Nouveau Périple: La Brèche de Roland


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Published: August 1st 2009
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Ce fut une magnifique expérience. En fait, je crois que ça a été ma plus belle randonnée jusqu’à présent. Non seulement le paysage était superbe (J’avais précisé, l’été dernier, que le Cirque de Gavarnie était vraiment un endroit féerique), mais j’ai pu rencontrer des gens très intéressants, observer des fossiles accompagnés par les commentaires de Dominique, faire pour la première fois je crois une randonnée que je qualifie presque d’une expédition au niveau de la difficulté et du temps, le tout en me surpassant pour ce qui est de manquer des rendez-vous pourtant bien cédulés. Je m’expliquerai durant cette description de la journée :
Toute la semaine durant, j’ai été en contact avec Dominique, qui lui attendait d’avoir des nouvelles de son ami pour décider de la date de la grimpe (de la Brèche de Roland).
Mardi, toujours sans nouvelle de ce dernier, nous avions convenu de faire la montée jeudi, peu importe ce qui arriverait. Compte-tenu de la fin des vacances de Tess, François, qui voulait se joindre à nous, n’a pu se libérer. Du même coup, je me retrouvais sans moyen de transport (il proposait de venir avec moi ou de me prêter sa voiture).
Puisque nous revenions de
Là où je me pose la question: Là où je me pose la question: Là où je me pose la question:

