La Paz


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November 15th 2014
Published: November 15th 2014
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12 novembre 2014 - Jour 26

Mon Dieu que la journée m'a parue longue... On est partis hier soir d'Arequipa, le taxi est venu nous prendre à 21h20 à l'hôtel pour embarquer dans le bus de 22h45. Ils avaient prévu de la marge c'est bien mais heureusement qu'on sait s'occuper dans une gare routière à jouer à "Qui est-ce?" ;-) Donc bus de nuit jusqu'à Puno (trajet qu'on avait fait à l'identique dans l'autre sens) dans de vrais fauteuils-lits super inclinables. On a plutôt bien dormi mais la nuit fut courte puisqu'on est arrivés à Puno à 5h du mat. Là, de nouveau de l'attente en perspective puisque notre bus de correspondance ne partait qu'à 7h30. Mais d'abord on devait trouver l'employé de l'agence qui nous attendait avec nos billets. Il y a plusieurs personnes qui attendent avec des panneaux mais ce n'est pas pour nous. On a le temps, on ne s'inquiète pas, il est tôt, il va sûrement venir plus tard. 6h30, toujours rien. On appelle le numéro de l'agence et avec l'aide du type de la compagnie de bus et de 2 autres agents touristiques on trouve une solution pour nous faire embarquer dans le bus comme prévu.



Arrêt obligatoire à Copacabana pour le passage de la douane. Tout le monde descend du bus, on doit, dans l'ordre: passer au bureau de change pour convertir notre reste de Soles en Bolivianos, passer au guichet de la police péruvienne et de l'immigration péruvienne puis également au bureau de l'immigration côté bolivien. Comment dire qu'on est pas le seul bus, ça nous prend une heure de file... Et comme en plus on doit avancer d'une heure à la frontière bolivienne on a juste l'impression d'avoir perdu 2 heures...



8km après la frontière, on s'arrête en ville de Copacabana. On a une heure pour manger avant de reprendre le dernier bus pour La Paz. On fait très vite le tour de la ville, il n'y a pas grand chose d'intéressant. On avait hésité à y faire une nuit pour faire une excursion sur les îles du Soleil et de la Lune sur le lac Titicaca mais après avoir fait les 3 îles péruviennes, on a renoncé à les faire. Et quand on voit la ville, on se dit qu'on a bien fait. Il y a un côté vachement roots qui ne nous plaît pas trop. Et le sentiment désagréable d'être une pompe à fric, même si le Boliviano ne vaut rien. On a dû payer une taxe bidon d'entrée dans la ville et même le type du bus a voulu nous faire payer le stockage de nos sacs mais on a réussi à l'éviter.



13h, on monte donc dans le dernier bus mais une heure après le départ il faut de nouveau descendre pour traverser le détroit du lac. Le bus embarque à vide sur une sorte de barque-ferry et les passagers prennent de petits bateaux, en payant 2 Bolivianos au passage. La traversée est très vite faite mais j'en ai vraiment marre de ce trajet! Retour dans le bus, cette fois c'est la bonne: on arrive ENFIN à La Paz à 17h!



Et là la journée va finir en beauté car on a réservé un super hôtel! Grâce aux points de sa carte Flying Blue Gold, Alex a plusieurs nuits gratuites dans de gros hôtels, surtout situés dans les capitales. On s'octroie donc 2 nuits de luxe au Radisson 5 étoiles de La Paz. On est morts de rire en débarquant dans le lobby ultra classe avec nos sacs à dos. On est tellement crevés qu'on n'a même pas envie de ressortir pour la fin de la journée, on va souper au resto de l'hôtel en tongs, on commande les plats les plus chers de la carte (on n'a pas fait exprès) et ça ne nous coûte que CHF 44 pour les 2, vive la Bolivie!



13 novembre 2014 - Jour 27

Première journée effective en Bolivie, objectif numéro 1: retirer de l'argent. Et c'est reparti pour le sketch habituel, trouver une banque qui accepte la carte Maestro qui nous prend moins de commission que Visa et trouver la banque qui donne le plus de cash au bancomat.



Le matin, on réserve également nos vols pour Rurrenbaque, aux portes de l'Amazonie, ainsi que notre excursion dans la jungle et la pampa. On a choisi de payer plus cher et de faire ce trajet en avion parce que 20h de bus, ça fait trop.



Tout en s'arrêtant à chaque bancomat, on visite également le centre-ville. Franchement, on ne lui trouve pas beaucoup de charme à cette ville. Elle est étouffante, autant par l'altitude, la chaleur et surtout les gaz d'échappement. C'est la première fois que j'ai autant de peine à respirer dans une mégapole, même en comparaison à Manhattan ou Bangkok. L'après-midi, on réserve également 2 autres excursions pour aller visiter des ruines et pour faire une sortie à vélo mais ça, ce sera au retour de la jungle.



