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Published: April 19th 2015
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Ma petite soeur est restée 2 semaines à Montréal. Par chance elle est venue à un moment où j'étais plutôt disponible, entre 2 épisodes de la série documentaire sur laquelle je travaille.
A son arrivée,
Cécile a été saisie par le froid mais s'est montrée courageuse. Elle disait que le vent glacial lui brulait le visage. Il faut dire qu'elle a connu des tempêtes de neige sous -25° ! C'était cool de l'accueillir dans mon nouvel appart. Il fait 70m2 donc nous n'étions pas à l'étroit !
Par contre, j'étais occupé à jouer les agents immobiliers pour mon ancien appartement. C'est la loi : Au Québec lorsque l'on rompt un bail en cours, on doit trouver un nouveau locataire pour le propriétaire. Une chose est sûre : le métier d'agent immobilier demande de la patience ! Entre ceux qui annulent les visites au dernier moment ou ceux qui ne se présentent pas. Bref, la situation géographique intéressante de mon appart a fini par payer, et c'est un jeune finlandais qui m'a succédé. L'odeur de clope était encore bien présente, et je venais en avance pour aérer avant les visites ! A la fin, j'avais bien rôdé mon speech pour
les visites, même si je ne pense pas que je ferais un bon commercial ! C'est pas mon truc et tant mieux.
La 2ème semaine, je suis parti 5 jours avec ma soeur en Ontario, province voisine du Québec. Quelques jours plus tôt, j'avais vu des plans somptueux des chutes du Niagara dans un montage sur lequel je travaillais, et ça a carrément éveillé ma curiosité. Et en effet ça vaut le détour ! L'hiver les fameuses chutes sont en partie glacées, et elles offrent un spectacle assez irréel. En contrebas des chutes, la rivière Niagara est entièrement gelée. De l'autre côté de la rive ce sont les Etats-Unis. Les deux villes qui bordent la frontière se nomment toutes deux Niagara Falls. Elles sont reliées par un seul pont qui symbolise la frontière entre les 2 Etats.
Du côté américain, la ville est industrielle, on y distingue de grandes usines et des entrepôts, et paradoxalement c'est du côté canadien que la ville a misé à fond sur le tourisme. Deux casinos s'élèvent devant les chutes du Niagara, et de nombreux hôtels de luxe. Ce qui est amusant c'est que les américains trouvent leur ville ennuyeuse, et traversent volontiers
la frontière où de nombreuses attractions touristiques les attendent. Ce qui m'amène à certaines réserves : Les chutes du Niagara sont grandioses, mais tout est entièrement bétonné autour. Ce qui nuit clairement au charme du lieu... C'est d'ailleurs la remarque de la plupart des touristes européens ! Avant de venir j'avais imaginé un cadre plus naturel aux alentours du site. Les canadiens, plus pragmatiques, n'ont pas hésité à exploiter le filon à fond pour appâter les touristes. Comme m'ont dit certains avec qui j'ai discuté, pour eux c'est un endroit pour faire de l'argent ! C'est en effet le site touristique le plus visité en Amérique du Nord.
Evidemment quand nous y étions avec
Cécile c'était la période creuse, la ville était fantôme. Nous avons tout de même croisé quelques intarissables touristes chinois. Chose absurde : Tous les magasins et restaurants restent ouverts malgré le peu d'affluence. On y apprend également avec amusement que les chutes du Niagara sont un lieu privilégié pour les lunes de miel. C'est sans doute culturel, mais il est clair que nous avons pas le même sens du romantisme ! Pour conclure, les chutes en elles-même sont magnifiques mais tout le cirque "Disneyland" autour
est à fuir ! Voici un aperçu de ces fameuses chutes :
Ce séjour a été également l'occasion de sympathiser avec
Anne, une pvtiste française, réceptionniste de notre auberge de jeunesse. Elle a connu un hiver bien calme à Niagara Falls, et avait hâte de partir pour Vancouver, où elle espérait trouver un nouveau travail.
2ème étape du voyage : Toronto.
Caroline y est installé depuis fin décembre, après avoir fais un long périple à travers le Canada et les Etats-Unis. Elle a décidé de s'y établir pour améliorer son anglais. Elle travaille dans une sandwicherie "healthy" (santé), ce qui lui va bien car elle est toujours soucieuse de manger équilibré. Elle est en colloc dans une maison un peu à l'extérieur du centre ville. La vie est très chère à Toronto, j'y reviendrai plus loin. Avec
Cécile, nous avons été hébergé chez sa tante, qui vit là depuis une dizaine d'années.
Nous avons traversé le lac gelé de l'Ontario pour nous rendre sur les îles situées en face de la ville. Ce petit archipel accueille l'aéroport de la ville, et plusieurs zones résidentielles. Le point de vue sur Toronto y est également
réputé, mais ce jour-là il s'est mis à neiger ! C'est sympa de quitter en 15 mns le brouhaha de la métropole pour arriver dans un havre de paix, tout blanc. Ces îles sont en revanche très fréquentées l'été car il y a de très nombreuses plages. Voici la traversée en images 😉
Nous sommes également montés en haut de la CN tower, tour symbole de la ville. La vue y est surprenante entre les îles et le lac gelé d'un côté, et les nombreux buildings de l'autre. Son centre d'affaires vaut bien celui de n'importe quelles autres métropoles américaines. Toronto est la plus grande ville du Canada. Elle paraît bien plus impersonnelle que Montréal, cependant elle bénéficie d'un multiculturalisme important qui en fait son originalité : 50%!d(MISSING)e ses résidents sont nés en dehors du Canada ! Caroline n'y est pas perdue : A l'image de la ville, elle vit en colloc avec un coréen, un hongrois et une israélienne ! Inutile de vous dire que cette cohabitation donne parfois des situations cocasses ! Les français sont bien accueillis à Toronto, notre accent est particulièrement apprécié. Mais peu de pvtistes français osent s'y aventurer.
Outre la barrière de la langue, la vie y est très chère : Les loyers sont hors de prix, la collocation n'est pas réservée qu'aux jeunes, au contraire. Le prix des transports est également élevé,
Caroline paye 140$ sa "metro card" pour un mois !
Le séjour de
Cécile est passé vite. A l'aéroport les aurevoirs ont été touchants. Il m'a été difficile de la voir partir, elle symbolisait soudain le manque de tous mes proches. De son côté, elle peut se vanter d'avoir bravé l'hiver québécois !
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