Genève, ville de paix

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Lorsque j'ai atterri à Genève, en plein milieu de janvier, j'ai été fort agréablement surprise de constater à quel point cette jolie petite ville campée au pied des Alpes était accueillante. Le train qui relie l'aéroport à la gare Cornavin nous amène en moins de 15 minutes en plein centre-ville! Et nous avons réalisé que nous étions bel et bien en Suisse! La ponctualité est de mise, les trains et les trams circulent au millième de seconde près selon l'horaire affiché au grand tableau indicateur! Grand mal leur en ferait s'ils avaient l'idée d'être en retard! Au pays des Tissot, Baume et Mercier, Piguet et autres acolytes, cela ne serait pas bien vu!



On a tout de suite l'impression d'arriver en territoire cosmopolite mais tout à fait neutre. Ici, aucun gendarme ne circule dans les rues, encore moins l'armée! La ville de paix rayonne. On s'y sent en sécurité. Contrairement aux autres grandes métropoles européennes par les temps qui courent, on respire librement ici! Et le touriste est traité en roi. Le transport en commun y est gratuit pour toute la durée du séjour. Je ne connais aucune ville au monde où c'est le cas. Encore une autre bonne raison d'avoir choisi Genève pour ces quelques jours de vacances!



Le vieux quartier est fort joli. On s'y ballade sans se presser, et surtout sans touristes, tous ayant opté pour le plein sud en ce mois de janvier! Quel plaisir d'emprunter les vieilles rues bordées de pierres centenaires presque désertes! La visite sous la cathédrale protestante Saint-Pierre est impressionnante. On peut marcher aux travers des vestiges de la première ville. Mais le clou est de monter tout en haut des tours, expédition parfois éprouvante s'il en est, vu l'étroitesse de l'escalier en colimaçon qui rejoint le sommet. Mais une fois rendues en haut, nous avons pu respirer l'air alpin en découvrant avec ravissement le panorama sur le lac Léman qui s'étend à l'ombre du Mont-Blanc. Le fameux jet d'eau, emblème mondial de la ville, se dresse fièrement en plein milieu du lac. Par un temps ensoleillé, c'est magnifique.



Puis, pour changer l'air, il faut emprunter les Mouettes, ces petits bateaux qui font la navette d'une rive à l'autre, si l'on veut passer un peu de temps à arpenter les rues commerciales du centre-ville. Là, les boutiques de luxe sont nombreuses, les travailleurs genevois pouvant se permettre de dépenser un peu l'argent libre d'impôt qu'ils reçoivent. Pour la plupart, ce sont des travailleurs internationaux qui sont en poste par contrat. Il y a donc une foule très diversifiée.



On aura aussi l'occasion d'aller visiter le quartier international, où se regroupent 22 organisations internationales et près de 250 ONG. D'ailleurs la visite du musée de la Croix-Rouge est très impressionnante, parfois choquante, mais ne laissera personne indifférent.

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