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North America » United States » Arizona
July 20th 2022
Published: July 22nd 2022
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On est a nouveau réveillé tôt ce matin, il est encore six heures. On a du mal à se recaler. Cela dit, ca a l’avantage qu’on profite de la fraicheur relative du matin.

Après un rapide petit déjeuner, on charge la voiture et vers sept heures trente, on dit au revoir à Williams et on reprend la route du Grand Canyon. Mais aujourd’hui on va faire une autre portion, la Desert view drive. C’est une route d’environ quarante kilomètres qui part du Visitor Center jusqu’à l’entrée Est du parc. Depuis cette route, on peut se rendre sur les points de vue en voiture. Mais la chaleur est accablante, aussi on ne reste pas longtemps hors de celle-ci. Le dernier point de vue sur la route est Desert View Point. Le site est en plein aménagement, des parkings, mais aussi des magasins, un restaurant. Mais la plupart des endroits ne sont pas encore ouverts. Il y a par contre, la tour d’observation construite dans les années trente sur le modèle de tours indiennes.

Il fait vraiment très chaud, et on se félicite d’avoir notre glacière pour pouvoir boire frais. Par contre, on voit toujours trop juste en eau, on est a plus d'un litre par personne et par jour, alors qu'on ne marche presue pas.

On devait pique-niquer dans le parc et profiter de l’ombre des sapins, mais finalement on le quitte vers onze heures, on mangera plus loin. La première partie de la route est très belle, on se retrouve dans l’immensité des paysages et on longe encore le Colorado et la suite du Grand Canyon, on distingue la faille dans le sol, même si ca n’a plus rien à voir avec ce qu’on a vu dans le parc.

Il faut aller à Cameron, rattraper la route pour Page, notre prochaine étape. On en profite pour faire le plein et pour acheter pour un dollar, un très grand verre de Sprite avec beaucoup de glace. Et on prend la route de Page. Le thermomètre de la voiture indique quarante degrés. C’est un paysage désertique, mais très beau, de grandes barrières de roches rouges, et surtout, l’impression de gigantisme. Malheureusement, ce décor n’offre rien pour un pique-nique, pas le moindre arbre, pas non plus d’aire de repos sur cette autoroute.

Mais on va avoir de la chance. En traversant un des rares villages sur la route, on aperçoit une table sous un pauvre arbre. On s’arrête, le village est en fait une station essence, et quelques bâtiments administratifs. Notre banc est semble-t-il prêt d’une école, fermée bien sûr puisque c’est encore les vacances. On ne voit personne. Il souffle un vent brûlant. On avale nos sandwichs rapidement, et on vide pratiquement nos dernières bouteilles d’eau.

On arrive à l’entrée de Page en début d’après-midi, et on rejoint le parking pour aller admirer Horseshoe Bend, c’est un méandre du Colorado qui forme comme son nom l'indique, un fer à cheval. Par contre, il faut marcher mille deux cent mètres sous quarante degrés. Les gens au comptoir du parking nous recommandent avec insistance de prendre de l’eau. Trois abris avec de l’ombre sont aménagés sur le chemin et permettent de faire une pause. Horseshoe Bend donne des photos superbes, on distingue le Colorado, ruban bleu vert, mille mètres plus bas. Mais on ne reste pas très longtemps, on est écrasé par la chaleur intense, et il faut faire le chemin inverse jusqu’au parking.

Le checkin à l'hôtel n'est pas très rapide, il faut dire qu'il y a beaucoup de monde, en majorité, des compatriotes !

Des qu'on a pris possession de la chambre, On va faire quelques courses au Walmart, pendant que Clément va profiter de la piscine. Au retour, on reprend la route pour aller voir de près le lac Powell. C’est un lac artificiel, créé par le barrage sur le Colorado. D’ailleurs, à l’origine, Page est juste la ville crée pour les ouvriers qui ont travaillés sur l’ouvrage. Malheureusement, le niveau du lac diminue de façon critique avec la sécheresse. Cette année, il n’y a même plus de promenade en bateau possible.

Page concentre toute la démesure de l‘Amérique. En effet au beau milieu de ce désert, on trouve deux parcours de golf avec du gazon plus vert qu'en Ecosse. Pas loin de l’hôtel, la rue forme comme un cercle autour d’un terrain de sport, et de l’autre côté de la rue on trouve pas moins de douze églises chacune bien sur de confession différente, et bien sur, de grands panneaux publicitaire vous invite à venir ... tirer au fusil d'assaut ou à la mitrailleuse.

On rejoint la plage de Lone Rock. En fait, il faut marcher au moins huit cent mètres avant d’atteindre le bord de l’eau. Clément se trempe juste les pieds, on n’avait pas prévu de se baigner, et il faut rentrer pour dîner. On a choisi un barbecue texan, juste en face de l’hôtel. Il y a un groupe qui joue de la musique country et quelques standard du rock. On est sur de grandes tables tous les uns à côté des autres, mais c’est difficile de se parler, à cause de la musique.

En rentrant à l’hôtel on avait prévu d’aller à la piscine, mais la fatigue nous rattrape, et finalement, on reste au frais dans la chambre. La télé nous apprends que l'Arizona déjà chaud est en alerte canicule.


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