais c'est le moment parfait pour savourer un bon cognac ! Ma topette de cognac, je la garde précieusement pour les moments spéciaux, ou pour les moments de "survie". C'est donc le moment idéal !

Puis on redescend en direction du refuge. La descente est bien plus facile que la montée et on en fera une grande partie en se laissant glisser sur les fesses ! On a beaucoup rit. Finalement on arrive au refuge vers 8h et à 9h30 on est dans la camionnette pour retourner à Banos.

Cette nuit là personne n'aura atteint le sommet de Cotopaxi, à 5897m. Les plus braves sont allés jusqu'à 5700m mais la neige ne permettait pas d'aller jusqu'au cratère. Je ne suis pas déçue de ne pas avoir été jusqu'au sommet. Je ne sais pas si j'aurais eu assez d'énergie pour y arriver de toutes façons. Ce moment magique quand je me suis tournée et ai aperçu les premiers rayons de soleil restera gravé dans ma mémoire. C'est comme si en instant tous les moments difficiles pour arriver à cette altitude s'étaient envolés.


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29th November 2010
Les premiers rayons de soleil.

un peu floue
mais j'aime beaucoup
30th November 2010

Super ma chérie
Comme je suis contente de partager quelques moments de ce voyage avec toi. Ainsi, tu ne me parais pas trop loin. Que tu es courageuse et persévérante. Mais que de beautés, de moments inoubliables (j'ai bien aimé les petits singes : je pense que c'est quelque chos qui me plairait de faire). Bonne continuation. Continue à nous faire rêver. De gros bisous ma chérie. Ta Moumite qui t'aime.
18th December 2010

Hola Elvina , que buenas fotos y que buen viaje, un saludo de Liliana y Susi.
18th February 2011
Moi et le glacier

Great shot
Wish I'd done this hike. Did a glacier hike earlier in Canada but not at this height and in summer (shorts!)

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