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Published: August 13th 2016
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ROAD TRIP 5ème étape : Dumaguete
Après avoir trouvé une auberge/hôtel très sympa et en plein cœur du centre-ville, nous faisons un tour dans la ville. Dumaguete est la capitale de la province du Negros oriental. C'est la plus grosse ville de l'île de Négros. Nos pas nous amènent à un centre de souvenirs artisanaux (selon le Lonely planet) excentré. Pour nous, c’est surtout une perte de temps.
1er JOUR : Cascades Le jour suivant, c’est parti pour une expédition dans les terres pour voir des cascades. Il n’y à plus un scooter disponible en ville donc nous ferons jeepney + tricycle avec un chauffeur adorable.
Les premières chutes d’eau, les Cassaroro Falls, valent le détour avec une hauteur de 15m de haut et une piscine naturelle. En revanche, il faut les mériter. Le chemin pour y accéder consiste en 335 marches et le suivi d’un sentier rocailleux et glissant pendant une vingtaine de minutes. La remontée est dure pour Marion qui, je cite: “Parfois, je hais ce pays”. Heureusement les cascades suivantes ne nécessitent pas autant d’efforts.
Sur la route, plein de jolies petites bourgade et de cocotiers, on linge une rivière
donc très sympa et surtout la région est volcanique donc on voit le souffre.
Les secondes cascades sont également sympa car teintées de rouge par le souffre et bien aménagées. Les sources d’eau chaudes quelques kilomètres après nous offrent un bain relaxant. Nous n’y resteront pas longtemps car avec le souffre, les vêtements deviennent teintés. Le maillot de bain blanc de Marion n’y survivra pas. De retour à Dumaguete, achat de souvenirs puis nous assistons à un cours de taekwondo en plein air, sur la place centrale avec un petit concert en arrière fond : parfait pour finir la journée.
2ème JOUR : Les Twin lakes Cette fois ci nous avions réservé un scooter la veille pour ne pas être prises de court. Nous nous rendons donc aux Twin lakes. Comme leur nom l’indique ce sont deux lacs qui se touchent quasiment. La route est assez pentue et Marion loin d’être rassurée. Heureusement, la vue compense. Des hauteurs, le panorama sur la mer est splendide avec de l’autre côté, les montagnes et leurs cultures et palmiers. Limite, la route est plus belle que les lacs qui se révèlent être une déception. Ces derniers n’ont rien d’extraordinaire surtout
qu’il manque le petit rayon de soleil pour les embellir. Là encore, nous nous rendons compte combien la France à offrir en matière de paysages. Après une marche d’une heure, nous retournons sur Dumaguete. Par hasard, nous entendons des clameurs provenant d’un stade. Je comprends que des combats de coqs s’y déroulent donc nous profitons de l’occasion pour aller les observer. C’est en effet une tradition philippine l’arène est pleine à craquer avec 99% d’hommes. Nous faisons tâche....Les Philippines sont l’un des rares à avoir légalisé ce « sport », vieux de 6 000 ans, devenu une industrie qui brasse des milliards de dollars. Les combats de coqs sont appelés « sabong » en Tagalog et plus de 2500 stades sont dévoués à cette activité. Chaque année, plus de 30 millions de coqs sont tués lors des combats. Compte tenu de la nature agressive des animaux, les combats durent généralement moins d’une minute (souvent même moins de 30 secondes).
Concernant le déroulé des combats, les deux ”maitres” approchent les coqs l’un de l’autre pour les exciter et présenter leurs volailles à tout le monde. Ensuite vient le temps des paris. Les spectateurs commencent à hurler dans tous les sens,
s’apostrophant à l’aide d’une gestuelle très complexe. En fait, ils cherchent d’autres spectateurs avec qui parier. Seuls les plus gros paris (pouvant parfois atteindre des milliers d’euros, nous ne verrons que des centaines) sont faits sous l’œil de l’arbitre. Sinon tout le monde se débrouille ce qui mène à une monstrueuse cacophonie. Ensuite, le combat est lancé. Lorsqu’un des deux coqs semble ne plus bouger, l’arbitre le jette trois fois au sol. S’il bouge, le combat reprend sinon le coq à terre a perdu. Après le combat, si celui-ci n’est pas déjà mort, il est présenté au « chirurgien de l’arène », qui recoud les blessures avec de l’aiguille et de la ficelle. Au cas où il peut sauver le coq, il reçoit environ 4 euros. S’il ne parvient pas, l’animal est amené au boucher, également dans l’arène.
Au final, même si l’expérience n’est pas franchement « animal-friendly », nous sommes contentes d’y avoir assisté car ça fait partie de la culture locale. Nous nous rendons ensuite au mall pour acheter un livre à Marion et tester les « piaya » chaudes à l’ube, notre péché mignon. Les piayas sont en fait un pain plat sans levain (à l’azime)
rempli de sucre ou d’ube dans notre cas. Plus spécifiquement, la pâte est remplie avec un mélange de sucre de canne et sirop de glucose (ou ube) . Elle est ensuite aplatie avec un rouleau à pâtisserie, parsemé de graines de sésame et cuite sur une plaque chauffante. Bref, c’est un délice et nous en abusons.
3ème JOUR : Apo island Pour notre dernier jour complet ensemble, nous avons réserve un tour autour de l’île d’Apo pour faire du snorkelling et surtout voir des tortues. Même si le ciel n’est pas bleu azur, le temps n’est pas horrible nous permettant de profiter des 1h de bateau pour atteindre l’île. Nous discutons également avec des Français déjà rencontrés à l’auberge.
Sur la journée, Au nous ferons trois stops. Le premier est le plus mémorable car les tortues sont de la partie. Nous nageons avec elles, seules au monde. Nous avons même l’impression qu’elles jouent avec nous, nous attendant et repartant dès que nous sommes à moins de quelques mètres. C’est juste extraordinaire. Les deux autres sont plus centrés sur les coraux. Il est vrai que ces derniers sont assez beaux mais nous n’y sommes pas très sensibles. Les
poissons autour nous divertissent un peu, surtout pour Marion qui tombe amoureuse de Némo.
Comme l’eau était assez froide et le courant parfois fort, nous nous rendons au Mac Do pour redonner à notre corps un peu d’énergie. Il faut bien l’admettre, parfois, rien ne vaut un bon Big Mac 😉 .
4ème JOUR : les chemins se séparent Durant la matinée, nous règlons les derniers détails du voyage (souvenirs, cartes postales…). Le plus dur est de faire nos sacs sachant que je laisse à Marion pas mal de choses. Finalement, Marion ne se sentant pas très bien et restant dans la chambre, je décide de partir un peu plus tôt direction Bacolod, mon dernier stop aux Philippines, ne pouvant rien faire de plus. Je laisse donc Marion en espérant qu’elle soit en forme pour son avion demain. Je la revois dans un mois 😊.
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