Hampi


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November 18th 2008
Published: November 23rd 2008
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18/11/2008

Nous avions décidé de partir aujourd'hui pour Badami mais changement de programme hier soir en concertation avec le groupe intéressé, nous repoussons d'un jour. Du coup, à 6h du mat', nous voilà levés pour une dernière séance de bloc à Hampi. Pas mauvaise, d'ailleurs. Flo a sorti pas mal de problèmes. Elle commence à bien accrocher.

17/11/2008

Le temps semble s'améliorer, du moins il ne pleut pas. Mais la séance d'escalade s'averera très chaude et moite à cause de d'humidité.


16/11/2008

A notre grande surprise, il pleut à notre réveil.
A la gare des bus, un chauffeur de rickshaw insiste pour nous emmener à Hampi. Après qu'il ait divisé son prix par deux, nous finissons par accepter.
Il pleuvra toute la journée. Mais ça nous repose. Nous restons avec nos amis retrouvés à boire, manger et à jouer aux cartes toute la journée.

15/11/2008 retour à Hospet

Journée horrible. Plus de 10 heures de bus. On se croirait dans char d'assault à Bagdad ou dans un camion du Paris-Dakar. Parfois les secousses sont si fortes que l'on décolle de 40 cm du siège. Sans exagérer ! Flo en avait presque des ampoules aux mains à force de serrer les barres d'appui.
Nous arrivons à Hospet trop tard et surtout trop éreintés pour aller jusqu'à Hampi. Nous n'avons plus un sou en poche et, malheureusement, les distributeurs nous jouent des mauvais tours, histoire de rajouter à notre épuisement nerveux. Nous finissons par avoir le dernier mot, après avoir observé le même probleme avec des locaux. Il faut insérer la carte, puis la retirer immédiatement. Curieux.
Enfin, nous descendons dans un hôtel au hasard, plutôt correct, avec resto.

14/11/2008 Halebid

Comme toujours, nous trouvons immédiatement un bus qui part dans les minutes qui suivent. Direction Halebid. Nous arrivons à 9h. Le soleil est encore assez bas pour renvoyer une superbe lumière sur le temple de Hoysaleshera. Une merveille du XI ème totalement sculpté dans la pierre, avec des détails impressionnants. Éléphants, lions, guerriers, musiciens, danseuses, dieux et déesses. Un travail de titans.
Plus tard, nous rejoignons Belur, qui affiche un temple de la même sorte, entouré de remparts.
Hassan, en revanche, est une ville sans intérêt. Les villages en campagne sont plus agréables, même si on nous regarde souvent comme des extra-terrestres.

13/11/2008 Shravana Belagola

Nous sortons à 7h30 pour le petit déjeuner et pour être à 8h30 à l'ouverture du deuxième palais, beaucoup plus modeste. Nous attendons 30 minutes (nous ne sommes pas les seuls) avant de découvrir que l'entrée se fait par derrière. L'intérieur est en fait un musée exposant tout et n'importe quoi, notamment de belles peintures et instruments de musique. Le palais en soit, n'a aucun intérêt. Mais pour une fois, nous avons payé le même prix que les indiens. La plupart du temps, ils affichent clairement « entrée 10 rp / foreigners 100 rp ». Ca énerve un peu, même si pour nous, ça reste raisonnable.
Vers 11h, nous repartons en bus, direction Shravana Belagola où nous allons gravir un bon nombre de marches avant de pouvoir admirer la statue de Gomateshvara, haute de 17m et veille de plus de 1000 ans.
De là-haut, on a une très jolie vue sur le paysage environnant constitué à 90% de cocotiers. Mais aussi de bananiers, de blocs de granite dispersés et sur la colline en face, un temple.
Nous remontons dans un bus pour Hassan où nous passerons la nuit.
A Hassan, impossible de trouver un resto, incroyable, mais vrai. D'habitude, en Inde, il n'y a pas de problème pour trouver à manger. Nous regardons dans notre guide et demandons à un rickshaw de nous y emmener. Il nous dépose devant et s'en va, alors qu'il a bien vu comme nous qu'il était fermé. Nous nous retrouvons comme deux imbéciles mais en marchant encore un peu nous arrivons à un hôtel qui fait aussi restaurant. Enfin !

