Mal de coeur a travers montagnes et cactus

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Ha la la...dur réveil...un des pires lendemain de veille de ma vie. Au menu: trajet de bus de México a Oaxaca. C'est supposé de prendre 6h, ca en prendra 8...On a mal au coeur, pas d'energie, mais c pas grave, quand faut y aller, faut y aller. Alors on se rend en metro au terminal d'autobus, on se prend un gatorade pour déjeuner et ca y est, nous sommes parties pour Oaxaca! Enfin, on quitte le gigantesque nuage de pollution qui flotte au-dessus de la ville de México! Le trajet en autobus ne fut pas facile...nous sommes assises dans les derniers bancs en arriere et ca brasse...ca brasse dans nos estomacs. Ca brasse tellement que je demande un sac a d'autres touristes pcq Joanie palissait a vue d'oeil et respirait de plus en plus fort...hum, mauvais signe. Finalement ca a passé et ce fut mon tour, ca a duré pendant les 2 premieres heure du trajet, les plus longues aussi, ca va de soi! On ne voulait tellement pas vomir dans le bus...la honte. On a reussi, on s'en remet, mais on a toujours rien mangé et les heures passent et passent...my god que c long, on dort, on se réveille, le soleil se couche, ca continue, ca continue...On finit par arriver a 9h30, 2h plus tard que prévu...On doit briser le reglements qui stipulait qu'il nous était interdit de marcher seules le soir, désolées maman et papa...on ne sait pas trop ou se trouve l'hotel ou on veut aller, on s'informe, on marche, on marche, on se demande si les gens connaissent les memes gauche-droite que nous. C'est salement lourd un backpack quand on n'a rien mangé de la journée...on marche comme ca pendant environ 1h et on finit par trouver, fiou! On peut enfin enlever nos sacs et manger! Ouais manger...pas si facile que ca, tout est fermé aux alentours et on ne veut pas retraverser la ville. On atterit finalement dans un genre de petit dépanneur ou on achete 6 saucisses hot dog, du pain et des chips...mmmmmmm...dans les circonstances, on peut dire que c'etait trop bon! Apres ca dodo, on en a vraiment de besoin, car nous ne sommes pas encore remises de la veille...

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