Chapitre 10 - Los lagos, Chile y Argentina, 3 - 18 de enero 2010


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South America » Chile
February 10th 2010
Published: February 4th 2010
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BarilocheBarilocheBariloche

Parque Nahuel Huapi la Laguna Negra, but de la rando, superbe !! La nuit y sera froide
Après la pause « fêtes en tous genres » dans la capitale chilienne, nous voilà repartis…
La prometteuse région des lacs nous attend, un nouveau bus de nuit puis première étape à Pucon, sous la pluie. On ne se demande plus pourquoi tout est si vert et la végétation si dense… c’est tout de même bien agréable de quitter la ville, bien que manquent les 35°, pour ma part, a lo menos !

Pucon et son volcan invisible sous la brume… nous prenons les paris : où est-il ? De quel côté ? Notre sens de l’orientation est soumis à rude épreuve…
Le deuxième jour, la réponse enneigée apparaît sous nos yeux émerveillés !
Nous n’avons malheureusement pas pu faire l’ascension du volcan (un des seuls encore actif et accessible) mais nous nous sommes vengés sur de belles balades dans les environs. Le 2 janvier il y a eu une avalanche très importante sur les flancs du Villarrica, imposant de fait la fermeture de tous les accès au volcan. L’ascension de celui-ci est en quelque sorte l’attraction principale de l’endroit ; une catastrophe telle que cette avalanche met en péril toute la saison touristique. Une semaine après l’accident, la CONAF (institution sous
PuconPuconPucon

la foret aux immenses araucarias
la tutelle du ministère de l’agriculture chargée d’entretenir, préserver et contrôler les parcs naturels chiliens) n’autorise toujours pas la réouverture.

Nous descendons toujours vers le sud, à Pétrohué, sur les rives du lac Todos los Santos. Evidemment le volcan Osorno qui domine le lac n’est pas visible… Nous attendrons le lendemain pour distinguer plus clairement à travers les nuages sa forme conique quasi parfaite : l’Osorno est régulièrement comparé au mont Fuji Yama pour cela. On atteint le minuscule village de Pétrohué après une bonne heure de piste tape cul depuis Puerto Varas ; un grand hôtel accueille les touristes relativement fortunés, et quelques campings de l’autre côté du rio, les routards économes.
Nous rejoignons donc la rive d’en face en bateau taxi, enchantés par l’endroit. Un nouveau coin de paradis où nous profitons de truites, de saumons, de magnifiques ballades, et des horripilants « pétros », ces petites mouches qui s’incrustent partout, qui piquent très fort, et que l’on met des jours à oublier tant cela démange !
Environ 40 personnes vivent de ce côté-ci, alors que de l’autre côté l’hôtel prospère ainsi que la société propriétaire du catamaran qui fait la traversée du lac pour relier l’Argentine. Cette mini croisière
PuconPuconPucon

Los Ojos de Caburga, une ptite balade sans prétention pour voir la cascade du coin
coûte les pieds de la tête, d’autant plus que ce bateau, on ne sait comment (…) a l’exclusivité de cette traversée. Pétrohué, situé à la limite du parc Vicente Rosales, semble ainsi développer un tourisme pour gens aisés, et la Conaf souhaiterait même déloger les résidents de l’autre rive… Après de multiples combats, ils ont l’autorisation de rester, mais les terres seront récupérées par la Conaf à leur mort ; leurs enfants et petits enfants ne pourront donc pas profiter de cet héritage.