Suis-je dans la bonne direction? Sinon, faut retourner avant d'être trop loin!
plusieurs promenades en quelques jours et que le travail s’amoncelait, il m’est passé par la tête d’oublier tout ça. Heureusement, j’ai trouvé un mur et lui ait fait rencontrer mon front rapidement, reléguant cette idiotie aux oubliettes.
En réfléchissant un peu, soit je m’y prenais une ou deux journées d’avance pour me rendre sur le pouce et à la marche (Gavarnie est à environ 2h de voiture de Bagnères, un seul chemin s’y rendant, lequel se trouve ceinturé de montagnes et de ravins, ce qui rend ce 2h plutôt linéaire, surtout à la marche), soit je tentais de m’y rendre en autobus.
Je fais donc quelques recherches, ne trouve rien (sans vouloir trop critiquer, je dois mentionner que je trouve le système d’autobus très mal indiqué et organisé ici… hé oui, plus qu’à Sherbrooke!), mais fait quand même quelques demandes auprès des offices de tourisme. À mon grand bonheur, je reçois rapidement une réponse de Lourdes, m’indiquant un horaire fort simple, efficace et adapté à ce que j’avais prévu. Satisfait, je ne me renseigne pas plus; l’autobus part de Lourdes à 7h30 et se rend à Gavarnie sans transfert à 9h10. Il y a un retour tout l’après-midi jusqu’à 18h30. Pourquoi prévoir plus!
Et là s’enlignent quelques petits éléments qui sauront épicer agréablement cette journée pourtant déjà chargée en saveurs;
Au petit matin (6h30), je suis réveillé par François, mon cadran me faisant défaut pour la première fois depuis le début du voyage. Qu’à cela ne tienne, je suis debout et nous sommes à l’heure. Mon sac ayant été fait la veille, nous partons immédiatement, mes yeux encore embaumés de sommeil, les siens complètement ouverts par ses quelques cafés matinaux. Filant à toute allure dans sa jeep décapotée, l’air frais du matin nous salut par sa bienveillante froideur. Second désagrément : J’avais eu l’excellente idée de mettre mon coton ouaté sur mon sac plutôt qu’en dedans, ce dernier ayant dut tomber sans que je ne m’en aperçoive lorsque je me suis emparé du sac. Résultat : je me lance, déjà froid, dans une expédition qu’on m’avait décrite comme très froide dût aux vents et à l’altitude. Comme nous sommes en route, que le temps est calculé au grain et que j’ai au moins mon gilet de sport, je me risque à vivre l’expression bien connue : L’habit ne fait pas le moine. Et des moines, y’en a eu qui sont passés par là!
Bref, notre voyage se continu sans problème jusqu’à Lourdes. Un peu avant l’arrivée, j’apprends que François ne sait peut-être pas exactement où se rendre; nous nous informerons dans notre 5 minutes de jeu à la gare SNCF de Lourdes. Rendu sur place, je m’informe et on me dit que le départ que je tente de rejoindre n’existe pas…
On me propose néanmoins un autre départ, 30 minutes plus tard, qui est supposé faire tout le trajet. Je prends donc le pari de ne pas me faire rouler cette fois encore et dis à François qu’il peut partir. L’autobus se présente à l’heure prévu et s’en va dans la bonne direction; ça regarde bien, au moins. Durant le trajet, je suis assis à côté de deux femmes parlant anglais. J’en prends note, sans plus.
Chose qu’on ne nous avait pas dite, le trajet demande deux transferts. Et il ne faut pas s’imaginer que c’est évident; le chauffeur s’arrête une minute quelque part, mentionne une phrase, puis repart. Si t’a pas compris, tant pis! Mais les choses vont bien et j’arrive à prendre les transferts. La journée commence tôt, mais commence bien. Le ciel est couvert, mais je sens déjà la fébrilité de l’arrivée sur le site, la beauté des paysages et le bonheur de marcher en respirant le grand air. Je suis heureux d’avoir pris la décision de partir.
Nous nous rendons jusqu’à Luz-St-Sauveur, à quelques kilomètres de Gavarnie. C’est là que nous devons prendre le dernier transfert. Nous ne sommes plus que trois lorsque l’autobus qui nous avait apporté jusque là s’éloigne, puis disparaît. Il y a moi et les deux femmes parlant anglais. Après quelques instant, je commence une discussion de touriste avec la plus âgée des deux, l’autre étant parti marcher je crois. Nous discutons pendant cinq, puis dix minutes de ce que nous avions vu en France ainsi que de l’endroit d’où nous venions (Déby, femme dans la mi-cinquantaine, Tchèque venant de Malaisie, venait rejoindre sa fille, elle sud africaine. Une histoire de famille me faisant penser un peu à celle de Man!). Mis à part le fait qu’elle me traite d’imprudent (silly, en fait) par rapport à monter en altitude sans manteau, tout est amical et nous nous entendons bien. Après tout ce temps, toutefois, toujours pas de signe du dernier bus. Déby va s’informer à l’intérieur de l’office, puis revient en m’apportant la merveilleuse nouvelle : le transfert est deux heures plus tard! En soit, ce n’aurait pas été si grave, comme ce ne l’était pas pour elle en fait, mais j’étais attendu, je ne pouvais donc pas m’amuser à visiter Luz en chemin!
J’apprends qu’un homme fait souvent la navette pour 30 Euros jusqu’à Gavarnie. Après en avoir parlé à Déby, qui s’en allait prendre un café avec sa fille, elle propose d’embarquer tous ensemble et de séparer le prix. Cela m’arrangeant superbement, nous appelons ledit monsieur qui s’avèrera très sympathique. Durant le trajet, il nous fera la grâce d’un petit cours d’histoire sur ce coin de pays qu’il a apprit à connaître très bien.
Près du site, nous commençons à voir quelques percées de bleu parmi tout le gris du ciel, ce qui me rend encore plus heureux. Je me sépare des dames à leur hôtel, leur souhaite la bonne journée, puis me rend à l’office du tourisme de Gavarnie pour appeler Dominique. Par une communication très mauvaise, il m’indique qu’il est déjà au point de départ du chemin, quelques douze kilomètres en montagne plus loin (je précise en montagne, parce que ce n’est pas la même difficulté que sur du plat. Je l’ai appris en essayant de me fier à mes capacités à Sherbrooke et en réalisant que ça n’allait juste pas ensemble, héhé!). Il m’attend. Je me lance donc au jogging sur la route serpentant jusqu’audit stationnement (parking, persistent-ils à dire), espérant me faire embarquer pour ne pas trop me faire attendre. Un certain temps, après entre autres que j’eu réalisé que la course en montagne, tôt le matin, ce n’est pas pour n’importe qui, je me fais finalement embarqué. En tentant d’engager la discussion, je réalise qu’il s’agit d’un couple d’espagnols ne parlant aucune autre langue. L’anglais m’a sauvé plus tôt, mais je m’en veux de ne pas connaître des bases d’espagnol! À commencer prochainement. Quoi qu’il en soit, nous réussissons à communiquer par signes et mots semblables, jusqu’à finalement atteindre notre but et se séparer (Au moins, je me souvenais de gracias!). Selon les indications de Dom, il se trouve à 20 minutes du stationnement; je m’élance donc à la course sur le chemin qui passe par la crête d’une splendide vallée pour rattraper le retard.
Mais au bout d’un moment, je commence à douter. Étant déjà loin du stationnement, je me dis que j’allais m’informer aux prochains gens que j’allais rencontrer.

(la suite au autre tantôt, je suis crevé!)


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2nd August 2009

Gracias! Fantasic!
Cher Michel, Nous attendons la suite avec impatience! Inutile de te demander d'être prudent! Mais ton voyage est captivant! Ton père et ta mère sont partis fairte du tourisme en vélo et ne reviendront que mardi ou mercredi. Donc si tu as le temps de continuer ta narration, envoie-le nous directement: lafolie@sympatico.ca Grosses bises, grand-maman et grand-papa XXXXXXXXXXx
2nd August 2009

Nouvelles
Bonjour ou bonsoir Michel, NJous avons lu avec plaisir tes escapades sur ton blog et je t'ai répondu bêtement de m'écrire directement dans mon courriel oubliant que c'était sur ton blog que tu écrivais et non directement à tes parents. C'est ça le grand âge!!!!!!!!! Ne t'occupue donc pas de ma demande. Nous te suivons régulièrement. C'est tout un suspense à chaque fois. Profites-en cher Michel, c'est pour toi toute une chance de vivre cette aventure. Nous ne doutons pas qu'entre les montagnes il y a le travail mais tu sembles avoir un patron super cool. Je dois t'avouer que je t'envie un peu!!!!!!!

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