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Malheureusement, il fallait déjà quitter notre petit chalet et son emplacement idyllique pour reprendre la route vers l’est, d’un glacier à l’autre. Le premier arrêt est le Solheimajokull, un petit glacier à environ un kilomètre de l’autoroute. La meilleur description est celle de Michèle : « c’est comme si quelqu’un avait dessiné un glacier au fusain ». Un mélange de blanc, de gris et de noir en raison de la cendre des volcans.
Le deuxième arrêt sont les falaises de Dyrholaey, dans lesquelles beaucoup d’oiseaux font leurs nids. C’est ridiculement venteux et frigorifique. Au bas des falaises se trouve une plage de sable noir (encore les volcans…) qui serait apparemment l’une des plus belles du monde. Le verdict du groupe est que c’est loin d’être le cas, mais la météo maussade n’aidait probablement pas. Finalement, on a vu un cousin Islandais du rocher percé. Même principe, avec un gros trou au milieu par où l’océan peut passer.
Après un court arrêt à Vik, métropole du sud islandais (population : 300), pour faire l’épicerie, nous avons continué notre route vers le parc national de Skaftafell, au pied de l’immense volcan Vatnajokull (jokull = glacier), plus grand glacier d’Europe et plus
grand glacier en dehors de l’Arctique. Le parc est assez renommé en Islande et on peut y faire plusieurs randonnées, allant de une heure à plusieurs jours. Nous avons choisi le court sentier allant vers Svartifoss : encore une chute! Celle-là est populaire à cause des colonnes de basaltes qui se trouvent derrière à cause de l’érosion. Le sentier demandait un peu plus d’efforts que prévus, avec un bon 20 à 30 minutes de montée continuelle. En arrivant à la chute, Richard s’est exclamé « on est pas monté jusqu’ici pour cette petite affaire là!?! ». Disons qu’elle ne prendra pas la tête du palmares. Elle prend pour l’instant le 6
e rang, tout juste devant « petite chute non identifiée ». Richard et Michèle ont pris leur retraite momentanée de la randonnée et moi et JS avons marché vers le Skaftafellsjokull, un petit rejeton du Vatnajokull. Le glacier est si gros qu’on a constamment l’impression d’être à côté, même s’il faut environ 45 minutes pour s’y rendre. Très impressionnant. J’y ai aussi trouvé une roche volcanique qui a l’air d’une patate. C’est à si méprendre. Moment le plus excitant du voyage? You bet!
Déjà 20h00, pas soupé, et encore
plusieurs kilomètres à parcourir avant notre hôtel. Nous nous dirigeons vers Jokulsarlon, lagon où les bouts de glace se détachant du Vatnajokull deviennent icebergs avant de finir dans l’Océan Atlantique. C’est un endroit assez mythique qui a servi de décor pour de nombreux films d’Hollywood (2 James Bond, Batman Begins, Tomb Raider, etc.). On a d’abord arrêté Fjallsarlon, le petit frère moins populaire de de Jokulsarlon. Richard a été littéralement ému devant tous ces icebergs dans le lac. Il l’a été d’autant plus à notre prochain arrêt : le Jokulsarlon, beaucoup plus grand et sous un éclairage parfait (finalement, après plusieurs jours de grisaille). Nous sommes arrivés à notre hôtel à 22h30, où on a fait un pic nic dans notre petite chambre style auberge de jeunesse.
Vendredi matin, nous sommes retourné « officiellement » à Jokulsarlon, la courte visite de la veille n’étant qu’un avant goût. On a pris un bateau amphibie pour un court tour de 40 minutes où on a pu s’approcher plus près des icebergs. JS y est allé pour le tour en zodiac où il pouvait s’approcher plus près du glacier. Nous nous somme ensuite dirigé vers la plage de sable noir aux bords
de la rivière Jokulsa, la plus courte d’Islande, qui relie la lagune à l’Océan où les icebergs vont finir leur périple. Ce périple s’achève cependant parfois sur la plage où la mer les rejette. Il y a donc des centaines de morceaux de glaces, allant de petits cristaux à certains gros comme une voiture. Certains ont des formes particulières qui ressemblent à des objets ou des animaux. Un vrai décor de Frozen-La princesse des neiges. “Let it go, let it go! The cold never bothered my anyway!”. Et le froid ne dérange sûrement pas les autres touristes ici puisque le trois quart portent pour 1000$+ de linge Arcterix et tout le monde a assez de matériel photographique pour faire un reportage du National Geographic
Après un court arrêt-diner à Hofn (à 15h00), nous avons entamé la route des flords de l’est sous un soleil radieux (finalement). Lorsqu’il fait soleil, l’Islande est sans aucun doute le ou l’un des pays les plus photogéniques du monde. C’est une carte poste à 360 degrés. À chaque 100 mètre vous avez une « photo op ». C’est d’ailleurs pour ça qu’on arrive constamment à 21h00-22h00 le soir. Les petits arrêts s’additionnement et les
kilomètres s’écoulent beaucoup moins vite que prévu. Cette fois-ci on est parvenu à arrivé à 20h15, à Eskifjordur, une ville où il ne semble y avoir beaucoup d’action. Le gris et le froid sont également revenus. On a aura eu du soleil que pendant 6-7 heures. Mais pour une journée en Islande, c’est déjà pas pire.
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