Premiers jours à Cochabamba


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South America » Bolivia » Cochabamba Department
September 18th 2014
Published: September 18th 2014
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Dimanche soir, je suis arrivée à Cochabamba. Je devais être logée par Ramiro, un couchsurfer qui dirige une association en ville, mais manque de bol, mon portable se décharge et impossible de le joindre. Une fois n’est pas coutume, je me trouve un hôtel pas trop cher pour passer la nuit. Le lendemain, impossible de joindre ou trouver l’association pour débuter le projet. Après m’être un peu renseignée, j’apprends que c’est jour férié aujourd’hui. Les boliviens ne s’embètent pas, comme la fête de Cochabamba tombait dimanche cette année, ils ont décidé de ne pas travailler le lundi pour avoir leur jour férié quand même ! Du coup, je peux appeler Ramiro pour m’installer chez lui le temps de trouver un logement pour les 3 mois. Le moins qu’on puisse dire c’est que c’est sommaire. Quatre murs, un lit avec un matelas qui pourrait s’intituler « 50 nuances de jaunes », dans une cour pleine de bric à brac.

Mais bon Ramiro est sympa, à fond dans tout ce qui est alternatif, et avec un petit air à la Che Guevara parfois. Un peu du genre vieux loup solitaire, mais il fait des efforts pour passer du temps avec moi, m’expliquer son pays, … Il me propose de louer un logement « alternatif », la Tinkuna, un peu (beaucoup) bohème, avec d’autres gens, artistes, marginaux, itinérants de tous pays qui y défilent. Ca me tente bien, et c’est pas trop cher, mais là aussi très sommaire, avec beaucoup de promiscuité, et moi, en bonne Européenne, pour 3 mois, il me faut au moins une douche. Au pire, je me dis que je pourrais toujours m’y installer 2 ou 3 semaines si je ne trouve pas de logement.

Le lendemain, j’arrive enfin à joindre l’association. Victor, le coordinateur de projet passe me chercher et m’annonce qu’on part à Independencia, un village reculé dans les montagnes boliviennes. On va apporter du ciment et déposer un expert en apiculture dans une communauté encore plus reculée, où les paysans ne parlent que Quechua. On dort sur place et le lendemain on repart à Cochabamba où je rencontre enfin les gens de l’association.

Aujourd’hui, les choses sérieuses commencent. Travail de bureau pour rédiger une proposition de stratégie de commercialisation des produits paysans. Bref, ça rigole pas, et vu l’isolement de certaines communautés, ça ne s’annonce pas simple…

Voilà pour ces derniers jours, la suite au prochain épisode !



Perrine.


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