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Published: February 16th 2013
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le seul beau ciel vu en sicile...
ah... il y a aussi une belle fontaine Bonjour tout le monde.
Pour moi, l’Italie a toujours relevé de l’imaginaire. Un peu comme pour la Russie, je m’en étais fait une idée avec les films que j’ai vus à un moment ou à un autre et évidemment, beaucoup de ses films traitaient de Mafia et du monde interlope et avaient pour décor la fameuse ile de la Sicile. Il fallait donc que, j’aille y faire un tour malgré quelques protestations d’Hélène quand je ne savais pas trop quoi lui répondre sur ce qu’il y avait à y voir, mais qu’il fallait quand même que j’aille voir de quoi ça à l’air… vous savez avec le fameux argument parental du ‘’parce que, c’est ça qui est ça!’’.
(Bien entendu, chers amis Italiens, je sais bien que l’Italie n’est pas strictement synonyme de mafia et qu’il y a beaucoup plus que ça… mais le ‘’Parain’’ a énormément marqué mon adolescence… ne m’en voulez pas!)
C’est donc pour une raison pas tout à fait clair que nous avons finalement atterris à Palerme, la capitale de la Sicile pour y passer quelques jours et en profiter pour découvrir de petites villes aux environs. Voici donc ce que j’en retire…
théatre a Palerme
petit ciel assez menacant... D’abord, je dois dire que Palerme à le charme certain d’une ville où l’on retrouve énormément de bâtiments multi-centenaire et même quelques-uns millénaires. La plupart des rues sont faites de pierres taillées et donnent vraiment un aspect historique et ancien à la ville. Mais d’un autre côté, comme dans les autres petites villes des alentours, on retrouve à Palerme un grand nombre de bâtiment qui ne semblent pas être entretenus et laissés à leur sort, malgré qu’ils soient habités… Ce qui donne un aspect décrépit à énormément de rues et ruelles et je trouve ça un peu dommage au point de ne pas savoir si j’aime ou je n’aime pas l’ambiance qui se dégage de la ville. Autant on peut être devant de magnifiques bâtiments qu’autant on peut avoir l’impression d’être dans une rue du tiers monde.
Toujours est-il que j’ai quand même préféré Palerme aux petites villes de Cefalu et Corleone situées à proximités. Bien entendu, on retrouvait quand même de belles petites rues charmantes dans ces villes, mais on dirait qu’elles étaient un peu dénuées d’ambiance et de ‘’charme authentique’’. Comme si la modernisation de ces villes n’avait pas pu être réalisée en accord avec le passé
Teatro Massimo
c'est dans ces marches que ce déroule l'avant dernière scène du Parain III et leur patrimoine architectural. Peut-être ai-je été trop déçu de constaté que dans le fond, toutes les scènes de la trilogie du Parrain se déroulant à Corleone ont été tournées ailleurs et que le charmant petit village présenté dans le film n’a pas grand-chose à voir avec la vraie Corleone, ou peut-être que le mauvais temps et le froid coupaient l’ambiance des petites terrasses certainement présentes en été. Mais heureusement, nous avons quand même réussi à trouver un petit musée bien charmant qui relate un peu l’histoire de la mafia sicilienne, de la corruption qui en découle depuis toujours, des assassinats de petits mafieux jusqu’à ceux de grands juges et de l’arrestation de grands chefs mafieux. J’ai trouvé ça très intéressant et assez spécial à la fois de découvrir cette réalité un peu moins ‘’romancée’’ que celle présentés dans les films et à la fois, beaucoup plus brutale. C’était aussi particulier de faire le parallèle avec la lutte de pouvoir qui semble se dessiner à Montréal avec maintenant, le retour de Rizutto en ville. Dire qu’il n’y a pas si longtemps, il était dangereux pour les gens de la Sicile de parler de mafia et que chez nous, les journalistes
peuvent en parler sans se faire ‘’bâillonner’’. Quoi que ça n’a surement pas toujours été vrai avec tous les groupes criminels… Parlez-en à Michel Auger, du Journal de Montréal!
Après presque une semaine passée en Sicile, le seul endroit vue où une partie de la Trilogie du Parrain a été tournée s’est avéré être le ‘’Téatro Massimo’’, où j’ai pu rejouer pour Hélène qui n’a pas vue le film, l’avant dernière scène (en faisant tous les personnages) du troisième volet de la série, où l’on voit Micheal pleurer sa fille dans les marches extérieures… (pour ceux à qui ça peut dire quelque chose..)
Finalement, il faut absolument que je mentionne à quel point je n’ai pas été déçu par la nourriture que l’on retrouve ici. Dans certains cas c’est aussi simple qu’un bon ‘’spagatt’’ que vous mangé tous une fois par semaine, mais dans mon cas, ça faisait plus d’un an que je n’avais pas mangé de bonnes pâtes. Les fois où j’ai osé en prendre en Asie parce que j’étais ‘’tanné’’ de la nourriture locale, je me retrouvais avec de la qualité légèrement inférieure à du ‘’chef Boyardi’’. Mais là, une simple sauce tomate faites avec des
tomates fraiches, de l’ail et des oignons déposés sur de bonnes pâtes Al dente était suffisante pour que je sois au paradis. On rajoute un petit litre de vin rouge à partager et on a un vrai repas de champion pour 6 Euro! Je dois aussi vous avouer ma faiblesse pour les canollo, cette ‘’gâterie’’ typiquement sicilienne qui consiste en une petite crêpe croustillante roulée et fourrée de crème onctueuse… Miam Miam!!! Dailleur, j’espère qu’on peut en trouver ailleurs qu’en Sicile car nous venons tout juste de quitter Palerme en direction de Rome où nous devrions arriver au courant de la soirée.
Je vous dis donc à bientôt pour quelques petites histoires sur la capitale de l’empire romain.
Phil.
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