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Published: December 5th 2012
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5 décembre 2012, Moscou Snif snif! Le train est fini… déjà! Depuis le temps qu’on rêvait au Trans-Sibérien, c’est déjà terminé, je n’en reviens pas comme ça va vite. D’ailleurs, on a passé le cap du 300 jours de voyage!
Mais je ne pourrai pas dire que j’ai fait le TransMongolien au complet puisque nous sommes arrêtés un arrêt avant Moscou, à Vladimir, pour aller à Suzdal. En campagne! Pendant le trajet de bus d’une heure, j’avais l’impression de me balader dans la campagne québécoise. Des fermes par-ci par-là, dans des champs de foin séché, couverts d’une mince couche de neige balayée par le vent. Avec des gens qui embarquent et débarquent aux croisements de deux rangs, sortis de nulle-part.
En débarquant du bus, au croisement d’un rang-pis-d’la-main, je me pensais presqu’à St-Anselme, 20 ans auparavant. Un village d’environ 12000 âmes, 12000 petites maisons en bois regroupées sur la rive d’une rivière, dominées par le clocher de l’église. Ou plutôt par les multiples dômes en forme d’oignon, dorés, turquoises ou en bois; le principal attrait touristiques de Suzdal. Même la main avait tout d’un petit village de campagne, avec son magasin général, son petit
restaurant coquet, sa place principale, ses bâtiments communautaires, son église et son monastère. Ce qui aidait aussi à cette impression, c’est que nous sommes en basse saison touristique et qu’on avait l’impression d’être les deux seuls touristes de la place. C’est comme si deux Russes débarquaient avec leur gros pack-sacs à St-Anselme un soir de semaine, un 30 novembre! On a bien aimé notre séjour de 3 jours à Suzdal. C’était vraiment relaxant, par l’ambiance villageoise mais aussi parce que nous étions que 4 touristes dans notre auberge de jeunesse. Une auberge sur le bord de la rivière, dont l’intérieur ressemblait à un chalet de ski en bois. Je suis partie de Suzdal un peu de reculons. À 5ham nous quittions le petit village pour se diriger en autobus vers la capitale la plus populeuse de l’Europe, avec ses 11,5 millions d’habitants, ou 20 millions pour le Grand Moscou!
Après un trajet de 6 heures très confortable, nous débarquions…. on ne sait pas où! Il y avait heureusement une station de metro, mais nous n’arrivions pas à trouver son nom. C’était bizarre de savoir où nous allions, mais pas d’où nous partions! Après quelques tentatives infructueuses, nous avons demandé
à quelque un de nous indiquer où nous étions sur une carte, ce qui n’a pas plus été facile!
En fait, je pensais savoir où nous allions… Je me suis trompée; j’avais entourée sur la carte de notre guide le mauvais hôtel. Oups. Je l’ai réalisé une fois débarqués du metro, en comparant le pamphlet de l’auberge de jeunesse et ma carte. Phil ma félicite, puis nous retournons dans le metro avec nos gros pack-sacs et notre patience à bout. Il faut dire que le metro de Moscou est particulièrement bondé, peu importe l’heure. Avec ses 182 stations répartis sur 12 voies et 300km, il est le second à transporter le plus de passagers au monde, après celui de Tokyo. Il est parcontre considéré comme le plus beau! Ses stations sont de petits chefs-d’œuvre d’architecture de l’époque stalinienne, celui-ci ayant exigé qu’elles soient conçues par les meilleurs architectes de l’URSS. Style classique, matériaux nobles et lustres sont au rendez-vous! D’autres sont de véritables Galerie d’Art, présentant des tableaux avec des scènes de la Deuxième Guerre Mondiale par exemple. Et quand nous montons les vertigineux escaliers roulants, je me souviens aussi qu’il est le plus profond du monde!
Le
soir même de notre arrivée à Moscou, nous nous précipitons à la Place Rouge, impatients de voir la Cathédrale St-Basile-Le-Bienheureux, cet espèce d’amalgames de crème-molles aux sirops de fruits, couvertes de bonbons. Je cherchais l’enseigne du Dairy Queen… Une première impression qui frise le palais Walt-Disney, mais qui n’en est pas moins marquante! Le lendemain, nous y retournons pour visiter le Kremlin, qui pour sa part m’impressionna un peu moins. C’est tellement gros qu’il est plus impressionnant de loin que de près. Et nous ne pouvions nous promener sur le site comme nous voulions, ne pouvant visiter que deux cathédrales. Elles nous ont un peu consolés, avec leur intérieur recouvert au complet de fresques et l’une d’elle abritant les tombeaux des Tsars de la Russie. Autre déception : la mausolée de Lenine est fermée pour réparations jusqu’au mois d’avril; on a manqué le VRAI corps de Lenine, telle une statue de cire, préservé dans un tombeau de verre. Les 7 nains, ils sont où eux ?!
Dans l’ensemble, j’ai apprécié Moscou mais je ne la trouve pas aussi charmante que d’autres villes européennes. C’est très cher, surtout pour le logement, et le café! En 2007, Moscou a déclassé New-York
comme étant la ville avec le plus de milliardaires, et le salaire moyen est 3 fois plus élevé que dans le reste du pays. Il est intéressant de savoir qu’à l’époque soviétique, les logements étaient attribués aux familles contre un paiement de taxes et que celles-ci ont pu le racheter après la chute de L’URSS pour une somme ridicule. Ce qui fait qu’aujourd’hui, avec un taux d’imposition de 13% et un faible coût pour le gaz et l’électricité, certains moscovites s’enrichissent considérablement alors que ceux qui doivent payer le loyer devenu extrêmement s’appauvrissent.
Comme j’ai déjà beaucoup de photos de Suzdal, je terminerai mon blog sur Moscou après notre visite de Saint-Pétersbourg. Et les photos suivront!
Dasvidanya!
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