Le mont Misère


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Asia » Japan » Miyagi
October 2nd 2018
Published: October 10th 2018
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Que fait-on ce matin qu'on s'est dit en se levant de bon pied.Eh bien on va au Mont Misen,lequel se trouve sur l'ïle de Myiajima où nous sommes débarqués hier en début d'après midi.

N'écoutant que notre courage nous chaussons nos meilleurs souliers de randonnée:en ce qui me concerne mes vieilles sandales toutes "slaques"qui foutent le camp à chaque pas et Soso ses beaux souliers noirs achetés trop petits mais devenant chaque jour un peu plus grand puisque le gros orteil s'y sentant à l'étroit se pointe désormais le bout du nez dehors,à la recherche d'air frais et surtout d'espace.

En route nous amorçons une pente douce en direction du "ropeway"qui s'avère être une télécabine débrayable tout ce qu'il y a de plus moderne avec bar incorporé,toilette Toto et siège chauffant,assorti(ben quoi !!!l'hiver Arthur tu veux pas te les geler ,ça peut être souffrant les engelures aux cul)

C'est pas vrai ce qu'il raconte ?,,,?dis Charlotte??

Y a pas de toilette dans une télécabine!!

Bien sur que non Gilbert y a pas de toilette dans les télécabines même si cabine et cabinet "de toilette" c'est pas très éloigné,mais tout ça tient à l'omniprésence des Totos qui sont partout et qu'à la longue mon imagination en présume même dans les endroits les plus inattendus.

En route nous croisons un arrêt d'autobus qui,oh agréable surprise dit sur l'affiche qui en détermine l'emplacement nous ammener au pied du téléphérique.Nous y montons avec grand plaisir lequel disparait quand une seconde affiche nous indique que l'embarquement se fait au sommet d'un escalier d'une centaine de marches que nous entammons sans trop d'empressement,histoire de ménager nos montures.

Il s'avére cependant que les marches ne sont pas trop abrutes et plutôt bien concues ce qui en facilite l'ascension.

En un rien de temps nous intégrons la cabine qui s'enclanche aussitöt sur le cable d'entrainement et nous voilà suspendu au dessus d'une forêt sillonné de torrents qu'on entend gronder à plus de cent mètres.Heureusement qu'on l'a pas emprunté pendant le typhon car c'eut eté moins enchanteur et plus valseur.

Arrivé en haut nous nous aglutinons avec tous les autres touristes que nous sommes devant un grand paneau expliquant les chemins nous conduisant aux divers sites à visiter pour la plupart des temples en trop bon état pour ne pas avoir été reconstruit avec l'argent de l'Unesco qui d'ailleurs ne devrait pas tarder à faire faillite avec toutes les prises en charge qu'effectue l'organisme dédié à la protection du patrimoine mondial.

Deux choix s'offrent à nous:l'un consiste à redescendre à pied(une toute petite balade ni trop longue ni trop ardue)en direction de la première station du téléphérique et à l'emprunter pour effectuer le reste du trajet bien pénard dans la cabine avec tous les services,??

bar,toto,,,,,?.!.

Non mais c'est pas vrai,c'est une véritable obsession que ces machins totos.

Bon ça va je n'en parle plus,promis,n'empêche que!!!..

L'autre choix,plus sportif et donc un peu plus physique nous appelle davantage.Après tout nous sommes au sommet de notre forme puisque depuis bientôt 4 semaines nous nous tapons une moyenne de 5 à 7 km par jour et nous en portons très bien et par surcroit il s'agit d'une descente,constituée de sentiers et de marches aménagées par palliers pour en faciliter la descente.Nous n'hésitons même pas et dévalons la première volée avec l'enthousiasme de jeunes scouts à leur première sortie printannière.

Il descend tout droit et de palier en pente douce qu'elles étaient au départ,les marches se racoucissent,deviennent plus à pic,inégales et plus hautes au point où je me demande si les sauter ne serait pas mieux indiqué pour ménager nos pentures et amortisseurs qui

déjà gémissent et craquent de façon inquiètantes.Sollicités de façon constante et sans répis nos molets et "cuissots",malgré les arrêts fréquents que nous effectuons marquent des signes de fatigues évidents et ces petits muscles que nous croyions entraînés par la marche se gonflent de toxines douloureuses.

Nos jambes sont agitées de tremblottements incontrolables et de spasmes musculaires particuliérement douloreux et même si nous ralentissons la cadence,nous commencons à souffrir le martyr(comme disait ma grand-mère en parlant de ses rhumatismes).

Et nous n'apercevons toujours pas la fin de ces maudites marches??!?i

C'est qui qui a eu l'idée fantaisiste de descendre à pied que je me dis en cherchant un bouc émisssaire??,Peux pas être moi qui suis un paresseux notoire.

Cela fera demain trois jours que nous avons effectués cette descente aux enfers de 2.7km et 1775 marches et nos petits muscles n'en sont toujours pas revenus.

Heureusement que nous ne les avions pas montées.

















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