Pretending to live in Chiang Mai, and loving it!


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Asia » Thailand » North-West Thailand » Chiang Mai
September 13th 2008
Published: September 23rd 2008
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So the first available bed that first night in Chiang Mai might have been cheap, but it wasn't very nice at all (Banana Guest House...), so I start my first day by room hunting and end up at the Smile Guest House, where 225 baths (about 4,50 euros) gets me a light, airy and comfy room, complete with swimming pool and staff who seem to have given the place its name. Once settled in, I indulge into a spa extravaganza: more than 3 hours of pedicure, scrub, aromatherapy massage and facial, which makes me feel like a real city girl again, after three weeks of paddling in the mud...

Coming from Lao, particularly from rural Luang Nam Tha, arriving in Chiang Mai is something of a culture shock. Not nearly as bad as the slap in the face coming to Hong Kong from a lost beach town in Mozambique, but still the feeling of being projected dozens, if not hundreds, years ahead: there are 7-11, Burger Kings, billboards as big as a skyscraper, traffic, pollution, noise, more cars than motobikes (which makes it more difficult to cross the street!)... Yet, the Thais around here are the nicest, warmest and friendliest people, always willing to help, always smiling, little details that make everyday life a simple pleasure...

This feeling of homey comfort, a mix of city life and friendly attitude, might have been one of the reasons I did not feel like sightseeing at all the first few days I was in Chiang Mai. I just walked around, waiting for the decision of what to do with my remaining time in Asia to come naturally to me, enjoying fruit shakes, capuccinos and cheap street food, and even learned how to cook my favourite thai dishes during a day-long cooking course... And after deciding to come back in this region for an undetermined amount of time, I rent a bike for the week, unpack my bag, and sign up for a week-long Thai massage course at the renowned ITM, leaving the decision as to what to do the last two weeks to a later time.

And on Friday, the last day of class, as I am just starting to integrate the movements and the flow, I decide to stay for the second week and learn the full body massage, leaving the last week for some beach time and to try and outcome my apprehension for scuba diving in one of the cheapest and best beginner-friendly dive site in the world, Koh Tao.

Meanwhile, I am pretending to live here, settling down, making friends with the internet cafe guy, the morning croissant lady, even the cash register staff at the 7-11 around the corner, eating 10B pad thai from street food stalls, going to a couchsurfing housewarming party, making a habit of stuffing myself with fresh fruit after class and fruit shakes at the evening market, reading the newspaper by the swimming pool after a hard day's work...

Yes you read right, massage course is a hard day's work: start with one hour of yoga-tai chi warm-up, then two-hour massage demonstration, taking notes, lunch, then between 2 and 4 hours of practice. It is relatively easy to imagine that giving a Thai massage might be tiring, but it's less obvious to understand that receiving one, a fortiori several, while trying to assimilate the routines, is equally exhausting, both mentally and physically. Energy points and lines are sollicited, and many thai massage moves are more of a passive stretching and workout session than one would usually expect a massage to be...

Then, to top things off, there's the partying at night, the jazz club, the reggae bar, the zoe in yellow, the cycling around town, the studying (a bit), the night market and the Sunday market, the late foot massages on the streets, so in the end, even though it was indeed relaxing and restoring not to have to pack and move around for two weeks, it was close to being these were the two most physically tiring weeks of my trip...

After getting myself the tattoo I wanted ("freedom" written in thai, between shoulder blades), properly celebrating my last night in Chiang Mai dancing with my class mates until wee hours of the morning, and doing a little bit of motobike sightseeing on Saturday, I am on the move again, heading South to Koh Tao, two nights on the bus and one day in Bangkok...




Faire semblant d'habiter à Chieng Mai, et adorer ça !