Vers 16h, on a cru avoir trouvé LE bancomat avec une limite super élevée. Alors qu'on vient de sélectionner le montant maximum à retirer et que la machine commence à compter les billets, la machine s'éteint!! Bug total, le système est en train de se réinitialiser! Avec notre carte dedans et surtout sans avoir donné l'argent alors que la transaction a été validée. On avertit la sécurité, ils nous disent d'attendre le redémarrage de la machine. Après quelques minutes, notre carte est éjectée mais l'argent ne sort pas... Ca pue cette histoire... On va voir un responsable à l'intérieur qui nous dit que lui ne peut rien faire, qu'on doit aller voir l'organisme central qui gère toutes les transactions des bancomat. On s'exécute. Là, une dame qui n'a pas l'air surprise du bug, nous donne ses coordonnées qu'on doit transmettre à notre banque pour annuler la transaction. Quel bordel! On a suivi la procédure à la lettre, on verra bien. Et dire qu'on était tous contents de pouvoir retirer l'équivalent de CHF 300.-, on va peut-être les perdre...



De retour à l'hôtel, on doit de nouveau faire une lessive nous-mêmes sinon on n'aura pas assez de vêtements pour la jungle. Hé oui, l'inconvénient d'être dans un hôtel de luxe c'est que la laverie coûte une blinde et on en n'a pas trouvé en ville. Mais au moins cette fois, il y a une baignoire, on peut faire tremper avec notre lessive liquide. Si seulement je pouvais voir la tête de la femme de chambre quand elle verra ça demain matin ;-)



Vendredi 14 novembre 2014 - Jour 28

Départ ce matin pour la visite des ruines Tiwanaku, en-dehors de la ville, les mieux conservées de la civilisation Aymara. On a rendez-vous à 8h30 mais horaire bolivien oblige, on vient nous chercher à 9h00 et il y a encore des touristes à aller récupérer. Le traffic est infernal, on quitte le centre-ville avec énormément de retard et on arrive sur place qu'à 11h30. On fait d'abord le tour express d'un premier musée en ayant le sentiment que la guide essaie de récupérer le temps perdu. Le musée est complètement décrépi, l'éclairage des vitrines fonctionne à peine, ça ne met pas du tout en valeur les pièces exposées. Puis on passe dans un 2ème musée, plus moderne, où la pièce maîtresse est une grande statue de pierre de plus de 3 mètres très impressionnante mais on n'a pas le droit de la prendre en photo, même sans flash. On a bien essayé de resquiller mais impossible d'éviter le garde...



On passe enfin aux choses sérieuses en se dirigeant vers les ruines. Il est 12h30, on est sensés manger après la visite alors que les estomacs gargouillent déjà. Par faute de moyens, le site n'est pas très bien mis en valeur et il reste encore beaucoup d'éléments à mettre à jour. Mais les ruines permettent tout de même de se rendre compte de la connaissance qu'ils avaient déjà de l'astrologie puisque les alignement avec les équinoxes et solstices sont parfaits, un temple a été édifié sur un champ magnétique qu'ils avaient identifié, un autre temple possède une acoustique impressionnante et ils avaient même inventé le téléphone portable! Le long d'un mur, en plaçant son oreille contre un trou creusé à l'intérieur, on entend distinctement la personne qui se trouve de l'autre côté, même si elle chuchote à plus de 10m du mur! On a testé, c'est bluffant!



14h15, enfin le repas et retour à La Paz. L'arrivée depuis les hauteurs de la ville est impressionnante car on a une vue panoramique sur cette cité de 3 millions d'habitants. Elle paraît toute décrépie car les maisons sont rarement finies, elles sont toutes en briques apparentes ceci pour une question d'impôts. Si une maison n'est pas finie, elle paie moins de taxes qu'une maison achevée. Malin mais pas très esthétique. Du coup il n'y a que les bâtiments de sociétés, restaurants, hôtels, etc qui sont terminés. Soit dit en passant, il y avait la même subtilité au Pérou mais ça ne concernait pas la peinture mais un étage supplémentaire: une maison très jolie, apparemment terminée, avait pourtant toujours les fers à béton plantés aux angles, laissant sous-entendre qu'il manque encore un étage. C'est aussi pour payer moins d'impôts. S'ils coupent les fers, la maison est finie et doit payer plus de taxes.



Mais revenons à La Paz. La légende dit que c'est le dieu Wiracocha qui l'a créée sur l'altiplano. Mais très exposée aux courants, elle aurait été détruite par le vent. Wiracocha, furieux, aurait alors frappé du pied de colère et aurait ainsi créé la forme de cuvette de la ville, où elle est désormais protégée du vent.