Ici les lacs sont immenses et les volcans grandioses lorsque la brume et les nuages partagent… Nous apprenons que le Chili compte plus de 2000 volcans dont une vingtaine sont encore en activité. D’autres lacs nous attendent de l’autre côté de la frontière, et nous passons en Argentine pour la première fois ; nous débarquons à huit heures du soir à Bariloche.
Bariloche est sans aucun doute une des destinations préférées des argentins, et ce sont les grandes vacances ici… Quand tous les hôtels sont complets, qu’il commence à pleuvoir sérieusement et que la nuit tombe… sans oublier qu’on est fatigués par un énième trajet en bus et que la faim chante le la dans nos estomacs, que fait-on ?
On prend un taxi pour aller dans le camping le plus près (3 km) et on se fait avoir car il coûte plus cher qu’une chambre d’hôtel... En plus il est vraiment crado.
Bariloche est très touristique : en été (janvier février) car de magnifiques randonnées s’organisent dans les environs, et en hiver (juillet aout) car les alentours comptent quelques stations de ski, parmi les plus fameuses du monde.
Benjamin gardera je pense un mauvais souvenir de cette ville car je l’ai trainé dans toutes les boutiques de sport pour trouver un pull, ou un pantalon ou un blouson… ben oui j’ai froid… on descend vers le sud n’oubliez pas !
Du coup on a vite filé dans un village pas très loin. Et nous avons fait une superbe petite rando de deux jours dans le Parque Nahuel Huapi. Là-haut, au bord de la laguna negra au milieu de glaciers, nous attendait un refuge avec des bières, des pizzas et plein d’autres bonnes choses ! Après 6 heures de marche, un montage de tente éprouvant avec un vent pas violent mais pas loin, pas glacial mais presque, vous comprendrez qu’on a craqué… pour la pizza… on
PuconPuconPucon

le volcan Villarrica surplombe la ville
avait prévu la bière !

Nouvelle étape toujours plus vers le sud argentin, Esquel. Une ville calme et reposante où nous avons mis en pratique ce que l’on a appris ces derniers jours sur la cuisine argentine, j’ai nommé l’asado !! En Argentine ce n’est pas compliqué, on mange de la viande tous les jours et quasiment à chaque repas. Se retrouver entre amis n’est qu’un prétexte pour faire un asado (barbecue)… à deux on peut en faire aussi…
Nous étions presque devenus végétariens au Pérou et en Equateur, mais nous retrouvons nos instincts carnivores ici… Tous les campings ont au moins une parrilla (barbecue avec une grille qui se lève et s’abaisse grâce à un ingénieux système de poulie), ce qui facilite les choses. La viande est simplement délicieuse, cuite à la braise pendant presque deux heures. La différence majeure avec la viande que l’on trouve en France, au-delà du goût, c’est la découpe. Le kilo de bœuf revient entre 3 et 5 euros selon le morceau, et les morceaux sont énooOoormes ; rêvez maintenant à l’écoute de ces tendres mots : bife de chorizo, ancho con hueso, tapa de cuadril…

Esquel se situe près du Parque Los Alerces, (des arbres immenses en voie de disparition, d’où la création du parc), ce qui nous a permis de randonner et, je l’espère, de laisser dignement ces quelques kilos dans les lacs et les glaciers alentour… je parle pour moi Benjamin n’a rien à perdre à ce niveau !

Après de longues heures dans le terminal de bus d’Esquel, à attendre que le guichet d’une compagnie n’ouvre pas, nous avons enfin réussi à monter dans un bus direction… Ushuaia !
Mais ce sera pour la prochaine fois, il y a 40 heures de bus avant !


Additional photos below
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PuconPucon
Pucon

un araucaria vu de prés
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volcan Osorno
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Petrohue

notre premier saumon fraichement péché par 2 françaises, mmmmh que bueno !!
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volcan Osorno enfin révélé à  la fin de notre randonnée
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Vue du camping
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ça prend pas...
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8 h du mat. embarcadère, au départ sous une pluie monstre, la traversée du rio a été rude.
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Petrohue

heureux !


4th February 2010

cool vos nouvelles photos !! et profitez profitez en bien !! moi je vais faire un petite piste ou deux pour vous !!! on vous embrasse
9th February 2010

formidable , vous avez choisie un merveilleux continent pour votre voyage , keep connection
22nd February 2010

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hey guys, good pictures on hour blog, so now my turn to show my own, see www.flickr.com/photos/mabriccio well, just waiting for your contacts as soon, chao compadres.

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