BOLOGNE 2 pour le texte....


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July 10th 2022
Published: July 10th 2022
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Bologne étant sur notre chemin, nous nous y sommes bien entendu arrêtés… Pour manger des spaghettis bolognaises ???? Non… car figurez-vous qu’ils n’apparaissent pas sur les cartes de tous les restaurants… Par contre nous avons appréciés cet arrêt car c’est fou ce que Bologne à de visages différents… Une ville où l’on marche beaucoup… souvent ou presque toujours sous des arcades, ce qui fait que la chaleur se faisait moins ressentir… et ce n’était pas plus mal… Voyagez de par nos photos… vous aimerez ou vous n’aimerez pas… vous y viendrez ou vous éviterez d’y venir… ?

Bologne est la capitale dynamique et historique de la région d'Émilie-Romagne, .entre le Pô et les Apennins. C'est le chef-lieu de la région d'Émilie-Romagne (plaine du Pô) et de la province de même nom et l'une des principales villes d'Italie. Bologne compte environ 400 000 habitants (les Bolonais) et son aire urbaine regroupe 1 018 784 habitants.

Sa Piazza Maggiore est une vaste place bordée de colonnades voûtées, de cafés et de structures médiévales et Renaissance telles que l'hôtel de ville, la fontaine de Neptune et la basilique San Petronio. Les nombreuses tours médiévales de la ville comprennent la tour penchée Asinelli et la tour Garisenda.

Elle est considérée comme le siège de la plus ancienne université du monde occidental puisqu'elle a été fondée en 1088. Plus de 900 ans après sa fondation, l'université est encore aujourd'hui le cœur de la ville puisque ses 100 000 étudiants constituent un quart de sa population.

Ce rayonnement culturel et son université lui ont valu le surnom de la Dotta (la savante).

Bologne est également la ville des Portici (classé au patrimoine mondial de l’Unesco) : plus de 38 km dans le seul centre historique. On les trouve dans presque toutes les rues du centre et leur origine est en partie due à la forte expansion que Bologne eut à la fin du Moyen Âge.

La ville possède également d'autres surnoms comme la Rossa (la rouge), en référence à ses tuiles en terre cuite et aussi pour son âme politique de gauche communiste, et la Grassa (la grasse) pour son excellente cuisine.

Après la visite du Pape Pie IX de 1857, la ville vote son annexion au Royaume de Sardaigne le 12 juin 1859, participant ainsi au Risorgimento. Depuis, l'histoire de Bologne se confond avec celle de l'Italie.

En novembre 1920, les chemises noires fascistes attaquent la foule lors de l'investiture du nouveau maire de la ville, le cheminot socialiste Ennio Gnudi, tuant onze personnes et provoquant la destitution du nouveau maire après seulement une heure de mandat (le gouvernement impose un dirigeant non élu à sa place).

La ville de Bologne a été bombardée à plusieurs reprises pendant la Seconde Guerre mondiale. L'importance de la ville comme centre urbain qui relie le nord au centre de l'Italie, ainsi que son importance stratégique en tant que plaque tournante ferroviaire, en fait l'une des principales cibles des forces alliées. Le 16 juillet 1943, une série de bombardements eut des conséquences dévastatrices pour une grande partie de la ville et de la population. Elle détruisit plusieurs quartiers historiques de la ville et la gare principale. En tout, 44 % de l'infrastructure de la ville fut détruite ou gravement endommagée. Le 25 septembre 1943, Bologne fut une nouvelle fois la cible de bombardements avec un bilan de 936 personnes tuées et des milliers de blessés.

Dans la matinée du 21 avril 1945, le premier corps armé à entrer dans la ville fut le 87e régiment d'infanterie du Groupe de combat « Frioul », dirigé par le général Arturo Scattini. Les combats pour chasser les Allemands de la 65e division d'infanterie (Allemagne) commandée par le général Hellmuth Pfeifer ont été principalement conduits par des soldats du 2e Corps polonais de la VIIIe Armée britannique, appuyés par la 34e division du 2e corps de la 5e Armée américaine. La libération de la ville sera effective le 22 avril par la capitulation de la 65e division allemande.

Pendant les années de plomb, la ville, bastion du Parti communiste italien, fut le théâtre de nombreux mouvements contestataires, notamment étudiants en 1977, ainsi que des actions de groupes néofascistes. L'attentat de la gare de Bologne (connu en Italie comme la strage di Bologna) fut une des plus importantes actions terroristes qui ont touché l'Italie, faisant 85 morts et blessant plus de 200 personnes le 2 août 1980, à 10 h 25. Des membres d'un groupe d'extrême droite furent condamnés pour l'attentat.

Bologne est aujourd'hui un important centre culturel mais aussi un nœud commercial, industriel et de communications. Au début du XXe siècle, les vieux murs ont été détruits afin de construire un boulevard et de nouvelles habitations.

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