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Published: July 12th 2018
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Bonjour à tous,
Je commence par la contrariété du jour. Elle est devenue petite à près coup, sur le parking devant l’hôtel, j’attendais une place, un gars fait une marche arrière, n’a sans doute pas regardé, et bing un bon coup de crochet de remorque dans mon pare-chocs arrière. Sur le moment j’étais colère, et j’ai vu le choc plus important qu’il n’est. Faire, un constat amiable avec un lituanien, avec son anglais, plus le mien, une nouvelle expérience. Un gars assez sympa, il n’arrêtait de se traiter de « stupid boy ». Finalement en passant vite ce n’est pas trop grave. Je pense que si je suis pas dans la voiture, il s’en va. La colère vient que la voiture sort de chez le carrossier, il y à 2 mois c’est Rachid qui avait freiné en retard.
J’ai quitté Tallinn sous un beau soleil programmation, Pärnu à 130 km, sur la carte ça a l’air assez important comme ville, et la route est toute droite. Comme dans beaucoup de pays que je viens de traverser, c’est une 3 voies, la partie double voie alterné tous le 2km environ, avec rail central. C’est pas mal pour la sécurité. Aucun
village, rien que de la campagne, et quelques stations essence depuis Tallinn. Je rentre dans la ville de Pärnu, la tristesse à son comble même sous le soleil. Le temps d’acheter 2 teeshirts, j’arrive bientôt au bout du linge propre, et les hôtels avec machine à laver sont rares, et je me sauve vite pour Riga, a 180km. La route longe la mer Baltique presque jusqu‘à Riga. Je vais enfin trouver un chemin pour m’en approcher, mais en fait c’est plus une zone de marée inondable, que des plages. J’en profite pour réserver à Riga.
Je fais un stop à la frontière Estonie - Lituanie, pour les cigarettes, c’est presque -70% avec la France. Sur le parking il y a toutes les plaques des pays environnants, et là c’est la bière qui qui doit être intéressante, des charriots entiers, des pleins coffres.
A partir de maintenant en Lettonie, la conduite devient cowboy. La route, une 2 voies, large, avec bande se sécurité sur les côtés. Ici ils l'utilisent comme une 3 voies. Je m’explique, les voitures, camions, autobus empiètent largement sur la zone d’urgence dans les 2 sens et le centre devient une zone de dépassement, mais là
aussi pour les 2 sens, et c’est au moins kamikaze des 2 qui se rabat le premier. Je peux vous dire que non prévenu du principe, ça fait drôle de voir arriver un autobus en face de soi. Ça m’a l’air de fonctionner, et la route est limitée à 100. Je m’interroge sur ce qui se passe lorsqu‘il y a un vélo, comme j’en ai vu, dans la voie d’urgence. Voir photo.
La Lettonie, sur la mer Baltique, entre l’Estonie au nord et la Lituanie au sud. Le paysage se caractérise par de vastes forêts, et larges plages. Je confirme. Superficie 64 500 km2. Population près de 2 millions d’habitants. 60% de lettons, 25 de Russes, plus Biélorusses, Polonais etc pour le reste. Fait partie des pays Baltes, comme l’Estonie hier, et je suppose la Lituanie demain, indépendante depuis 1919, et de nouveau Russe jusqu’en 1991. A subi les mêmes envahisseurs que lEstonie, les mêmes guerres que l’Estonie. Je suppose que ces 3 pays Baltes ont une histoire similaire. Économie, comme lEstonie, agroalimentaire, produit du bois, machines outils, textile.
Riga, capitale de la Lettonie, 650 000 habitants, port sur la Baltique, à l’embouchure de la Daugava. Centre industriel
et financier, de la cette partie de l’Europe. la ville est réputée pour son architecture art nouveau, et sa vielle ville médiévale.
Pour arriver dans la partie vieille ville, j’ai du faire environ 15 km, avec parfois des zones qui donnent une impression de goulag. De vieux bâtiments gris, des espaces verts pas entretenus, des rue pavées toute défoncées, ici pas besoin de ralentisseurs de vitesse, au delà de 20kmh on touche le toit, et ils conduisent comme des dingues. La vieille ville rien avoir avec Tallinn. Pourtant ces cités médiévales sont très similaires, mais une à beaucoup d’amour et l’autre en manque totalement. Même le feeling avec les gens n’est pas le même, au nord il sont froids, distants, pas souriants, mais on se sent en pleine confiance. Ici, pour faire court, beaucoup plus près d’une communauté Rom. Dommage car là aussi il y a beaucoup à voir et à visiter, mais le climat, l’ambiance n’y est pas.Ceci n’est que ma perception et n'engage que moi, après plus 2 de heures de marche. Un détail les tee-shirts au magasin, on ne prend que des espèces, l’hôtel pareil, mais là c’est non où je vais ailleurs. Je pense que
ça ne dénote un état d’esprit.
Demain je vais finir mon programme de visite, à Riga et me sauver de cette ville. Vilnius n’est qu’à 300km, comme aujourd’hui je vais décider en chemin si m’y rend direct ou pas. Vilnius n’a que des éloges dans tous les guides. Sauf peut-être pour Bertrant Cantat
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