Le chef chauffeur


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Asia » Japan
September 26th 2018
Published: September 30th 2018
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Sonia nous avait trouvé un restaurant inspirant.Les photos du menu nous ayant mis l'eau à la bouche,nous avons décidé sans autre hésitation de réserver afin de s'y rendre le jour même.

Comme notre japonais est très approximatif nous descendons réclamer de l'aide au préposé à la réception (qui en nous appercevant essaie de battre en retraite dans le bureau derrière le comptoir mais manque de peau il est repoussé à l'extérieur par son patron lequel ne veut en aucun cas faire face à ces deux étrangers aux manières grossières et parlant une langue barbare),le tout afin que celui-ci s'occupe de notre réservation en nos lieux et place.

Notre japonais est peut être approximatif mais son anglais l'est encore plus .

"arigato gozaimasu nous dit-il en amorcant un profond salut qui ressemble davantage à une manoeuvre d'évitement qu'à une marque de politesse

"What do four ya" nous dit-il

"What did you say "qu'on lui répond

Il sort son téléphone à qui il parle en japonais lequel sensé traduire dans notre langue barbare nous renvoi

"What can do you"

Pour ne pas être en reste Sonia sort le sien et lui montre le restaurant sur l'écran dont le nom et l'adresse apparaissent en japonais.

"Reservation,2 person,7h.???ok,,?

Hai,hai qu'il répond avec un petit salut très sec tout en plongeant le nez vers le clavier de son ordinateur d'où il amorce avec entrain une longue "pitonade"avec un doité tel qu'on en conclu qu'il a du faire "L'école de secrétariat provincial".

Au bout de quelques allers retours entre l'ordi et le teléphone il finit par attrapper ses écouteurs de téléphone,les ajuste à ses oreilles,les réajuste non satisfait de leur position,attrappe le clavier du téléphone mais dans la manoeuvre il déplace les écouteurs et on est

reparti pour le grand jeu.Comment ont-ils pu bàtir la 3ième plus grande économie mondiale avec autant de tataouinage.

Vingt minutes plus tard nous avons une réservation et nous sommes sur le trottoir à la recherche d'un taxi.

C'est qu'il se font rares et que ceux qu'on déniche sont ou occupés ou désintéressés ou rentrent à la maison déguster un "ramen" que bobonne leur a amoureusement préparé en passant toute la journée à faire clapoter ses sandales de bois derriere le comptoir de cuisine.

Un brave enfin s'arrête et nous ouvre la porte arrière gauche(ne pas oublier que les jaunes des iles" japoniques",?,, conduisent à gauche.!!?.,çà fait bien non les iles japoniques,suis étonné que personne n'y ait pensé) nous dit de monter en nous défilant une série de "hai,hai,hai,hai en raffale,accompagné de brefs saluts.

Mais alors là çà se complique,car le mec il ne comprend ni "yes ni no",on lui tend la carte avec l'adresse en japonais et il ne semble toujours pas trouver l'emplacement des lieux.On s'impatiente et j'ai le goût de lui faire sauter la casquette et les gants blancs des fois que dénudé il saisirait plus vite mais je m'abstient car Soso me fait valoir que si je l'énerve nous risquons de sécher sur place.

Il finit par prendre la direction de "himechi station et du stone museum" et ce malgré mes protestations car je comprend qu'il veut nous ammener à la station de train alors que je sais pertinemment que le resto se trouve à l'opposé.

J'ai cependant oublié de lui demander à quelle distance se trouvait le resto.5000 YEN plus tard j'appris que l'établissement se trouvait à 17 kilomètres et que le tarif du retour à moins d'un miracle serait le même.

"Nature",c'est le nom du restaurant, se trouve quasiment installé dans les entrepots d'un musée dont personne n'a entendu parler et fait face à une grotte à usages mutiples,puisqu'on semble y célébrer des mariages, y tenir des cérémonies et accessiorement peut être y conduire quelques recherches.

Dans une alcôve pratiquée dans un mur de béton très armé on a aménagé une cuisine camouflée par des paravents qui n'ont rien de japonais mais d'où le chef sort des petits délices d'inspiration japonaise avec une touche française.

Le temps file et toute bonne chose ayant une fin il faut bien demander l'addition ce que nous faisons avec le sourire même s'il n'accepte pas les cartes de crédit.

Vient ensuite???est ce avant ou après les petits fours(qu'il prononce les "petites four") la question du retour et nous demandons à notre chef tout en le "congratulant"sur ses talents et réussites de nous appeler un taxi car bien sur 17 kilometres çà n'usent pas que les souliers mais aussi nos vieux corps qui après le 10 Km dèjà parcourus en journée ne sauraient s'en taper 17 autres sans s'effondrer .

Il retourne derriere son paravent d'où je peux l'apercevoir gesticuler et recomposer numéros après numéros ,en apparence sans succès.Confirmant mes appréhensions il s'extrait finalement du paravent et tout penaud il nous avoue être incapable de trouver un taxi qui consente à venir nous cueuillir.

Je commence à penser que nous n' aurons peut être pas d'autre choix que d'utiliser les tatamis roulés dans un coin de la salle à manger pour y passer la nuit quand notre gentil chef nous revient avec la solution miracle.Si nous consentons à attendre qu'il complète son service soit 30 minutes il nous raccompagnera lui même à notre hôtel.

Evidemment nous sommes ravis d'apprendre que nous éviterons l'inconfort du tatami si exotique soit-il,mais pour faire chic nous nous laissons tirer l'oreille......non non ,nous ne pouvons pas accepter,tout çà est de notre faute,nous aurions du être plus prudent et assurer notre retour et bla bla bla en espérant qu'il insiste....

Ja vais lui offrir de le payer que je confie à Soso qui m'implore de n'en rien faire

Ils sont tellement fier,ferme là et à l'arrivé,ile sera toujours temps de lui offrir des"pesos".

L'instant d'après nous sommes installés à l'arrière d'un van spacieux et le chef/chauffeur démare en trombe dans un petit chemin de la largeur d'une "trail" d'orignal.

C'est alors que nous remarquons qu'il "watche à la tv "une émission consacrée à la cuisine comme il en existe de centaines dans ce pays dont le principal intérêt est la bouffe.

C'est le cas de le dire "ils en mange.Pas étonnant qu'il existe 325 restaurants étoilé michelin à Tokyo et 160 à Kyoto


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Beppu est reconnu pour c’est coucher de soleil.Beppu est reconnu pour c’est coucher de soleil.
Beppu est reconnu pour c’est coucher de soleil.

Malheuresement c’est une photo d’une photo parce que le soleil n’était pas au rendez vous.


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