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Published: February 4th 2011
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Après une journée de préparation du trek et une nuit de repos dans une auberge, Benedikt et moi partons pour notre dernier trek ensemble, dans le très célèbre parc naturel de Torres del Paine. Tout comme Los Glaciares, ces montagnes ne font pas parti de la cordilière des Andes, mais ont été formées à la suite d'activités volcaniques puis d'accumulation de roches sédimentaires. Dans le parc qui semble perdu au milieu de la pampa, une vingtaine de sommets à plus de 2000m, les 3 plus célèbres étant ces étranges tours granitiques.
Benedikt n'ayant plus que 3 jours, on se prépare un circuit, qui sera fatiguant mais qui permettra à Benedikt d'en voir un maximum. On prend un catamaran pour se rendre dans la zone du parc qui nous intéresse et on est parti en direction de la Vallée des Français. Le temps n'est pas aussi clément qu'à Los Glaciares, c'est assez couvert et il y a pas mal de vent. La vue sur les lacs lorsqu'on grimpe puis sur le glacier dans la vallée des français est tout de même saisissante. J'avais peur qu'étant donné la renommée du parc, il y ait trop de monde, mais lorsqu'on arrive en fin
de journée au campamiento italiano, on est les seuls ! En fait, beaucoup de gens font cette rando sur la journée et ne veulent pas s'embarasser des sacs pour monter ! On est donc au milieu des bois, au bord d'une rivière et je prépare la popote avec le réchaud protégé du vent par des pierres ! Au menu, soupe lyophilisée et pâtes en sauce lyophilisée. Les menus ne sont pas très variés, mais quand il faut tout transporter sur son dos, on ne fait pas les difficiles ! Heureusement que l'eau des rivières est potable.
Le deuxième jour est une longue journée où on parcourt près de 30km pour rejoindre le glacier Grey. On comprend vite pourquoi il s'appelle comme ça; le grand lac sur lequel donne le glacier a une surprenante teinte grise. Le glacier est gigantesque, mais entrecoupé de sédiments ce qui ne permet pas d'apprécier le glacier dans toute sa splendeur. On campe au bord du lac, avec les icebergs en vue, et cette fois ci beaucoup plus de monde.
Le troisième jour, on rejoint notre point de départ pour reprendre le catamaran. il est temps pour Benedikt de repartir au boulot ! Moi,
je vais continuer de randonner en direction des célèbres tours. Sur la carte ça à l'air d'être une rando facile d'une petite quinzaine de km, mais c'est sans compter sur le vent ! Grimper avec le sac et tout le matos de camping c'est déjà pas facile, mais avec le vent de face à plus de 80km/h, c'est vraiment fatiguant. Je marche le long de la montagne, au bord d'un ravin avec le vent de face ou de coté. Finalement la seconde moitié de la rando est dans la forêt et donc protégée du vent. J'arrive au camping situé sous les tours et j'installe mon campement.
Au petit matin, je monte le sentier escarpé qui mène aux tours. Les trois tours sont au dessus d'une petite lagune. Les nuages qui couvrent une partie des tours donnent une ambiance assez spéciale au paysage.
Je redescent, plie ma tente et repart en sens inverse pour rejoindre l'entrée du parc, puis le bus qui me reconduit à Puerto Natales. En ces quelques jours de rando, j'aurais parcouru 70km à pied !
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