One peculiar day in Bangkok


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Asia » Thailand » Central Thailand » Bangkok
September 14th 2008
Published: October 9th 2008
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EN FRANCAIS PLUS BAS

Saying goodbye to lovely Chiang Mai...


One of the most difficult things about leaving Chiang Mai after two weeks, apart from having to bid farewell to all the wonderful friends I have made there, and to the internet cafe guy, and the morning croissant lady, and the Smile Guest House staff, was to repack... The Sunday Market have taken a toll on my budget, but mainly space and weight in my backpack, which could barely contain everything, and when it finally did with some help from above, I could barely lift it to my shoulders on my own... Or how to convert a perfectly manageable 12-kg round-the-world bag into a ridiculous, suitcase-like heavy load you wouldn't even think of bringing for a two-week vacation... (I dare anyone coming to Thailand to do any better, though!!!)

Antiques in Bangkok


On the night bus to Bangkok, I meet Victor, a chatty Asian antiques French dealer (interesting), who has been roaming South East Asia for the past ten years using his rugged backpackers looks to smuggle genuine khmer and other Asian antiques back to France (very interesting indeed, hem). What is interesting about meeting people like this is to see with your own eyes that they do exist, they are real, made of flesh and bones and brains (uuuuh, maybe not much on that last one...), and this one at least was absolutely shameless. So far I have been lucky enough to have met exceptionally great, warm, crazy, funny, sexy, smart, witty, brave, honest, genuinely good people. So I was curious about this one who didn't seem to fit the bill, and as he was reasonably friendly, I decided to follow his path for my only day in Bangkok, instead of racing through touristic landmarks, which I wasn't in the mood for anyways.

We started with a nap and breakfast at a shabby guest house, then a scenic boat ride down the river to a rather quiet part of town where he visited one of his regular stamps and postcards buyer/seller. Thereby I learn that the postcard business is not worth the trouble anymore, but that old prints of Le Petit Journal or similar European publications featuring Siamese royalty could be sold here for five to ten times the price bought in france--which is how Victor started his business in the first place. We then moved on to Chatuchak, Bangkok's largest market, using the brand new air-conditioned subway, in all aspects similar to the Chinese system I experienced in Guangzhou. Victor fills me in on the rate of silver, it's risen so much here over the past few years that even traditional ancient hil tribe jewelry won't bring a decent return on investment. He shows me how to distinguish a genuine antique sword from a fake, balancing the blunt side on the palm of your hand. He explains how he packs his Buddha figures in his backpack so that X-ray machines won't make out the shapes (it is apparently prohibited to take any Buddha representation out of the country, regardless of date or value--which by the way seems weird to me, because I'm sure every single tourist who comes to Thailand brings a Buddha back home, so I have to double check this). He buys a beautiful genuine khmer head and when I ask him what he would do if caught by customs, he calmly answers "Look at me! I look like a broke backpacker. I won't have any trouble convincing ignorant customs officers that this is a cheap fake..."

Speechless, I loose myself in the narrow alleys of the market and buy a bag so I can stuff it with all the girly things I bought in Chiang Mai, leave it in storage, and embark on another night bus bound for Koh Tao, where I am set to meet with couchsurfer Phil to take our first giant stride into the deep ocean...




Dire au revoir au charme de Chiang Maï


L'une des choses les plus difficiles pour quitter Chiang Maï après deux semaines, mis à part d'avoir à dire au revoir à tous les amis que je me suis faits ici, et au type du café internet, et à la dame du croissant du matin, et au personnel de la Guest House du Sourire, c'etait de refaire mes bagages… Le marché du dimanche a fait des ravages dans mon budget, mais surtout pris de l'espace et ajouté du poids dans mon sac à dos, qui pouvait à peine tout contenir, et quand finalement tout a été empaqueté, en poussant dessus bien fort, j'avais bien du mal à me le mettre sur les épaules toute seule… Ou : comment convertir un sac à dos de tour du monde de 12 kg, parfaitement gérable, en une charge ridicule, lourde comme une valise, que vous n'envisageriez même pas d'emporter pour des vacances de deux semaines…(mais je défie quiconque de venir en Thaïlande et faire mieux !).

Antiquités à Bangkok


Dans le bus de nuit pour Bangkok, je rencontre Victor, un Français bavard qui fait le commerce d'antiquités asiatiques (intéressant) qui vadrouille en Asie du Sud-Est depuis une dizaine d'années en utilisant son aspect de routard dégingandé pour trafiquer des antiquités authentiques, khmers et autres, et les faire parvenir en France (très intéressant, vraiment, hum). Ce qui est intéressant dans la rencontre avec ce genre de personnes est de voir de vos propres yeux qu'ils existent, ils sont réels, faits de chair et d'os et de cerveau (eeuuuuh, peut-être pas tant que ça pour ce dernier…) et celui-là au moins est totalement éhonté. Jusqu'à présent, j'ai eu assez de chance pour rencontrer des gens exceptionnellement géniaux, fous, marrants, sexys, élégants, spirituels, courageux, honnêtes, vraiment des gens bien. Du coup, j'étais curieuse à propos de celui-ci, qui ne semblait pas rentrer dans le cadre, et il était plutôt d'un abord aimable. J'ai décidé de suivre ses pas pour ma seule journée à Bangkok, plutôt que de courir les hauts lieux touristiques, ce qui n'était pas, de toutes façons, dans mon humeur du jour.

Nous avons commencé par une petite sieste et un petit déjeuner dans une guest-house miteuse, puis une balade panoramique en bateau en descendant la rivière, vers un quartier calme de la ville où il est allé voir l'un de ses acheteur/vendeur habituel de timbres et cartes postales. Là, j'ai appris que la vente de cartes postales ne vaut plus la peine, mais que de vieilles impressions du "Petit Journal" ou autres publications similaires européennes qui montre des personnages de la famille royale thaïe pouvaient être ici vendues dix fois le prix auquel on peut se les procurer en France - c'est comme ça que Victor a d'abord commencé son business. Puis nous sommes allés à Chatuchak, le plus grand marché de Bangkok, en utilisant le métro air-conditionné flambant neuf, en tous points similaire à celui que j'ai expérimenté en Chine à Guangzhou. Victor me met au courant du cours de l'argent, il a tellement monté ici ces dernières années que même des bijoux traditionnels anciens des tribus des montagnes ne fourniraient pas un retour d'investissement valable. Il me montre comment reconnaître un sabre antique d'un faux, en balançant le côté émoussé sur la paume de la main. Il explique comment il emballe ses statues de Buddha dans son sac à dos, de sorte que les machines à rayons x n'en décèlent pas la forme (apparemment, il est interdit de sortir du pays toute sorte de représentation de Buddha, quelle qu'en soit l'ancienneté ou la valeur, ce qui me paraît quand même curieux, car je suis sûre que chaque touriste qui vient en Thaïlande rapporte une figure de Buddha, il faut que je contre-vérifie cette information). Il achète une magnifique tête khmer authentique et quand je lui demande ce qu'il ferait s'il se faisait prendre par la douane, il me répond calmement "Regarde-moi, j'ai l'air d'un routard de rien du tout. Je n'aurai aucun mal à convaincre un douanier ignare que c'est un faux qui ne vaut rien…"

Je reste muette ; je me perds dans les allées du marché et j'achète un sac où je pourrai fourrer tout l'attirail que j'ai acheté à Chiang Maï, et le laisser en consigne avant d'embarquer sur un autre bus de nuit qui m'emmènera à Koh Tao, où je dois rencontrer le couchsurfer Phil pour franchir notre premier grand pas au fond de l'océan…

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