Péripéties (II)

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Le soleil se lève sur le Josas en ce mercredi 27 octobre. Le ciel dégagé, la température monte à 17ºC et le vent souffle tranquillement à 8 kmh. Je suis encore Gedimat. Voici deux belles aventures.

(d'autres à la clef si je rejoins l'ekip 😉)

Je me souviens d'un voyage relativement aventureux effectué jadis en compagnie de ma famille. Il s'agit d'une traversée de la Malaisie en bus. À l'âge de 9 ans à peine, cela signifiait bien sûr un dépaysement significatif. Partant de Singapour, nous nous lançâmes dans un trajet de plusieurs jours, arpentant des forêt tropicales et de jolies plages en minivan en compagnie d'inconnus. Dormant dans des campings, le voyage se termina après une brève traversée en bateau, qui nous laissa sur une île quelque peu primitive. Nous y dormâmes plusieurs nuits dans des cabanes avant de repartir. J'en garde un bon souvenir globalement, même si maintenant que j'y repense, il me semble bel et bien que le mec conduisant le bateau était ivre...



Autre histoire, plus locale mais plutôt marrante. Au moment de la fin du baccalauréat, avec les festivités qui s'ensuivirent, un ami et moi-mème décidâmes de nous déplacer à la campagne aux alentours de Barcelone, chez un ami qui y possédait une grande maison. La soirée se passa bien, jusque là tout va bien. Le problème survint le lendemain. Voulant retourner à la civilisation en bus, nous nous rendîmes à un arrêt où nous l'attendîmes pendant près d'une heure. Enfin montés, mon ami et moi, encore bien ethylisés de la veille, nous endormîmes... pour nous réveiller une heure et demi plus tard à une centaine de kilomètres de chez nous, dans ce que l'on appèlerait communément un "bled paumé". Et en gueule de bois monstrueuse. Nous nous étions non seulement trompés de bus, mais nous n'avions aucune idée de comment rentrer chez nous, des horaires de bus de retour ni combien de temps cela allait prendre. Heureusement, en posant gentiment la question à l'habitant, nous tombâmes sur quelqu'un connaissant quelqu'un d'autre qui devait, elle pensait, se déplacer à Barcelone en voiture dans la journée. Nous pûmes ainsi rentrer chez nous grâce à un stop inattendu et des plus gênants, le conducteur riant de notre sort tout au long du trajet.

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