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Published: January 27th 2008
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French connexion in Bangkok
Days 10 to 11
Un dernier réveil matinal a Samui. Nous avons booke la veille, non sans mal, un bus pour Bangkok ou on doit retrouver le reste de la troupe qui arrive dans la nuit. Un pick-up est censé venir nous récupérer au bungalow vers midi, et on doit arriver le demain vers 4h du mat' a Kao San Road, c'est tout ce qu'on sait de l'organisation du voyage, une fois n'est pas coutume. A 12h45, pas de trace du pick-up, l'accueil de l'hôtel interpelle un taxi d'urgence. Samy Naceri n'aurait pas fait mieux. Quand ça passe a 2 ça passe a 3. On ferme les yeux de temps en temps mais on arrive avant le départ du bus. Mission accomplie Mr cab driver.
On nous colle le billet de bus (un autocollant) sur le tee-shirt. Avec ça on est arme pour parcourir la Thaïlande. Pourquoi faire complique? Le bus n'a visiblement pas été nettoyé depuis son dernier trajet. La question étant, a quand remonte ce dernier trajet? On évite les couches sales et les restes de sandwich et on s'installe a l'avant avec les bonzes. Le bus embarque dans un vieux chalutier, possiblement
vendu par l'armée kazakh dans les années 20. Le bateau commence a déverser ses litres de mazout et c'est reparti pour une virée en bateau dans le golfe de Siam. On s'installe sur le pont mais Jib comprend vite que ce n’est pas le meilleur endroit pour faire la sieste. Je tente le coup, coco tape dur mais on ne l’a pas beaucoup vu depuis notre arrivée donc autant en profiter. Leçon du jour: le soleil n'est pas toujours ton ami dans ce pays! Je ressors de la traversée avec un bon mal de crâne.
On garde le même bus jusqu'a Surat Thani, a quelque chose comme 100 bornes dans les terres. On nous dépose dans un 1er bouiboui d'agence de voyage. On commence a connaître le process... 1 casse-dale, 2 heures d'attente, et vla t'y pas que c'est une carriole qui vient nous récupérer. Ben merde, on va quand même pas rouler jusqu'a Bangkok dans cet engin. Non bien sur que non, le truc c'est que Surat Thani est une plaque tournante du tourisme, sans avoir pour autant d'attrait particulier. Il faut donc faire vivre toute la population du coin en multipliant le nombre d'étapes dans les petites
agences de voyage qui font aussi office de restaurant. Pfiffiiou, pourquoi faire simple? On se repositionne sur le trottoir, a mater les chiens errants. Très peu ont encore leurs 4 pattes. Il fait pas bon être chien dans la région et moi je n'ai qu'un conseil a leur donner. Filez à Ko Tao!
Enfin le bus, ouf. On est parti depuis 8h et on n'a pas du faire plus de 150 bornes. On zieute John MacLane lyncher 2/3 méchants dans Die Hard 4 avant de sombrer. Réveil comateux a Bangkok, dans un snack bar pour oiseaux de nuit de Kao San Road. Il est 6h du mat', on ne va pas aller réveiller les copains si tôt. Un gros petit dej', un, deux, trois cafés.
Renseignements pris sur les horaires des trains pour le nord du pays, on grimpe dans un tuk tuk, direction la guesthouse. On pense bien tirer Fred et Gui du lit mais on les trouve sur le bord de la route. Ca fait drôle de les retrouver la, a 10 000 bornes de chez nous. On trinque autour d'un café, et c'est reparti pour un tour de tuk tuk. Un big buddha par ci,
un lucky buddha par là, what a buddha ! Un wat par ci, un wat par la, what a wat! On rencontre un frenchie habitue des lieux. Il nous explique what is a wat. Ca fait plaisir de visiter sans se sentir con à rien comprendre. Il nous donne aussi quelques bonnes adresses et quelques filons business... C'est la semaine du roi en Thaïlande, a savoir qu'aucune taxe ne s'applique dans le pays, même a l'export. Ce mec se paie 6 mois de vacances par an grâce a ça, en achetant des bijoux et en les revendant en France. Ca résonne dans mes zoreilles, pas que les miennes d'ailleurs, celles du Jib aussi. La vie est une prise de risque, et le mec a l'air sérieux et digne de confiance. Ni une ni deux on fonce dans la bijouterie qu'il nous a indique, nous assurons du sérieux de la boutique et repartons avec le compte en banque a sec, mais avec un saphir chacun, qui nous attendront au chaud dans le coffre de la bijouterie. La boutique pousse le vice jusqu'a nous mettre a disposition une voiture pour le reste de la journée, avec une charmante employée aux manettes. Rock
& Roll, 4 américains dans le 4x4. Une bonne bouffe le long du fleuve, un tour en bateau dans Bangkok, une visite d'un marché. Vu qu’on n’est pas vraiment le genre de clients chiants, la mameselle en profite pour faire ses courses. Ca ressemble a un jour de conge pour elle, ce qui lui en fera 11 dans l'année au lieu de 10. On hallucine sur les étalages de bouffes. Des foies, des intestins, des cervelles. Des anguilles, des serpents, des grenouilles, des sauterelles. Le tout en plein caniard et dans une odeur indéfinissable. Je suis content de quitter l'endroit. De toute façon il est temps de prendre le train pour Chiang Mai.
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