12/11/2008 Mysore

Nous reprenons un bus pour Mysore. Un peu plus de 3h de route, mais nettement meilleure que Hampi-Bangalore. Arrivés vers 11h à Mysore, nous cherchons le Parklane hôtel indiqué dans le Outarde comme bien et pas cher. Bien au contraire, on nous annonce des tarifs bien plus élevés mais décidons malgré tout d'y rester une nuit et de profiter d'un peu de confort : clam, TV, restaurant, sdb claire et plus clean que d'habitude...de temps en temps, ça fait du bien. A deux pas, il y a une sorte de cantine en annexe à un autre hôtel Nous y mangeons pour un euro à deux. Puis nous passons l'après-midi à visiter le palais du Maharaja, vraiment somptueux, digne des mille et une nuits. L'intérieur nous laisse bouche bée. Du marbre, des vitraux aux couleurs vives, des portes en bois de rose sculptées, d'autres en argent, incrustations d'ivoire...des dorures partout. Le tout au milieu d'un grand jardin apaisant. Un joyau !
Nous décidons de rentrer à l'hôtel après avoir pas mal marché aussi bien à l'intérieur du palais qu'à l'extérieur. En rentrant, nous goûtons au jus de canne à sucre que l'on vend dans la rue. Délicieux. Nous passons devant un cinéma. L'Inde en compte énormément, souvent produisant des Bollywood, mais cette fois c'est James Bond qui est à l'affiche. Nous irons à la séance de 16h30. Une grande salle. Beaucoup de monde. 1 euro pour une place au balcon. Rassurés de constater que le film est en anglais et non en Indi, nous sommes vite déçus de réaliser l'un comme l'autre que...nous ne comprenons rien. Et oui, l'anglais d'un James Bond movie, c'est pas encore ça :-(
Tant pis, il reste les images, et avec 007, c'est pas l'action qui manque.

11/11/2008 Bangalore

Nous prenons le premier bateau pour Hampi puis trouvons immédiatement un bus pour Hospet et là-bas, un bus pour Bangalore. Pas d'attente, à part le bateau au départ. Heureusement car le voyage durera 9 heures. A notre arrivée, un chauffeur de rickshaw se rue sur nous. Nous avons beau lui dire à quel hôtel nous voulons descendre, il trouve le moyen de nous emmener dans un autre, prétextant qu'il a changé de nom. Impossible. Les prix pratiqués ne correspondent pas. Nous prendrons le second qu'il nous proposera, mais par dépit. Aucun confort et même assez lugubre. Demain nous partons pour Mysore


10/11/2008

Ces derniers jours, nous avons pas mal grimpé avec les français Yann, Mélodie et Marc le matin et/ou le soir. On a même dégoté un super plateau de blocs à fort potentiel près du lac. Nous y allons en mob (que nous louons pour 2€ la journée). C'est super sympa ! Flo est contente de réussir à sortir quelques blocs et surtout de pouvoir grimper avec des filles dans son niveau. Elles se motivent entre elles, c'est ce qui fait progresser.
En mob, nous avons aussi fait tout le tour de Hampi, de ses hameaux et de ses nombreux vestiges archéologiques. Très chouette.
Demain, c'est décidé, nous partons en excursion pas loin, pour une semaine de vrai tourisme tous les deux avec des petits sacs légers. Nous laissons le reste ici.

06/11/2008

Comme d'habitude, pas de courant et pas d'eau, toute la matinée. Il y a des fois, c'est vraiment chiant ! Et oui, en Inde les coupures sont quotidiennes. On finit par s'y habituer mais il faut pas être encore plein de savon sous la douche quand ça coupe, disons...

