A la recherche du soleil perdu

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Nouvelle journée de voyage. 7h de route. C'est plus qu'en Equateur où les distances sont plutôt courtes compte tenu de la taille du pays mais c'est tout de même beaucoup moins qu'en Argentine ou au Pérou. Et puis ce n'est pas assez non plus pour prendre un bus de nuit mais de toute façon ce n'est pas très conseillé dans cette région.

En Colombie, il est difficile d'avoir des informations sur les horaires des bus via internet (même en téléphonant aux compagnies de bus, dixit une Colombienne). Le mieux est donc de se rendre directement à la gare routière et de voir sur place puisqu'il y a des bus pour Popayan toutes les heures. Sauf qu'en arrivant à la gare routière je me rends compte que tous les bus sont complets... Je ne saurais dire pourquoi (a priori ce devrait être l'inverse puisque les gens sont sensés revenir de Popayan où ils auraient passé la Semaine Sainte...) mais la 1ère compagnie consultée n'a pas de place avant 19h30 (il est 10h00), la 2nde et la 3e n'ont plus de place du tout... Je commence à m'interroger sur comment me rendre à Popayan avant de consulter une autre compagnie (plus chère que les autres et qui n'a pas très bonne réputation) qui heureusement a encore de la place sur le bus de 12h30 (je vais devoir attendre 2h mais c'est un moindre mal).

Juste avant de monter dans le bus, il se met à tomber des cordes. Pour la 2e fois (seulement) en 3 mois et demi, je dois sortir "la bâche" du sac à dos mais quelque chose me dit que ce ne sera pas la dernière fois ici en Colombie. Finalement nous ne partons qu'à 13h00 et en plus le bus s'arrête faire le plein à peine sorti de la gare routière (comme s'il n'avait pas pu le faire avant). Nous aurons le droit également à une demi-heure de pause déjeuner (à 17h...). La pluie nous accompagnera une bonne partie du trajet avant de laisser place à un timide soleil. Les paysages rencontrés sont assez fabuleux (beaucoup de vert, de plantes, d'arbres, de forêts), un peu semblables à ceux que j'avais déjà pu rencontrer dans le sud du Laos et sous le soleil c'est quand même plus joli. Et puis point positif du jour, dans le bus il y avait des écrans individuels avec choix (limité) de films ce qui a fait passer le voyage plus vite.

Arrivée à Popayan à 19h30 (à l'heure prévue en fait malgré le retard pris au départ et les differents arrêts). Et devinez qui m'attend à la gare routière : la pluie ! Heureusement elle s'est arrêtée quand je suis descendu du bus et j'ai pu rejoindre l'hostel sans être mouillé. Installation puis petite découverte nocturne de la ville. Comme Arequipa au Péros, Popayan est surnommée la ville blanche. Contrairement à Arequipa où toutes les maisons ne sont pas blanches, ici dans le centre il n'y a que ça. Ca rappelle les villages d'Andalousie et cela a un certain charme de nuit (on verra demain de jour). La meteo ne prévoit pas d´amélioration mais ma première impression de Popayan est plutôt positive.

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