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Jour 3 et nous devons quitter notre petit chalet et reprendre la route vers l’est. Direction Highway 1, aussi connue sous le nom de « Ring Road » puisqu’elle fait le tour du pays. C’est cette route que nous suivrons durant les 10 prochains jours. Rien de trop palpitant en ce mardi matin gris. La matinée aurait pu se terminer avec une délicieuse soupe aux tomates épicée de la célèbre ferme Fridheimar (chaudement recommandée sur Trip Advisor), mais mes comparses de voyage n’ont pas voulu cracher les 18 $ chargés pour la soupe et un bout de pain. Finalement on est plutôt retourné à Selfoss faire l’épicerie et on a acheté deux enveloppes de soupe Knorr à 3$ chacune et une baguette. Environ 10 $ plutôt que 72 $, mais qu’est-ce que 62 $ d’économies si nous avons véritablement raté la meilleure soupe aux tomates au monde? Ça n’a pas de prix! Pour tout le reste, il y a Mastercard.
Après une commande au Neto (nettement supérieur à son concurrent Bonus), nous avons pris la route de Hvolsvollur pour rejoindre notre prochain petit chalet. L’endroit a vraiment tout un setting, au pied d’immenses montagnes derrières lesquelles se trouvent des
montagnes encore plus immenses, couvertes de neige celle-là. Dans notre cour nous avons un champ de lupin, un canyon, une rivière puis un glacier si on se donne la peine de grimper jusque là (on se l’ait pas donnée). On a aussi notre propre petite église privée. J-S est un grand fan de photos de petites églises. Surveillez la publication prochaine de son livre « 365 petites églises d’Islande pour les chaque jour de l’année ».
Après la soupe aux tomates Knorr, nous avons continué le festival de la chute d’eau en visitant Seljalundsfoss et Skogafoss (foss = chute en islandais). La première est un modèle mince et élancé à petit débit alors que la deuxième est plus trapue, avec un débit plus violent. L’avantage de la première est que vous pouvez en faire le tour (donc marcher derrière la chute). Dans le cas de la deuxième, vous pouvez monter les 527 marches vers le sommet, ainsi que marcher jusqu’au pied de la chute si vous voulez une douche glacée. Jusqu’à maintenant, le palmares des chutes irait comme suit :
1. Seljalundfoss (4.5/5)
2. Gullfoss (4/5)
3. Skogafoss (3.5/5)
4. Hjalparfoss (3.5/5)
5. Chute non identifiée
(nonidentifienfoss) (2.5/5)
Le classement est établi en fonction du débit, de la hauteur, de la largeur, de l’ambiance, des points de vue, de la température de l’eau, de la présence de moutons et de la propreté des toilettes. Surveillez la publication prochaine du « Guide Matte des chutes islandaises ».
La journée s’est terminée avec un souper de hot dogs à 22h00 (on soupe à l’heure des riches de ce temps-ci). La clarté 24 heures sur 24 aide.
Mercredi matin, nous avons pris la route de Skogar pour visiter le Skogar Folk Museum, où des maisons traditionnelles ont été reproduites. Elles sont meublées et bourrées de vieux appareils et objets. On a pu recréer nos scènes préférées des Filles de Caleb. Richard a pu revivre pour un court moment son rêve de devenir prêtre et nous a fait un très bon sermon à l’église.
Prochain arrêt au musée du Eyjafjallajökull, ce volcan au nom imprononçable qui est devenu célèbre en 2010 lorsque son éruption a stoppé le transport aérien mondial pendant des jours en raison des nuages de cendre qu’il crachait. Fait intéressant, le volcan est juste derrière notre chalet! Il semble
calme cependant. On a pu voir un intéressant petit film portant sur la vie des habitants de l’immense ferme située en bas du volcan durant les semaines de l’éruption.
S’en suivit ensuite une course contre la montre pour aller faire le plein d’essence (dire que les stations services sont rares dans ce pays est un euphémisme) puis rejoindre le ferry de 12h30 pour se rendre à Vestmannayjar, un archipel volcanique à quelques km dans l’Atlantique. Mon pessimisme naturel m’a fait dire qu’on allait échouer, mais on a finalement pu embarquer sur le bateau avec quelques minutes de jeu.
L’arrivée à Heimaey était un peu déprimante : froid, brumeux, pluvieux. On se demandait ce qu’on allait faire là, surtout que le seul bateau avec de la place pour revenir était celui de 21h00. Finalement, la météo s’est graduellement améliorée, surtout pendant qu’on était à l’intérieur du musée « Pompei of the North ». En 1973, un volcan a surgi du sol et a enterré de cendre plusieurs maisons, d’où le nom de Pompéi du Nord (une version moderne de celle en Italie). Ils ont construit un musée directement par-dessus certaines de ces maisons.
Après le
Seljalandsfoss
Maintenant en tête du palmares des chutes musée, nous sommes allés voir le terrain de golf de l’ile, arrêt très important pour Richard. Un beau terrain golf cependant, au bord des falaises donnant sur l’Atlantique. J’ai continué à suivre les falaises pendant environ 1 heure vers le sud alors que les autres sont retournés vers la ville. Nous nous somme retrouvés pour notre premier souper au restaurant en Islande. Pas de gastronomie islandaise cependant : hamburgers et pizza.
Puis ce fut le retour à notre chalet de Hvolsvollur pour une dernière nuit. JS et Michèle ont étrainés le spa qui se trouve sur le balcon. Problème typiquement islandais : l’eau était beaucoup trop chaude et ils ont dû la refroidir à coup de chaudières d’eau froide.
Prochaine direction : Jokulsarlon et son lagon d’icebergs détachés du Vatnajokull, plus grand glacier d’Europe.
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