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Published: September 3rd 2023
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Enfin, je suis à Malte! La superbe, l’historique, la chaude, la peuplée!·
Mais avant de commencer la publication de mes quelques chroniques maltaises, vous savez comme moi que tout voyage qui en est vraiment un comporte toujours son lot d’anecdotes! Voici donc le récit de mon arrivée à l’aéroport de Malte il y a 3 jours.
Ceux qui connaissent mes habitudes de voyages savent très bien que je n’enregistre jamais ma valise. Je pars toujours avec celle qui se range dans le compartiment à bagages au-dessus de nos têtes. Je fais ça depuis des années. Or, au comptoir d’enregistrement d’Air Malta à Paris, on exige que je mette mon bagage en soute car le vol est complet et il semblerait que mes bonnes habitudes de voyager léger font maintenant le tour de la planète! Il n’y a donc pas de place pour ma petite valise, sauf dans la soute.
J’acquiesce donc en bonne passagère que je suis et accepte bien tristement que je devrai perdre du temps à récupérer mon bien à l’arrivée à La Valette ou encore pire, peut-être même m’en passer si Air Malta suit la tendance des bagages égarés!
Bref, un retard imprévu de 40 minutes au décollage (on a tous bouclé notre ceinture, il doit faire 30c dans l’avion): comment des passagers peuvent-ils enregistrer des bagages et ne pas se présenter à l’embarquement… donc vidage de soute pour retirer lesdits bagages, et tout à coup, apparition des 2 bozos à la porte de l’avion…on rembarque les bagages en soute (j’espère qu’ils ont remis ma valise aussi!) et les bozos (allô la sécurité!) et on finit enfin par décoller.
Trois heures plus tard, on atterrit à Malte! Eh! que je suis contente! En descendant de l’avion, je cherche le poste de douanes. Il n’y en a pas. On rentre à Malte comme dans un moulin! En y réfléchissant, je me dis que vu que Malte est dans l’espace Schengen et que tous les vols arrivent ici depuis l‘Union européenne, ça doit être logique, même si moi j’arrive de l’étranger. Bref, une attente de moins!! Je me dirige ensuite toute pimpante vers la sortie où j’aperçois le bureau des taxis. Je suis accueillie par des chauffeurs très polis et bien élevés. Je paie ma course d’avance comme c’est un tarif fixe et me dirige avec mon chauffeur vers sa voiture.
Mais là, coup de théâtre! Oh Mon Dieu, ma valise!! Je panique une demi-seconde en remerciant quand même le même Bon Dieu de m’être aperçue de mon oubli avant d’être rendue à l’hôtel! J’explique au chauffeur que j’ai oublié de prendre mon bagage à l’arrivée… je retourne à l’intérieur du terminal et cherche quelqu’un qui peut m’aider. Un gentil agent me dirige vers la porte d’embarquement des équipages ou j’explique encore ma bourde à une souriante agente de sécurité qui vérifie mon passeport et ma carte d’embarquement (heureusement, je l’avais gardée, une chance!) Je peux enfin accéder au carrousel à bagages du vol en provenance de Paris. Et là, je l’aperçois la pauvre, toute penaude, tournant sur le carrousel, toute seule comme une petite oubliée réclamant qu’on la sorte de là! On était deux à être pas mal contentes de s’être retrouvées! On est ressorti et j’ai retrouvé mon chauffeur qui m’a finalement menée à bon port!
Morale de l’histoire: j’ai compris pourquoi je n’enregistre jamais de bagages!!
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