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un peu contre notre volonte, nous avons du prolonger notre sejour a Hampi...d'un cote, on s'y sent vraiment bien dans ce petit village calme et oublie en cette saison et donc cela ne pose pas un vrai probleme d'y sejourner quelques jours de plus. Mais de l'autre cote, on se serait bien passe...enfin, surtout Michy, je pense...de la fievre thyphoide qui accable ce petit coeur de maux de tete infernaux. Et comme un trajet de 10h en bus, c'est deja assez penible en soit, on n'allait pas y ajouter le mal di tiesse.
Bien decide a explorer le nord aussi bien que nous avons decouvert le sud...encore que 3 mois en Inde nous donnerons a peine l'occasion d'en effleurer la surface, c'est un pays pour lequel meme 2 ans ne suffirait pas entierement...nous avons pris le bus de nuit a Hospet. Il s'en ai fallu de peu pour que nous partions a l'oppose de notre destination. En effet, a moins de voyager avec les compagnies privee en bus de luxe, il n'y a que rarement moyen de reserver un siege sur les bus gouvernementaux, plus connu sous le nom d'ordinary bus...ce qui, dans le cas d'une destination populaire, genere en
Indian feet like
This is what happens when you've spent 4 months in Asia with sandals general un mouvement de foule assez violent a l'arrivee du bus afin de trouver un siege. Nous attentions sagement notre bus lorsque a l'heure prevue, un bus se pointe et tout le monde se jette dessus. Ni une ni deux, pensant qu'il s'agit du notre, on se jette dans la cohue et je parviens a securiser deux sieges...on s'installe, case les sacs comme on peux, mais un doute me vient alors et pose LA question aux personnes pres de moi: ce bus va bien a Hyderabad, hein? Reponse: non, non, pas du tout!!! Urgence, le bus est en train de quitter la station, nous devons descendre et celui-ci est absolument bonde. Avec les sacs comme bouclier, nous nous frayons un chemin jusqu'a la porte et sautons en marche pour voir arriver calmement notre bus et personne se jetter a bord...Banzai choucroute.
Le trajet ce passa beaucoup mieux que la derniere fois et nous avons meme pu fermer l'oeil une minute ou deux :D ...A Hyderabad, pas de repit avant d'obtenir notre ticket de train pour Varanasi. Heureusement la gare possede un guichet pour touriste ce qui permet de reduire monumentalement le temps d'attente, mais surtout de pouvoir reserver un
ticket un jour a l'avance sur le quotat touriste (option impossible avec les ticket normaux...les trains sont full parfois des semaines a l'avance)...seulement il s'est avere que l'employe du guichet avait decide de se la jouer en mode emmerdeur et tenait imperativement a se faire payer en dollar...car d'apres lui, les touristes ca a des dollars. Bien sur, cela coule de source comment n'y ai-je pas pense plus tot!!!! coup de bol, signe du destin, je ne sais pas, mais la famille a derriere nous dans la file revenait justement des USA et avait encore quelques billets en poche, qu'ils ont gentiment accepte de nous echanger.
Ayant trouve un hotel, Michy a pris un peu de repos pendant que mes ptites guibolles m'emmenait un peu au hasard des rues de cette grande ville. Pas grand chose a en dire, Hyderabad est une metropole hyperactive, surpeuplee, avec une touche humaine malgre tout. Une rencontre avec un journaliste me vaudra peut etre une photo dans le journal local, mais j'attend toujours de ses nouvelles.
Les 28h heures de train qui ont suivi le lendemain furent longues et chaudes...tres chaudes. Nous avons bu plus de 12 litres d'eau sur ce laps
de temps sans pour autant sentir le besoin de visiter les toilettes (qui de toutes facons sont a eviter jusque l'urgence) tellement la sueur degoulinait a grosse goutte. Une fois de plus, le trajet fut partage en agreable compagnie d'une famille indienne et un jeune etudiant en vacances...pour ca, rien ne vaut le train.
Varanasi...la ville la plus sacree d'inde est probablement aussi une des plus sales. Le quartier autour des ghats est sur-construit, a un point tel que les batiments se touche presque de tout cote, laissant a peine la place pour de minuscules ruelles dans lesquelle une foule se deplace en permanence...Certains portent un corps a la cremation, d'autres se preparent pour un bain dans le gange sacre, les touristes essayent de ne pas se perdre et un bon nombre de locaux tentent de nous emmener chez lui afin de nous montrer ce qu'il vend. La ville est dans un chao quasi perpetuel, mais le genre de chao dans lequel il est encore agreable de se fondre quelques heures, jours durant. On finit par se prendre au jeux...et puis les possibilites de photo sont infinies, un vrai paradis.
deux jours durant, je me suis perdu dans
cette masses de pelerins rencontrant un peu tout le monde, un maitre masseur, des familles devouee a anouman, un barbier, un charmeur de serpent, des jeunes etudiants en vacance heureux de pratiquer l'anglais...la liste est longue, mais j'en ai profite jusqu'au bout et maintenant il est temps de se mettre en route pour Agra et le Taj Mahal
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