05/11/2008

Nicolas n'a toujours pas récupéré mais il a envie de grimper. Nous allons donc au secteur « cosmic cave » tous les deux. Au bout d'un moment, alors que Nicolas était en train d'essayer un problème, deux indiens viennent faire les curieux et commencent à nous poser un tas de questions dans un anglais franchement très médiocre...nous ne comprenons rien. Et surtout nous ne sommes pas très rassurés vu les rumeurs qui circulent sur des agressions commises dans les parages. Nous mettons donc fin à notre séance de bloc en prétextant que des amis nous attendent un peu plus loin, puis, nous prenons nos jambes à notre cou.

04/11/2008

Aujourd'hui, Mat s'en va rejoindre ses amis dans le nord. Après lui avoir fait nos adieux, nous partons en scooter avec des grimpeurs français du coté du lac en repérage de blocs. Puis vers 16 h, Nicolas se sent mal à nouveau (tjs la tourista) et nous rentrons. Nuit difficile ponctuée de musique et de feux d'artifice.

03/11/2008

Nicolas est toujours malade. Mais la perte de poids occasionnée par la ch***sse est tristement bénéfique pour l'escalade. Nicolas réalise a une heure très matinale et en ayant l'impression d'avoir un putois dans le ventre le bloc sans doute le plus mythique de Hampi: la « double arête » en 7b, Un flipper très classe et un peu haut, avec un dernier mouv très dur surtout par son absence de pieds.
Entre le style à réglette et la perte de poids, les perfs s'enchainent avec au moins 7 ou 8 blocs dans le 7a ou b.
Le soir, je vais faire un tour au festival avec Mat, une australienne, et Xavier, l'espagnol. Tous les temples sont éclairés en couleur. La musique résonne partout. Des danses, des chants, des éléphants décorés. Et puis, plus loin, une scène et une foule immense. Nous ne comprenons rien à ce que disent les protagonistes sur la scène. Mais le public applaudit avec ferveur.

03/11/2008

Le festival de Hampi a commencé. Hier, nous avons traversé la rivière et erré à travers les temples de Hampi bazar. Puis bouder au secteur « relax ». Le soir après dîner, petite f^ete dans un tipi et autour d'un feu avec joueurs de jembé. Nicolas n'est pas venu. Il a la diarrhée depuis quatre jours. Les irlandais Neal et Naomie sont partis pour Badami. Nous les reverrons sans doute à Tonsai beach en Thailande. Ils font aussi un tour du monde, tout comme Yann et Isabella. C'est fou le nombre de tourdumondistes que l'on rencontre !

30/10/2008

Hier, fatigués des nuits bruyantes, de l'odeur nauséabonde ainsi que de notre isolement, nous avons déménagé dans une Guest House plus agréable et plus près des restaurants. Ce matin, Mat nous y a rejoint. Aujourd'hui, nous sommes en comité restreint puisque les espagnols sont partis ainsi que Tulli, l'anglaise. Elle doit garder un sacré souvenir de nous ! Hier soir, après avoir bu un peu de rhum et fumé de l'herbe que lui avait refilée le patron du resto, Nicolas a commencé à paniquer, croyant dur comme fer qu'il allait avoir un œdème de quoinc. Il sentait sa gorge gonfler et sa langue aussi mais on ne voyait rien d'anormal, pourtant. Il disait qu'il ne pouvait plus respirer. Finalement, il a insisté pour qu'on aille à l'hopital en rickshaw, se croyant réellement en danger de mort. Sauf qu'après avoir frappé à toutes les portes de ce qui ressemblait vaguement à une structure médicale, nous n'avons jamais trouvé de médecin. Et le seul centre qui a bien voulu nous ouvrir la porte était tenu par des aides-soignants qui n'ont rien pu faire pour nous. Je me doutais bien que c'était peine perdue de chercher un médecin surtout de nuit, dans une toute petite ville. Nous avons donc refait les quinze kilomètres en sens inverse et sommes allés nous coucher.
Aujourd'hui il va mieux mais les symptômes ne s'estompent que très lentement...


