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Published: November 9th 2023
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Bonjour à tous
La soirée toujours sur notre roof top (toit terrasse) on commence à prendre nos petites habitudes, le serveur est de plus en plus sympa avec nous. Un grand noir d’une cinquantaine d’année, je n’ai pas osé lui demander de quelle origine il était. Vraiment à nos petits soins. La courtoisie personnalisée.
Ce matin timing parfait 8 le départ. Mon copilote programme Barka à 60km. Nous sommes dans le bon sens pour sortir de la ville, ça passe presque tout seul. Par contre pour rentrer, 25 à 30km de bouchon sur 3 files. Ces 50km se font dans une plaine désertique, qui pourrait avoir son charme si ce n’était pas ‘’dégueulasse’’. Quasiment une décharge, comme de partout dans les pays arabe, ou Albanie Bosnie. Dommage.
Barka le guide nous indique à faire, visite marché du poisson. Nous ne l’avons pas trouvé, mais pas le moindre effort pour. Un soupçon de marché, aux légumes, sur le bord de mer, dans un environnement toujours de dépotoir, avec en plus les chèvres. Pour rejoindre la national il nous faut prendre des petites rues en sable, au milieu de poubelles éventrées. Il y a un château type fort probablement style
arabe, qui parait récent, mais difficile de faire une photo sans avoir en premier plan une poubelle qui dégueule.
Cathy cherche depuis 2 jours des chaussures pour aller dans l’eau. Il y a plein de magasins de chaussures, tous vendent du made in china bas de gamme, et bien il n’y à rien qui lui convient. J’allais dire le plus anecdotique mais ici ce sont que des hommes dans les boutiques, dans la rue, il faut voir le regard qu’ils portent sur elles. D’ailleurs plus tard dans la matinée, avant de prendre la route de la montagne, j’ai fait un complément d’essence, pendant ce temps, elle va à la boutique chercher un pack de bouteilles d’eau, elle m’attendait pour payer (c’est moi qui garde le portemonnaie commun). Le type dans la boutique l’a priée fermement d’aller attendre dehors.
Après Barkal, qui ne restera pas dans les annales, 30km pour Nakhal. On n’arrive pas situer l’importance des villes, elles sont tellement étendues, qu’il peut y avoir 10 000 habitants, comme 5 fois plus, nous n’avons pas vraiment trouvé le centre ville, par contre on ne peut pas manquer le fort. Ancien fort militaire, en fin de restauration qui présente
l’avantage de dominer la vallée et de permettre ainsi de faire de belles photos de la palmeraie. Par contre, à mon goût, c’est presque trop bien fait, trop neuf , ce qui lui enlève de l’authenticité. Moins de 10km plus loin une source d’eau chaude. Heureusement qu’il n’y avait pas de détour à faire, car c’est de l’eau qui sort de terre, se jette dans un trou de 50cmsX50cms et qui fait environ 40°. Vous comprendrez mieux avec la photo.
Nous continuons notre route la fleur au fusil, direction Misfat Al ABriyeen, environ 100km. Mon copilote se débrouille comme un chef, car ce n’est pas aussi simple qu’il n’y parait. Là seul j’aurais galéré la totale.
A un moment sur la route, tourner à droite ok, 20 mètres plus loin indication fin de route asphaltée. Surprenant, car je n’ai pas cette indication sur ma carte papier. On vérifie, on conforte, c’est bien là. Le gps continue son travail, sur un chemin de terre, de sable, il y à quelques voiture on est en confiance, et le plein de la voiture est fait. J’ai fait des milliers de km en Alaska, au Yukon etc sur ce type je ne
suis pas plus surpris que ça. 15km plus loin, dans 3 km prenez à droite. On a pas vue de chemin à droite à la distance indiquée, et parfois il y des zones où les gps perd son signal, surtout dans ces vallée très encaissées. Peu de temps après cul de sac. Merde où nous sommes nous planté. En revanche c’est un cul de sac, car les montagnes de droite et de gauche se referme sur un ruisseau de quelques mètres de large. L’image est à coupé le souffle, entre la couleur de l’eau des montagnes dans les tons rouge ocre, le ciel bleu, le top.
Après pas mal de photos de ce magnifique coin, arrivent 3 4X4 avec des touristes et des guides. J’ m’adresse à un qui parle bien français, le lui explique qu’on a raté la route, il demande à un autre qui lui répond à 5km sur la gauche. On fait beaucoup plus, rien. On l’a encore raté. Case départ. Heureusement les guides sont toujours là. Il me proposent d’attendre qu’ils prennent cette route. Effectivement il y a bien un chemin qui part sur la gauche, mais à moins d’un km, on l’avait vu, mais
j’étais convaincu qu’il desservait un genre ferme. Tout seul je ne me serais pas engagé sur ce chemin.
A partir de là toute la misère du monde est tombée sur Cathy. Des montées à plus de 30% dans la caillasse, les 4 roues enclenchées, ça patinait presque. Moi qui adore ce genre de situation, j’étais aux anges. A fond les manettes. C’est seulement au bout de 10km que je me suis aperçu que ce n’était pas au goût de ma passagère. A ses dires pas la conduite, mais les routes de montagne. Ce qui fait que nous avons mis plus de 3H pour 30km. Je suis le seul à profiter pleinement de ce spectacle grandiose.
Au sommet su col, 2000m environ, le chemin s’efface pour laisser place à une superbe route toute neuve. Cathy à continué de garder la fenêtre ouvert, les hauts le cœur, étaient toujours présents. Et pourtant du moment où je me suis aperçu , qu’elle n’allait pas bien, j’ai roulé sur des œufs.
Nous devions nous arrêter à Mistaff Abriyen pour visiter un château une ruine de plus de 500 ans. Compte tenu du nombre de 4X4 dans un si petit espace, le
vrai bazar, des ruines que nous avons aperçu, elle veut pas l’avouer, mais de son mal être, on abandonne, direction l’hôtel à environ 60km. La route est belle, l’environnement dans ces montages toujours splendides, tout est presque ok. Jusqu’au moment où bing de nouveau de la gravelle. Je n’ai pas très bien vu sa tête sur le moment, mais la pâleur, était de retour sur son visage. Tranquillos nous sommes arrivés a l’hôtel, à 1960m d’altitude, qui est un camp de bungalows. (cabin) J’en parlerais plus demain.
Pour rassurer tout le monde, après le repas Cathy va mieux, elle redevenu très loquace. Conclusion l’épisode mal être est derrière nous.
Pour demain petit désaccord entre nous, au programme 4h de marche dans la montagne ce qui réjouit Cathy, quant à moi je n’ai pas très envie de finir mes jour dans le désert Omanais.
Qui va gagner ???
A demain si vous le voulez bien
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