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Published: December 15th 2012
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12 décembre 2012, St-Petersbourg Je suis tellement déçue! Je suis au pays du ballet, au pays de Tchaikovsky et je ne suis même pas allée en voir un!! Pire encore : une représentation de
Sleeping Beauty et de
Nutcraker était le soir et le soir suivant notre départ, dans l’un des plus grands et prestigieux théâtre de l’Europe. Quel beau cadeau de noël ça aurait fait! En plus le musée de l’Académie de ballet de St-Pétersbourg était fermé et le plus près que j’ai pu m’approcher de mon fantasme de petit fille fût de prendre une photo sous l’enseigne de l’école. Dans mon très élégant costume noir, danseuse étoile du
Walking Beauty!
St-Pétersbourg est, à mon goût, plus jolie que Moscou et plus intéressante par la quantité de musées et de palais qu’on y retrouve. Mon premier coup de cœur est le musée de l’Hermitage, qui se trouve entre autre dans le Palais d’Hiver, construit pour les Tsars du 18
e Siècle. C’est comme un double musée : soit une importante collection d’art datant du temps des pharaons jusqu’au 20
e siècle, exposée dans les appartements impériaux des Tsars de l’époque. Faste et richesse sont au rendez-vous, tout comme Monet, Gaugin,
Picasso, Vegas, Rembrandt, Michaelangelo, Raphaelle, DaVinci, Fluet et Pouliot. On a aussi visité le palais des Youssoupov, et le musée d'ethnographie et d'anthropologie de l'Académie des sciences de Russie, le Kuntskamera. Plutôt spécial…. En fait, on est allé voir une seule des expositions, ‘’la salle des curiosités’’, collectionnées au 18
e siècle par Pierre le Grand (je me demande de quelle taille étaient les tsars et tsarines pour tous avoir un surnom comme celui-là…). Une collection d’anomalies humaines et animales, conservées dans du formol. Dégueulasse! Il y a avait surtout des bébés et des embryons, et quelques squelettes. Des cyclopes (oui oui! Ça existe pour vrai, pas que dans les films!), des siamois de toutes sortes, des bébés à deux faces sur la même tête, des demi-bébés, etc.
On a aussi été à un marché aux puces extérieur, où les gens étalaient leurs maigres biens sur une couverte sur la neige. Il faut vraiment avoir besoin de quelques dollars supplémentaires pour rester une journée entière à -15 pour vendre quelques petites bouteilles et écussons. Je suis contente d’y être allée pour voir une autre facette de St-Petersbourg, cachée dans les ruelles, à l’arrière-scène des grandes façades et des grandes places
du centre-ville.
Puis avant de partir, nous avons essayé les Banya, soit les saunas russes. La formule est la même que dans nos spas au Québec, alternant un sauna ou un bain vapeur, avec une douche froide puis un moment de relaxation. Pour 25$/heure, jusqu’à 4 personnes peuvent louer une petite installation privée incluant un sauna, une petite piscine, une douche et une salle de repos avec sofas et musique. Ce que nous avons fait pour une heure, une heure de totale détente.. ce n’était pas assez!
Sinon, St-Pétersbourg est une ville qui se marche de soir, alors qu’une lumière chaude met en valeur l’architecture classique et se reflète sur la neige blanche. Le ciel de soir est rosé, les canaux dorés. Les rues sont calmes, sauf la principale où se promènent les dames habillées de fourrure. Et il a neigé tout le temps qu’on y était!
Malgré tous ces bons côtés et expériences, je suis partie de St-Pétersbourg démotivée, démotivée de poursuivre notre voyage en Europe. J’avoue que l’idée de rentrer chez nous m’a effleurée l’esprit! En fait, l’hiver est une superbe saison pour visiter la Sibérie, mais une fois dans les villes c’est moins facile,
moins relaxant. On ne peut pas s’asseoir dans un parc pour lire et relaxer, ni faire de pique-nique. Ce qui nous ramène souvent là où nous logeons, parce que les cafés et les pubs viennent à gruger le budget trop rapidement. Quand l’auberge de jeunesse est bien, ça peut aller. Mais quand elle est désagréable comme celle que nous avions réservée pour 5 nuits, ça mine le moral.
En fait, c’était plus une maison des jeunes qu’une auberge de voyageurs. Il y a avait plein de jeunes russes qui y faisaient la fête la nuit en écoutant de la musique ultra-forte, puis qui passaient leur journée à dormir. De ce fait, il y avait un va-et-vient constant dans la chambre la nuit, qui, en plus des matelas d’un pouce sur un sommier de 2x4, nous empêchait de dormir convenablement. Ils buvaient même parfois le matin, encore en pyjama, assis sur un skate ou emmitouflés dans une couverture. On ne savait plus qui travaillait là, qui couchait là ou qui squattait là. La seule personne qui semblait mature était la femme de ménage, comme une mère qui passait derrière ses ados pour ramasser et nettoyer les verres et les bouteilles
vides.
Additionnez à cette ambiance déprimante le jour qui se leve a 10h30 et un ciel couvert pendant les quelques heures de clarté, et vous obtenez une Hélène qui déprime. En que pour differentes raisons nous avons statué que nous n’irons pas en Amérique du Sud.. Par contre, nous passerons plus de temps au Maroc, en débutant par-là après les fêtes, le temps que l’Italie se réchauffe!
On est présentement à Amsterdam, et c’est franchement joli et vivant. Le moral est de retour!
Ciao bye!
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