25/10/2008
Hier, Flo avait la tourista et aussi mal à la gorge. Nous sommes donc rentrés assez tôt au bungalow. Il y avait beaucoup de bruit. Les gérants semblaient faire la fête, en tous cas, on les entendait rire grassement. Puis, au bout d'un moment, les cris se sont transformés en dispute. Un homme et une femme se sont littéralement hurlés dessus pendant au moins une heure. Scène de ménage ? On a bien cru qu'ils allaient s'entre-tuer. C'est déjà la deuxième fois qu'ils font du bruit la nuit.


22/10-24/10

Nous passons nos journées entre notre bar préféré, les blocs de granite et Hampi bazar.
Vendredi, Ben et Vanessa nous quittent pour poursuivre leur route vers le nord, le Radjanstan puis le Kashmire et le Népal. Nous les retrouverons peut-être en Australie ou en Nouvelle Zélande.
Tous les jours, nous avons droit à une averse tropicale ou même plusieurs. Marcher sur les chemins boueux et parfois carrément inondés devient difficile.
Nous grimpons généralement le matin tôt puis l'après-midi entre 16h et 18h. Il fait souvent très moite mais nous essayons quand même. Parmi les bloqueurs, il y a des espagnols dont Manuel, Anna, Miguel, Jalloné (basque) et puis les allemands Yann et Isabella. Et toujours Mat, l'Américain d'Alabama.


21/10/2008

Juste avant l'aube : grosse averse. Une humidité incroyable. Nous renonçons à grimper. Nous traversons la rivière pour aller découvrir Hampi Bazar et ses nombreux temples. Enfin, ce qu'il en reste...Vers 12h30, de nouveau, grosse averse. Tout est inondé en quelques minutes.
Avec Ben nous nous essayons à la grimpe locale: escalader un cocotier. Les locaux randonnent se genre d'activité: avec une machette à la ceinture, ils s'enchainent les 10 mètres de tronc montent dans les feuilles, détachent une grappe de coco et la descende au moyen d'une petite corde. Ben et moi étant des grimpeurs d'expérience, nous pensons, présomptueux que nous sommes, que ça sera facile. Nous abdiquons après 3 mètres de cocotiers: terrifier et les pieds en feu. Cotation: 7a pieds nus en solo et sans magnésie. Le indiens sont de très bons grimpeurs!

20/10/2008

Nous partons en direction des blocs qui se trouvent juste derrière le camp vers 7h pour bénéficier de meilleures conditions. Raté : il fait très moite...
Un peu plus tard, nous décidons de nous acheter des fringues style indien plus couvrant. Ici, les femmes portent des saris pour la plupart et se couvrent systématiquement les épaules. Donc, les décolletés et les shorts ne sont pas bien vus...mais bon, on a une excuse : on est des touristes ! Nous pensions que porter des vêtements longs et du spray suffirait à nous protéger des moustiques. Erreur : jamais vu des moustiques aussi voraces ! Ils piquent même à travers les chaussettes. Heureusement il y a une moustiquaire au dessus du lit mais nous nous faisons piquer toute la journée, d'humidité favorisant leur présence. Nous retournons grimper dans un autre secteur en fin d'après-midi jusqu'à la tombée de la nuit. Les conditions sont meilleures par contre après 4 heures de bloc en deux jours la peau des doigts n'en peut vraiment plus.


