ROAD TRIP 3ème étape : Bohol


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Asia
July 23rd 2016
Published: August 9th 2016
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ROAD TRIP 3ème étape : Bohol



Le bateau sur lequel nous faisons la traversée rentre dans la catégorie « informel ». C’est une combine montée par les locaux qui permet d’éviter aux touristes de remonter jusqu’à Cebu (4h de bus) pour pouvoir se rendre à Bohol. Mais bon, ça fait gagner du temps et les backpackers ont recours aux sentiers hors des chemins battus J. Heureusement que nous avions nos boule quies car le moteur fait un bruit de malade. L’arrivée se fait à Panglao, île très touristique connue pour ses sites de plongée. Nous nous empressons de la quitter pour gagner Bohol même et plus précisément la municipalité de Loboc. En route, arrêt dans la plus grande ville à un centre commercial et petit saut au marché.

1er JOUR : LOBOC ET SES ENVIRONS

La ville de Loboc ville a l’avantage d’être assez centrale, ce qui permet de rayonner autour en scooter pour découvrir les principales attractions.

1ère étape : Le sanctuaire des tarsien, poursuite de la découverte de la faune philippine. Ces singes font partie des plus petits primates au monde et c’est vrai qu’ils sont minuscules Pour comparer, ils ont environ la taille d’un cochon d’Inde. Leur principale particularité réside dans leurs yeux. Ces derniers sont particulièrement globuleux et disproportionnés : 150 fois plus gros que ceux d’un homme proportionnellement à leur corps ! Ils peuvent également faire des bonds de 5 mètres, tourner la tête a quasiment 360°, orienter leurs oreilles en fonction de l’origine du son. Plus intéressants que l’on pourrait si attendre ^^. Autrement, les tarsiers sont l’espèce de primates existante la plus ancienne au monde, puisqu’ils étaient déjà là il y a 45 millions d’années. Nous ne pouvons rivaliser.

En soi, la visite permet de bien les observer même si nous nous demandons si les guides ne les placent pas à des endroits stratégiques pour que les touristes les voient. Ils sont tellement petits et se fondent tellement dans la nature que nous aurions du mal à les trouver par nous-mêmes. Ils s’agrippent à l’arbre et sont masqués par les branches et le feuillage qui le protègent.

2ème étape : La « man made forest ». Juste un rapide passage pour voir une banale forêt. Pour nous rien d’impressionnant mais pour les Philippins, c’est incroyable^^. Ça nous fait bien rire.

3ème étape : Butterfly conservation center, changement de registre avec les papillons. Quelques espèces toutes plus colorées les unes que les autres sont visibles dans une « volière-jardin ». Enfin, ça c’est la théorie car, dans la pratique, même si des écriteaux disent « please close the door », les portes sont toutes ouvertes. Très philippin tout ça ! L’arrêt est sympathique mais ne restera pas dans les annales.

4ème étape : marché local. Marion découvre les beignets de banane frits^^. Je reconnais que c’est un délice.

5ème étape : Les Chocolate Hills. Après les animaux, la géologie avec ce spot immanquable de Bohol. Les Chocolate Hills doivent leur nom à leur végétation similaire à de la pelouse qui prend des teintes brun chocolat pendant les mois les plus secs (de février à juillet). Personnellement, nous cherchons encore le lien mais on ne veut pas casser leur délire… Elles représentent surtout une curiosité géologique car elles semblent avoir poussé inopinément, comme des champignons. En réalité, elles résultent du soulèvement d’anciens dépôts de coraux, façonnés ensuite par la pluie et l’érosion. Dans les croyances locales, il s’agirait de larmes de géant au cœur brisé. Que c’est poétique…, tout ça pour décrire des collines… Le paysage reste cependant inédit et nous adhérons. Marion est ravie car nous rencontrons des Français en étude de médecine et grâce à la discussion vite entamée, elle a obtenue sa dose de médicine^^.

6ème étape : Le Loboc eco adventure park pour une tyrolienne de 120m traversant la loboc river. La vitesse n’est pas folle contrairement à la vue.

De retour à notre chambre, la météo ne permettant pas d’aller à la plage, nous décidons de changer de ville plus tôt que prévu et de rejoindre Anda avant de prendre le ferry pour Camiguin.

