Amboro

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Cette semaine à l’association, nous avons participé à un atelier sur la commercialisation avec la CIOEC. Paul et moi avons pu présenter notre projet d’AMAP aux responsables des communautés paysannes qui avaient fait le déplacement. Notre proposition a été plutôt bien accueillie, et les gens de l’association étaient contents de notre prestation à l’oral. Bref, que du positif !

Et puis ce week-end, la toussaint (le 2 Novembre ici) tombait un dimanche, alors les boliviens ont refait le coup du « on va dire qu’en fait ça tombe lundi » pour avoir leur jour férié. Nous ça nous arrange, comme on n’a pas beaucoup le temps de voyager, on en a profité pour partir trois jours en expédition dans le parc naturel d’Amboro.

Vendredi soir, on prend donc le bus de nuit pour Santa Cruz, notre point de départ. Après avoir rejoint la ville la plus proche de la forêt, on prend une vieille jeep, qui se démarre façon voleur en faisant se toucher les fils, pour nous rapprocher le plus possible du campement où l’on va poser nos tentes.

Amboro, c’est un peu la jungle, il fait chaud et très, très, très humide, la végétation est luxuriante, et les insectes en tout genre pullulent. On a fait plusieurs excursions dans la jungle au cours de ces trois jours où on a pu voir des singes, des oiseaux, des lézards, une tortue… Les chemins n’en étaient pas toujours, on a dû grimper les rochers glissants pas mal de fois, ce qui a donné lieu à beaucoup de chutes pour moi, au grand plaisir d’Ewen, Pauline et Paul… Ils se tenaient toujours prêt à dégainer l’appareil photo lors des passages un peu difficiles. Paul est même l’heureux détenteur d’une vidéo où je tombe d’une liane (avec une classe incroyable comme vous vous en doutez) en voulant faire comme Tarzan. D'ailleurs, il devait avoir les bras très musclés pour pouvoir faire ça toute la journée !

On a aussi tous les quatre fait la fête au campement avec notre guide, avant d’aller prendre un bain, puis une averse de minuit. Les jours sont passés très vite, et il a fallu rentrer à Santa Cruz… à pied, en calèche, en barque puis en taxi. Bien plus long qu’à l’aller, mais avec les pluies, la jeep ne pouvait passer le fleuve près de Buena Vista. On est finalement arrivé tard et bien fatigués à Santa Cruz, où on a pu avoir de justesse des places pour le dernier bus de nuit pour Cochabamba. Bref, le lendemain matin, au travail, on ne débordait pas d'énergie...

Pauline et Ewen ont décidé de rester un jour de plus à Cochabamba, et on est sortis le soir après le travail. Enfin surtout eux, en ce qui me concerne, à 21h30 j’étais déjà cuite et je suis rentrée, un peu à regrets. Mais bon, en retrouvant plus tard Paul en train de dormir dans la baignoire, je me suis dit que c’était sûrement pour le mieux.

Le prochain article arrive bientôt, je sais que j’ai du retard.

À bientôt,

Perrine.

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