Misiones, Argentina

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ITA - San Ignacio Mini, Santa Ana
Dopo la solita prima colazione argentina, con caffè, spremuta e medialunas (cornetti) ritrovo i due ragazzi danesi con i quali avevo condiviso la stanza, e andiamo a visitare le rovine della missione gesuita di San Ignacio, nel centro dell'omonima città.
Coincidenze della vita.. uno dei due ragazzi, dopo questo viaggio, andrà a lavorare per Vestas, primo costruttore mondiale di turbine eoliche, e conosco quindi alcuni suoi futuri colleghi..

Il museo all'entrata spiega il contesto nel quale i gesuiti sono venuti nel XVII secolo a construire queste "riduzioni" in un'area qui si ricopriva parti di Paraguay, Argentina e Brasile. La missione di San Ignacio, prima fondata in Brasile è poi stata trapiantata dove si trova oggi, quanto i preti, con 10.000 indigeni sono scappati di fronte alla furia portoghese, imbarcadosi sul fiume Paraná.
Queste riduzioni offrivano agli indigeni una forma più umana di colonizzazione: invece di schiavizzarli direttamente, li evangelizzavano sfruttando elementi delle loro tradizioni che cosí riuscivano però a salvare (lingua, arti e in particolare la musica, ecc.).
Per fortuna il museo presenta anche dei modelli di come si doveva presentare la missione tipica all'epoca, perché le rovine sono più che altro tracce di muri..

Una volta lasciata San Ignacio, e prima di arrivare a Posadas, faccio una sosta a Santa Ana, dove visito un'altra missione. Di questa è proprio rimasto poco.. peccato, visto che mi sono quasi spaccato la schiena sui 2km della strada d'accesso.. però almeno mi faccio un bel pic-nic sul prato, all'ombra di alberi pieni di uccelli.

Con lo stomaco pieno lo zaino pesa meno, e torno alla fermata dell'autobus, che mi porta a Posadas, da dove ne prendo un'altro fino alla frontiera, in mezzo al ponte sul Paraná, e poi un terzo fino ad Encarnación, da dove andrò a vedere il lato Paraguayano delle missioni...

A Encarnación, a parte il mercato di contrabbando e imitazioni di cellulari, mp3, dvd, vestiti, ecc., dove i prezzi vengono dati in dollari o in pesos argentini, c'è ben poco da fare, e torno quindi rapidamente verso il letto..

Foto: Misiones Argentinas

FR - San Ignacio Mini, Santa Ana
Après le petit déjeuner habituel en Argentine, à base de café, jus d'oranges pressées et croissants, je retrouve les deux Danois avec lesquels j'avais partagé le dortoir, et nous allons visiter les ruines de la mission jésuite de San Ignacio, au centre de l'homonyme ville.
Coincidences.. un des deux Danois, au retour de ce voyage, ira travailler chez Vestas (premier constructeur mondial d'éoliennes), à la logistique des pièces détachées... j'en connais qui vont bientôt avoir affaire à lui..

Le musée à l'entrée explique le contexte dans lequel les jésuites ont établi leurs "réductions" au XVIIème, dans une vaste région, comprenant des parties importantes de Paraguay, Brésil et Argentine. La mission de San Ignacio, d'abord fondée au Brésil, a ensuite été transplantée à son emplacement actuel par des prêtres et 10.000 indigènes, descendant en bateau le fleuve Paraná, face à une répression portugaise.
Ces réductions offraient aux indigènes une forme plus humaine de colonisation: au lieu d'être directement réduits à esclaves, les jésuites les évangélisaient en exploitant leurs musiques, leurs arts, leurs lanques, et leur donnaient une application religieuse.

Le musée présente aussi des maquettes de la mission typique, et c'est tant mieux, parce que les ruines sont par endroits plutôt des traces de murs qui demandent un bel effort d'imagination..

Nous laissons San Ignacio derrière nous, et avant d'arriver à Posadas, je fais une halte à Santa Ana, où je visite une autre mission, dont il reste vraiment peu de chose.. Dommage, aussi parce que je me suis presque cassé le dos sur la route d'accès avec mes 15kg de plus (sur le dos, pas dans le ventre).. mais au moins je me déguste un bon pique-nique àl'ombre d'arbres remplis d'oiseaux.

Avec l'estomac bien rempli, le sac à dos parait plus léger, et je retourne donc à l'arrêt de bus, direction Posadas, où je prends un autre bus jusqu'à la frontière, en plein milieu du pont sur le Paraná, et enfin un dernier bus me dépose à Encarnacion, d'où je pourrai explorer le côté Paraguayen des missions..

A part le grand marché de contrebande et imitations de portables/gsm, mp3, dvd, vêtements, etc., où les prix sont donnés en dollars ou en pesos argentins, la ville d'Encarnación ne présente pas un grand intérêt et j'en fais vite le tour avant de me jeter sur mon lit..


Photos: Misiones Argentinas

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