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Published: October 7th 2018
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Le mont Goya,situé à une centaine de km d'osaka fut à une certaine époque peuplé de 50,000 habitants.De nos jours il ne reste que 117 temples où se dèversent quotidiennement des hordes de touristes bigarés venus chercher,pour un jour ou deux, l'illusion de la paix et de la sérénité.
Les vivants sont peut être disparus mais les morts qui ont tendance à être plus sédentaires y sont légions.
Il y aurait dans le cimetière du mont Goya,qu'on devrait plutôt qualifier de nécropole,plus de 200,000
scépultures datant de plus de 800 ans dont celle de cette nonne boudiste ne mesurant que 90 cm dont la pierre tombale porte l'inscription de 1375 comme date de son décès.
Ces lieux magiques,où le grandiose et le gigantisme s'impose avec dignité et respect dégageant une atmosphère qui ressemble à celle d'Angkor Thom au Cambodge,lieu de tournage du film "The tomb raider"lieu où la nature reprend se place avec force et douceur.
Comme s'il avait fallu protéger l'âme des défunts des maléfices de l'au delà une voute immense,constituée de cyprès,de pins et de cèdres à la mesure des plus hautes cathédrales tissent une toile protectrice au dessus des tombes procurants à leur
défunts le repos que requiérent leur âme.
Le vent qui siffle entre les aiguilles de ces arbres magestueux composent une douce mélopée,accompagné pour ce faire par l'eau qui sillonne entre les pierres sous forme de ruisseaux,canaux et accessoirement de pluie les jours où mère nature se sent disposée à prêter un talentueux musicien à cet orchestre descendu du ciel.
Une image vaut mille mots,dit-on,mais dans ce cas-ci même les images ne rendent pas justice à la beauté des lieux.
Presque tous ceux qui auront un tant soit peu voyagé auront visité le cimetiére du Père Lachaise à Paris mais rien de comparable à cet amas de pierres toutes de guingois,recouvertes d'une mousse soyeuse et abondante,une sorte de ville fantômatique où la présence d'elfs et de licornes n'étonneraient pas dans ce décor digne d'Avatar.
Tout dans cet endroit contribue à créer un climat de mystère et l'avoir visité sous la pluie y a ajouté une dimension musicale inespérée.C'est comme si un orchestre de centaines de musiciens s'étaient mis à improviser sur un thème connu,une sorte de jazz céleste,où l'alternance des solos selon les élans de chacun cré une trame sonore toujours renouvellée.
Habituellement quand on visite
un endroit la dernière chose qu'on souhaite c'est de le faire sous la pluie mais dans le contexte ce fut une chance inespérée que de pouvoir s'imprégner du mysticisme des lieux dans de telles conditions.
Nous l'aurions fait la nuit que c'eut été encore mieux,nous a-t-on dit,mais bon peut être ne faut-il pas défier le sort de façon aussi téméraire.
Sait-on jamais .
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Cécile Eas
non-member comment
La nécropole
Marcel, tu nous fais planer, un vrai poète ! merci de partager ces moments extraordinaires avec nous!