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Published: July 13th 2018
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Bonjour à tous
J’ai probablement une partie d’explication sur le si mauvais état des rues de Riga. Hier au soir je sorts pour manger, et le choix de restaurants est presque infini. Le premier où je m’installe en terrasse, la serveuse m’apporte le menu et me dit on ne prend pas les cartes de crédit, je me lève et part. Le deuxième pareil, là je suis resté, car il doivent tous pratiquer pareil. Les serveuses t’indiquent où est le distributeur. Ce qui m’a permis de demander, à ma voisine de table, une jeune femme si elle connaissait la raison. Non je viens d’Helsinki. Nous avons quand même discuté pendant un bon moment et j’ai travaillé mon anglais. Je pense que tous les commerçants font un maximum de black. Ceci peut expliquer cela. Et si on pousse plus loin le raisonnement, il se peut que l’Europe aide financièrement le pays. Comme la Grèce.
Il a commencé à pleuvoir hier au soir, ce matin, malgré qu’il était annoncé de la pluie j’ai cru qu’en c'était bon, il y avait un peu de soleil. Le temps de mettre la valise dans le coffre, et c’est tombé pratiquement toute la journée.
Je
vais voir les sites qui se trouvaient un peu excentrés, et je constate la différence de comportement des automobilistes, de partout dans les pays scandinaves comme en Amérique du Nord (sauf un peu au Québec) il y a un grand respect des piétons. Ici je crois que c’est pire qu’en France. Je disais hier qu’ils roulaient comme des fous, le mot est faible. Les rues pavées sont tellement défoncées qu’on entend souvent l‘avant de la voiture raclé les pavés.
À Riga centre, une chose de bien, il y plusieurs petits parcs, et ils sont parfaits, enfin les pelouses. Quant aux allées elles sont comme les rues ou les trottoirs. Je voyais les femmes partir au travail en talon, je me demande comment elles tiennent debout, il faut une sacrée pratique, moi en chaussures de toile je me tords les chevilles.
En sortant de la ville par le côté sud, ce n’est pas mieux que le nord, et ce matin sous la pluie il ne manquait que les Trabant, au milieu des ces immeubles à la peinture plus que défraîchie, et le tableau était complet. Dès la sortie de la ville je retrouve, la nationale à 2 voies, pour
3 voitures. Honnêtement, je ne suis pas rassuré de conduire dans ces conditions sous une pluie battante.
Exactement comme hier toutes les villes que j’en traverse ne présente pas grand intérêt, elles respirent plus la pauvreté, que la joie de vivre. Les tracteurs dans les champs doivent dater des années 60, comme beaucoup de matériel agricole que je vois. Pas mal de Lada sur la route.
Vers 11h je passe la douane entre la Lituanie et la Lettonie, un peu plus classe que celle d’hier mais fermée aussi. Et pendant quelques km je me dis que suis sortie de l’enfer routier de la Lituanie. Ça n’a pas durée et le cirque à recommencé. Un peu moins violent, car pour la première fois depuis mon départ de Lyon je vois par deux fois des flics sur le bord de la route. Mais qu’est ce qu’il peut y avoir comme radars. En Lituanie, il devaient avoir un modèle récent, photo uniquement par derrière, l’Estonie, et la Lettonie ont encore de vieux appareils. En 300 km, j’en ai vu une bonne vingtaine.
Riga capitale de là Lettonie, est réputée pour son architecture Baroque. 550 000 habitants. Sont centre historique médiéval
est classé par l’UNESCO, a été épargné par 2 fois par les 2 dernières guerres. Un fort contraste architectural, les immeubles de l’époque soviétique, les trolleybus de la même époque, et les tours de verre, constuites, par les sociétés de pointes venues s’installer, après la crise de 2008. Mais la ville manque de moyen pour l’entretien de la voierie. En 1918 Riga était un grand centre mondial, de l’enseignement de là Torah, et les juifs représentaient 40% de la population. Aujourd’hui 80 % est dorigine lituannienne, les autres 20% sont principalement Polonais et Biélorusse. 2% seulement de Russes.
J’ai regardé pour faire le détour en Biélorussie, et me rendre à Minsk. J’ai de vague souvenirs de cette ville en littérature qui à l’époque me faisait rêver de voyage, de terres lointaines. Aucun souvenir ni de titre ni d’auteur.
L’arrivée à Vilnius est bien différente de celle de Riga. Je pense être arrivé par le bon côté de la ville, le quartier d’affaires. Je n’ai pas eu le loisir de voir grand chose car des problèmes d’intendance se posaient sérieusement. J’allais bientôt être obligé de retourner les caleçon. Je savais que l’hôtel avait une blanchisserie. Je demande confirmation, ok
vous trouverez un sac prévu à cet effet dans la penderie, vous nous le deposé, et demain matin 9 h il vous sera rendu. Exemple ce que j’avais fait à Oslo pour 5e un grand sac de linge lavé, mais pas repassé. Ici la receptionniste me tend une feuille d’inventaire, avec les prix, le teeshirt 7e. Elles étaient mortes de rire quand je leur ai annoncé que je les payais entre 5 et 10e. Finalement, gentiment elle m’a indiqué une laverie tout près. Ne la trouvant, je regarde sur mon téléphone, elle était à 37 minutes de marche. Comme il y a centre commercial à 100m, j’ai eu la chance qu’il y en ai une, qui en fait était celle qu’elle m’avait indiquée, qui est annexe.
Je ne sais pas pourquoi, mais depuis que je suis dans les pays Baltes, j’ai beaucoup plus de mal à comprende et me faire comprendre. Hier au soir avec la Finlandaise, je n’avais pratiquement aucun soucis.
Cette histoire de laverie m’a occupé un bon moment. Vu ce qui tombait dehors le timing était parfait. C’est pas gagné pour les jours à venir, la météo n’annonce pas de soleil pendant les 10 prochains
jours.
Demain grosse journée de marche, à Vilnius.
À demain si vous le voulez bien.
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