35' de vol qui prennent la journée...

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Geo: 1.62439, 7.39723

Nous nous levâmes, déjeunâmes et nous préparâmes avant de rejoindre à pied l'aéroport international de São Tomé. Après un vol sans histoire, nous atterrîmes à Principe ou notre hôte nous attendait…

Ça, c'était la théorie. Pour la pratique, en arrivant à 8 heures à l'aéroport, on nous demande de patienter un peu pour le check-in, avant que l'information arrive que le vol de 9 heures ne partira qu'à 11 heures ! L'avion est bloqué à Principe avec un problème de batterie, un autre avion doit lui amener une nouvelle batterie qui lui permettra de revenir en assurant le vol de 10 heures de Principe à São Tomé.

Malgré le retard, on nous propose de déjà procéder à l'enregistrement. Nous posons nos sacs sur une grosse balance, de celles que l'on voit plus souvent au cinéma que dans un aéroport, tandis que l'employé remplis à la main la carte d'embarquement et muni nos bagages d'une étiquette pré-imprimée. Avant de laisser la place aux suivants, on nous prie encore de monter sur la balance, histoire, probablement, de connaître le poids total du chargement.

Après un sommaire contrôle de sécurité, nous prenons place dans de gros fauteuils de la salle d'embarquement climatisée. La télé nationale alterne services religieux et dessins animés, de quoi préférer se plonger dans un livre. La boutique de l'aéroport ouvre un moment, sans grand succès, nous ne succombons pas à la tentation des Toblerones ni des produits d'artisanat local.

Il est 13 heures quand enfin l'aéronef se pose sur le tarmac de São Tomé. Le temps de le vider et le reremplir et l'on nous invite à embarquer. Arrivé devant le Dornier 228, un homme en gilet jaune nous accueille avec les prescriptions de sécurité en portugais… On devrait s'en sortir avec la ceinture de sécurité et le gilet de sauvetage, on ne souhaite pas l'utiliser !

Enfin à bord, les hélices ce mettent à tourner et nous roulons jusqu'en bout de piste avant de prendre de la vitesse et de l'altitude pour rapidement survoler la mer. Après une demi-heure de vol, nous retrouvons des côtes verdoyantes, juste avant de nous poser sur la piste du petit aéroport de Principe. Là, nous devrons encore téléphoner à notre hôte qui viendra nous chercher et nous gratifiera d'une première visite de l'île sur le chemin de Roça Abade, une ancienne demeure de patron de culture de cacao transformé en maison d'hôte au milieu de la nature et avec vue sur la mer.

La journée est déjà bien avancée, mais nous aurons encore le temps d'admirer quelques oiseaux, dont l'endémique choucador de Principe autour de la maison.

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