Bien que le premier lit disponible pour cette première nuit à Chieng Mai fût peu onéreux, il n'était pas agréable du tout (Banana Guest House…) si bien que je passe ma première journée à la recherche d'un endroit où me poser pour finir à la Smile Guest House, où 225 baths (à peu près 4,50 €) me procurent une chambre claire, aérée et confortable, avec en plus une piscine et un personnel qui semble être à l'origine du nom de l'endroit. Une fois installée, je me livre au plaisir d'un vrai spa: plus de trois heures de pédicure, exfoliation, massage aromathérapique, soin du visage, qui me fait à nouveau me sentir comme une vraie citadine après avoir patauge trois semaines dans la boue…

En provenance du Laos, et particulièrement de la région rurale de Luang Nam Tha, arriver à Chieng Mai est quelque chose comme un choc culturel. Pas tout à fait aussi dur que la claque que l'on prend en pleine figure en arrivant à Hong Kong en provenance d'une plage perdue au Mozambique, mais quand même avec l'impression d'être projeté des dizaines, si ce n'est des centaines, d'années en avant : il y a des Burger Kings, des 7-11, des panneaux de pub hauts comme des gratte-ciel, de la circulation, du bruit, plus de voitures que de motos (ce qui rend plus difficile la traversée des rues !)…Et pourtant les Thaïs sont les gens les plus gentils, les plus accueillants et les plus amicaux qui soient, toujours prêts à vous aider, toujours souriants, de petits détails qui rendent la vie quotidienne un vrai plaisir…

Ce sentiment de confort, dans la simplicité de l'accueil, ce mélange de vie citadine et de chaleur humaine, pourrait bien être une raison pour laquelle je n'avais pas trop envie, les quelques premiers jours, de visites touristiques dans Chieng Mai. Je me suis juste un peu promenée, attendant que la décision de ce que je ferais dans le temps qui me restait à passer en Asie vienne naturellement ; j'ai pris plaisir à siroter des jus de fruits, des capuccinos et les plats bon marché dans les échoppes de rue, et j'ai même appris à cuisiner mes plats thaïs favoris pendant un cours d'une journée entière…Et, après avoir décidé de revenir dans cette région pour une durée indéterminée, je loue un vélo pour la semaine, je défais mes bagages, et je signe pour un cours de massage Thaï d'une semaine au renommé ITM, reportant à plus tard la décision de ce que je ferai les deux dernières semaines.

Et vendredi, le dernier jour du cours, alors que je commence tout juste à intégrer les mouvements et les flux, je décide de continuer une semaine de plus pour étudier le massage de tout le corps, ce qui me laisse la dernière semaine disponible pour aller a la plage et essayer de surmonter mon appréhension envers la plongée dans l'un des endroits au monde les moins chers et les plus adaptes aux débutants, Koh Tao.

En attendant, je fais semblant de vivre ici, je m'installe, je me fais des copains : avec le type du café internet, avec la dame qui vend les croissants le matin, et même avec l'équipe qui tient la caisse au 7-11 au coin de la rue, je mange des pad thaïs à 10 baths dans les échoppes, je vais à une soirée de pendaison de crémaillère de couchsurfer, je prends l'habitude de me gaver de fruits frais et de jus de fruit au marché de nuit, je lis le journal au bord de la piscine le soir après une dure journée de travail…

Oui, vous avez bien lu, les cours de massage font des journées de dur travail : on commence avec une heure d'échauffement de yoga-tai chi, puis deux heures de démonstration de massage, en prenant des notes ; déjeuner ; puis entre deux et quatre heures de pratique. C'est relativement facile d'imaginer que de faire un massage thaï peut être fatigant, mais c'est moins évident de comprendre que d'en recevoir un, et à fortiori plusieurs, tout en essayant d'assimiler la routine, est tout autant épuisant, mentalement comme physiquement. Les points et les lignes d'énergie sont sollicités, et beaucoup des mouvements du massage thaï relèvent plus de l'étirement et d'une séance d'exercice que l'on ne pourrait s'y attendre d'un massage…

Puis, les choses sérieuses terminées, il y a les soirées, le club de jazz, le bar reggae, le tour en vélo dans la ville, un peu d'étude (un peu, n'est-ce pas) le marché de nuit, le marché du dimanche, le massage de pieds dans la rue, tardif, si bien que finalement, même si c'était relaxant et réconfortant de ne pas avoir à faire et défaire les bagages et bouger pendant deux semaines, celles-ci furent presque les plus physiquement fatigantes de mon voyage.

Après m'être fait faire le tatouage que je voulais ("liberté", "écrit en thaï, entre les omoplates), je fête ma dernière nuit à Chieng Mai en dansant avec mes compagnons de l'école jusqu'au petit matin, je fais un petit tour en moto samedi, histoire de voir au moins quelques temples, et je suis de nouveau sur le départ, pour aller au sud à Koh Tao, avec en prévision deux nuits en bus et une journée à Bangkok…

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