19/10/2008 Hospet - Hampi

Après une nuit de repos bien mérité, nous sortons faire un tour dans Hospet. Comme c'est dimanche, beaucoup de magasins sont fermés. Il y a malgré tout beaucoup de monde dans les rues. Les vaches ont des cornes peintes ou ornées de bijoux. Il y a beaucoup de chiens et de porcs qui se prélassent dans les tas d'immondices qui jonchent les rues. Quelques chats. Beaucoup de chauffeurs de Rickshaw (moyen de transport motorisé, à trois roues, couvert, avec banquette pour 2 à 4 personnes selon le gabarit) qui nous proposent de nous emmener à Hampi. Comme nous sommes déjà d'accord avec l'un d'entre eux rencontré hier soir, nous refusons. Malheureusement, celui-ci ne vint jamais nous chercher. Nous devrons en prendre un autre. Nous faisons 30 km recroquevillés pour laisser la place à nos bagages. En arrivant au Goan Corner, la guest house des grimpeurs, je reconnais un blond avec une grosse barbe. C'est Mat, l'américain rencontré à Rocklands ! Il est super content de nous voir et nous réserve un accueil particulièrement chaleureux. Il est là avec Ben et Vanessa. Nous nous installons dans un bungalow juste à côté, puis partons ensembles au « Laughing buda », leur endroit préféré. Plus qu'un restaurant, un lieu de rencontres dans une ambiance zen sur fond de musique ethnique et de parfum d'encens. Comme dans tous les resto du coin, on mange assis (voir couché) sur des matelas et coussins . La nourriture est merveilleuse en India. Les restaurants ont des cartes extrêmement variées : cuisine continentale, israélienne (ils sont très nombreux ici), grecque, italienne, chinoise, népalaise...Pour une poignée de roupies, on se régale.
L'endroit est vraiment magnifique. Le camp se trouve au milieu des rizières vertes et à une 50 de mètre du Chaos de bloc rouges, egayer par les nombreux cocotiers. Les rochers sont d'un beau granite rouge et s'etendent à pertes de vue. Hampi est classé au patrimoie modiale de l'unesco pour ces nombreux temples. Il est assez merveilleux de grimper sur ces rochers sur fonds de temples Hindouistes.
Le style convient à merveille à Nicolas: réglettes et mouvements d'allonges. Résultat un 7a+ dans la première séance.

18/10/2008 Guntakal - Hospet

Nous arrivons à Guntakal à l'heure bien qu'on nous ait dit qu'ils sont souvent en retard. Je vais chercher les billets pour la suite du parcours pendant que Nicolas reste sur le quai pour surveiller les bagages (et surtout pour éviter de les porter inutilement). Je me retrouve à faire la queue au guichet au milieu d'un troupeau d'hommes sans scrupules qui me bousculent pour me passer devant. Certains tendent un billet au mec qui est en train d'être servi pour qu'il achète aussi le leur sans devoir faire la queue..

Après cette dure épreuve, il ne nous reste plus qu'à courir, chargés comme des mûles, si nous ne voulons pas rater la correspondance de 7h qui ne nous mènera que jusqu'à la gare suivante : Bellary. Cette fois-ci le train est bondé et nous nous retrouvons debout. Le train fait plusieurs arrêts hors gare sans qu'on sache pourquoi et il y a même des passagers qui descendent et traversent les voies le plus naturellement du monde. Les portes du train restent ouvertes tout au long du trajet. Après l'effort de la course dans la gare précédente et n'ayant rien mangé depuis hier, je commence à avoir mal au coeur.
Par chance, à Bellary, la correspondance sera sur le même quai et sans avoir à attendre trop longtemps. Le temps de se débarbouiller dans les wc de la gare et de manger quelques biscuits franchement pas bons. Cette fois, il y a des places assises.
Nous arrivons à Hospet à 12h30 après presque 24 heures après avoir quitté Bombay.
On décide de s'arrêter là pour aujourd'hui et de continuer jusqu'à Hampi demain.
Nous descendons dans un hôtel plus cher que d'habitude mais nous apprécions de pouvoir nous reposer vraiment. Nous nous endormons dans l'après-midi, épuisés, et ne ressortirons que le soir pour dinner. Juste avant de rentrer dans un resto, de grosses gouttes commencent à tomber. Puis, déluge. Ici, c'est comme ça : averses courtes mais fortes! Nous mangerons des « Dosa », sorte de crêpe très grasse et crousstiante à basse de farine de lentilles avec une sauce piquante.