De retour à l'hôtel, on va souper et on prépare nos affaires pour le départ demain en Amazonie. Mais 21h45, coup de théâtre, on reçoit un appel de la réception: la compagnie d'aviation vient d'appeler pour nous informer que notre vol du lendemain à 8h10 est annulé pour raisons météorologiques et qu'on est replacés dans celui de 15h10. Quoi ?!? Premièrement, comment ils peuvent annuler un vol pour raisons météo 12h avant? Et deuxièmement, en arrivant à 16h, il est trop tard pour le départ de notre tour, on doit tout décaler d'un jour, y compris d'autres réservations qu'on avait faites pour le retour d'Amazonie. Quelle galère!!! On savait que ce genre d'imprévus est fréquent en Bolivie et que ça nous arriverait forcément. Nous voilà confrontés à notre premier couac du voyage. On essaie d'appeler la compagnie, en vain. On envisage tous les scénarios possibles, on change d'avis toutes les 2 minutes et on finit par se décider à se rendre à l'aéroport comme prévu tôt demain matin. Leur excuse météo on n'y croit pas, on est persuadés que le vol de 8h10 existe, on va tout faire pour essayer de le prendre.



Samedi 15 novembre 2014 - Jour 29

Réveil pénible à 5h00. On n'a pas beaucoup d'espoir de réussir à prendre notre vol à 8h10, on est en train de se lever aux aurores pour certainement poireauter toute la journée à l'aéroport. Mais bon, maintenant qu'on est réveillés, on va y aller.



On arrive à l'aéroport bien en avance, à 6h45. Coup d'oeil au panneau d'affichage, quelle surprise, le vol de 8h10 existe bel et bien! On se rend au check-in avec un petit espoir. Mais au guichet, le type est inflexible, il nous explique qu'il y a eu un "remaniement" des passagers à cause d'un vol annulé hier soir et qu'on a été bougés, bla bla bla, qu'ils ont averti l'hôtel, bla bla bla. On demande à parler à un responsable qui nous débite la même explication. On sait que ça arrive souvent pour les vols en Amazonie mais ça fait chier! Le type est malgré tout sympa et se veut assez arrangeant. Il nous propose d'attendre la fin de l'enregistrement, si des passagers ne se présentent pas, on pourra prendre leur place. J'ai bien essayé de négocier pour dégager d'autres passagers arrivés après nous, ça ne marche pas. Par contre, à force de palabrer en espagnol, j'arrive à ce qu'on soit traités en priorité car il y a d'autres passagers dans la même situation.



Le check-in se termine, évidemment tout le monde s'est enregistré. Le type revient vers nous, Alex et moi donc, le traitement VIP fonctionne, il nous reste une dernière chance, vérifier le poids de l'avion. S'il y a encore de la marge, il pourrait prendre des passagers supplémentaires. Et les sièges? On s'en fout, on est prêts à voyager par terre pour ne pas avoir à tout décaler! On attend donc encore un moment au guichet mais à 8h00 nos espoirs sont définitivement détruits. Le pilote refuse de prendre des passagers supplémentaires... Connard, va!



Du coup on doit: décaler notre tour dans la jungle d'un jour, réserver une nuit d'hôtel avant le tour, changer le vol retour en conséquence, décaler la sortie à vélo, décaler l'hôtel de retour à La Paz et décaler le vol pour la prochaine ville Sucre, pfff. Tout le monde squatte leur téléphone à tour de rôle pour avertir les agences. Franchement, on a de la chance, la nôtre est très arrangeante mais d'autres touristes galèrent pour déplacer leur tour. On négocie aussi avec la compagnie pour être enregistrés en passagers prioritaires sur le vol retour, au cas où la blague se reproduirait. Le temps qu'on fasse tous les appels, ça nous porte à 10h. Bizarrement, on est assez zen, on a réussi à tout décaler, on perd un jour dans l'histoire mais le préjudice n'est pas si grand, comparé à d'autres qui ne sont même pas sûrs de pouvoir quand même faire leur tour dans la jungle. Malgré ça, on fait quand même les démarches pour déposer une plainte officielle pour essayer d'obtenir au moins le remboursement de la nuit d'hôtel supplémentaire. Ca ne servira sûrement à rien mais c'est plus par principe. Et on a encore un peu de temps à tuer.



On a trouvé des canapés confortables et une connexion wi-fi, entre nos carnets, le blog, une sieste et du bouquinage, l'attente n'est pas si pénible que ça. Notre check-in est déjà fait, on devrait donc arriver à Rurrenabaque vers 16h.

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20th November 2014

Dites-moi,.... Est ce qu'au moins vous avez rencontré Esteban et Zia au Pérou? Bonne continuation les globetrotteurs et faites attention aux bébêtes dans la jungle. Je vais dans 2 semaines dans un spa près de Grandson. Massage Hamam et sauna,... Et ceci grâce a vous et ma smart box! Encore un grand merci! Bisous les amoureux, on pense fort a vous ????
28th November 2014

On ne les a pas croisés, mais j'ai chanté le générique! On est contents que tu profites de ton cadeau. Nous on vient à l'instant d'arriver au Chili. Bisous à vous tous!

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