2ème JOUR : ANDA BEACH (plus exactement fin du premier jour et matinée du 2ème)

Anda c’est surtout ses trois km de plage de sable fin : un décor de carte postale... Le coucher de soleil est magnifique : le ciel teinté de rose se reflète dans le bleu azur de l’océan… En plus, ils ont eu la bonne idée de construire une cabane en bois sur pilotis, idéale pour les photos J. C’est tellement beau que nous décidons de nous lever le lendemain matin à 4h50 pour assister au lever de soleil. On est folles mais que ne ferions-nous pas pour illustrer le blog et vous faire baver d’envie ^^. Entre-temps, petit diner composée de spécialités : algues, bambous et calamay (mélange de riz collant, de lait de coco et de cassonade).

Après le lever de soleil (le réveil à 4h50 a piqué) et comme il est encore tôt, direction des grottes alentours. Une grosse blague : c’est juste un trou avec de l’eau dedans. Comment perdre son temps... Au moins, nous apprécierons mieux les françaises indiquées dans les guides.

Après cet échec touristique, nous reprenons l’idée de gagner Camiguin. Mais, aux Philippines, il vaut mieux ne pas trop prévoir son itinéraire… Un obstacle se dresse devant notre organisation : les horaires des ferries ! En bonnes françaises que nous sommes, nous glanons toujours des infos dans les offices de tourisme ou sur Internet, mais nous ne sommes pas de taille face aux changements d’horaires connus uniquement des vendeurs de tickets. Résultat, pas de ferry pour Camiguin avant demain soir et uniquement deux bateaux par semaine pour en revenir. Les jours ne correspondent pas. Nous abandonnons donc l’idée de rallier cette île, qui est réputée peu touristique. Nous comprenons mieux pourquoi…

Pas découragées, nous voilà parties pour Tagbilaran, afin de prendre un ferry pour Siquijor. Naïves que nous sommes, les navettes ne passent que trois fois par semaine voyons… Nous voilà obligées de rester jusqu’au lendemain soir dans cette ville sans charme particulier. Nous en profitons pour errer dans les malls et surtout les supermarkets, toujours intéressants pour découvrir de nouvelles spécialités culinaires. Surtout nous profiterons d’avoir une journée supplémentaire pour visiter Panglao.

3ème JOUR : PANGLAO

Au départ nous l’avions fui car c’est l’endroit touristique par excellence. L’île est réputée pour son immense plage de sable fin aloha beach où les touristes viennent se prélasser et faire du snorkelling. Elle est donc remplie de resorts, d’endroits pour sortir et tout ce qui va avec. Heureusement, en scooter, nous avons la liberté de choisir notre trajet. Nous suivons donc les petites routes pour tomber sur les plages non touristiques mais c’est encore beaucoup demandé car la plupart des accès appartiennent à des hôtels, complexes privés.

Toutefois, il faut reconnaitre que la grotte de Hinagdanan vaut le détour. Hinagdanan signifie « l’échelle », nom donné par les habitants qui l’ont découverte par hasard. La grotte est composée de calcaire et ses stalagmites et stalactites semblent presque se frapper les unes les autres. Elle est 10m sous terre, mesure environ 30m de large avec une piscine naturelle composée d’une eau limpide des stalactites pendent. Le clou du spectacle : un lagon invite les gens à sauter à la baignade que nous éviterons. Pour se remettre, smoothie à l’avocat sans sucre pas bon mais après rajout de sucre, ça passe beaucoup mieux.

Ensuite, arrivée à la ville principale de Panglao pour se restaurer. Cela s’avère être une bonne idée car il se met à pleuvoir des trombes d’eau. Nous profitons du mango float, le meilleur dessert philippin : sorte de charlotte car gelée à la mangue, à la crème et aux Grahams (sortes de petit lu). Obligées, nous repartons sous des trombes d’eau pour finalement s’arrêter à la Bee farm, une ferme bio renommée sur l’île qui propose des produits de qualité essentiellement à base de miel.

Le beau temps revenant, nous faisons une pause plage pour se baigner. Il n’y personne, juste l’eau translucide. Nous n’avons jamais vu ça de notre vie : un vrai bonheur. En repartant petit accident de scooter. Nous désinfectons les plaies superficielles dans l’eau de mer et c’est vite oublié. De retour à l’auberge, nous rencontrons une pauvre Française habitant au Cameroun. Elle devait retouvé son copain à Manille mais ce dernier étant Cameroun ais et sans réservation d’hôtels le premier soir s’est fait expulsé. Résultat elle se retrouve seule et complètement désemparée. Ça craint...



Pour finir, nous prenons le ferry. C’est en fait un énorme dortoir sur trois étages. C’est assez impressionnant. Surtout, la nuit doit être très longue entre le mouvement du bateau, les coqs et les bébés qui hurlent… Heureusement, nous ne profiterons pas de cette expérience, n’ayant que 3h de trajet, direction Siquijor.


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