17/10/2008 Bombay - Guntakal

Nous prenons place à bord du train à 14.00. C'est parti pour 16 heures de voyage. Heureusement, c'est plus confortable que nous pensions puisque les banquettes se transforment ensuite en couchettes pour la nuit. Ils ne peuvent donc pas mettre plus de trois personnes par banquette puisqu'il y a trois couchettes superposées. Une fois que nous avons réussi à caser nos affaires ( nos sacs l'un sur l'autre), nous avons libérer les places pour les autres couchettes. Tout le long du voyage, jusqu'à l'extinction des feux, ils sillonnent les couloirs en criant « chai » (thé indien), « coffee », « lassi »(boisson à base de yaourt), mais aussi gadgets en tout genre. Un vrai supermarché !


16/10/2008 Bombay

Après une heure d'attente (mais seulement trois personnes devant nous) au guichet réservé aux étrangers, nous obtenons nos billets pour Guntakal. 616 roupies pour deux soit environ dix euros pour faire 800 km. On mange du riz Biryani , puis nous séparons. Pendant que Nicolas va se reposer (il n'est encore pas très bien), je m'en vais errer dans les rues de Bombay. Je remarque que la foule est surtout constituée d'hommes. Ce sont eux les maîtres de la rue. Je vois beaucoup de boutiques pour hommes, des chemises en vente sur les étals. Peu de choses pour les femmes qui, elles, s'habillent en sari aux couleurs vives et variées qui égayent les rues. En tant que piéton il faut être prudent pour ne pas se faire renverser. Les automobilistes ne respectent rien et vu le trafic, si tu dois traverser, t'as intérêt à courir. Le truc, c'est de se coller derrière un Indien qui va dans la même direction et de le suivre de près. Eux, ils savent quand s'y « jeter ». Il y a de nombreux édifices de l'époque coloniale : la bibliothèque national, la galerie d'art et d'autres bâtiments qui rappellent un temps révolu où l'Inde était sous l'emprise britannique.


15/10/2008 Bombay

Le trafic à Bombay est incroyable. Heureusement depuis notre hôtel, nous n'entendons pas trop le bruit. Nous nous réveillons à dix heures (mais avec le décalage horaire en vérité pour nous, il n'est que 6h30). La mission de la journée : trouver le consulat thaïlandais pour demander un visa. Nous marchons toute la journée sous un soleil de plomb et une humidité insupportable. Pas de consulat. Flo a carrément de la sueur qui lui coule dans les yeux et qui brûle. Nous abandonnons nos recherches. A notre entrée en Thailande nous avons automatiquement un visa de un mois. Nous irons ensuite sur place demander de prolonger.

Nous nous sentons plus libres qu'à Madagascar. On nous laisse tranquille. Bien sûr il y a de la mendicité et nous sommes parfois sollicités mais moins que ce à quoi on était habitués. Nous sommes soulagés. Nous les trouvons sympathiques bien que trop bruyants. En particulier durant leur rite du raclement de gorge le matin. La première fois à l'hôtel, j'ai cru que quelqu'un vomissait. Ils se raclent le fond de la gorge le plus possible , utilisant même parfois un ustensile prévu à cet effet et crachent tout ce qu'ils ont pu y trouver d'impure. Le tout très bruyamment.

14/10/2008 Bombay

Nous sommes arrivés à minuit comme prévu. Après avoir passé la douane sans difficulté et même plutôt rapidement, nous comprenons qu'il nous faut prendre un taxi prépayé pour rejoindre l'hôtel. Il y a un guichet à l'aéroport. Il faut payer à l'avance et ils vous donnent le numéro du taxi à chercher sur le parking. Les taxi son tous identiques, jaune et noir et klaxonnent en permanence. Il n'y a pas qu'eux qui klaxonnent. Tous les véhiculent klaxonnent à chaque mouvement. On dirait que c'est presque incorrect de ne pas klaxonner.
En traversant la ville, nous sommes surpris par l'odeur nauséabonde et par le nombre de gens qui dorment dans la rue.




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