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Published: August 13th 2018
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Aimez-vous les zèbres! Question réthorique je sais. Tout le monde aime les zèbres! Donc rendez-vous au Parc National Etosha pour des zèbres mur à mur. Au premier, on se dit « wow, un zèbre! ». Au cinq-centième, c’est plutôt « C’est quoi l’animal là-bas? Ah, c’est juste encore un zèbre…».
Donc nous avons quitté Rundu et la zone de malaria. Il nous reste juste 7 pilules à prendre. Après un départ matinal et une longue route, nous avons atteint la porte Lindequist à l’est du Parc National Etosha, le plus réputé de Namibie et l’un des tops en Afrique. Il fait 22 000 km carrés et est situé dans une zone plutôt aride donc la végétation n’est pas très dense, ce qui facilite l’observation des animaux. Il y aussi très peu d’eau dans le parc, et elle est concentrée dans des petits lacs. Vous n’avez qu’à vous installer au bord de l’un d’eux et les animaux vont venir. L’autre particularité, c’est qu’on peut conduire son propre véhicule dans le parc et s’improviser guide de safari. C’est donc l’original Parc Safari Africain, sauf que ça coûte 8$ au lieu de 40$. Les routes vont de décentes à atroces, mais en
théorie on peut passer partout avec un « saloon car ».
Vu notre longue route, nous n’avions qu’une demi -journée dans le parc la première journée. Vous devez être sortis au coucher du soleil, ou sinon c’est l’amende. On s’est vite rendu compte que c’était le paradis des zèbres. Vous en avez à tous les tournants. On s’est également rendu compte qu’il ne sont pas particulièrement énergétiques. C’est d’ailleurs vrai d’à peu près tous les animaux qu’on a croisés. Tout est figé ou au ultra-ralenti. C’est bon pour les photos puisqu’elles ne risquent pas d’être floues, mais c’est pas super excitant pour les vidéos (moi qui m’attendait à voir un hippopotame combattre un rhinocéros).
Notre première journée à Etosha a été plutôt réussie, notamment avec l’observation d’un lion et d’une lionne qui relaxait à une cinquantaine de mètres de la route. En repassant deux heures plus tard, ils étaient toujours là. Sinon, on a eu droit au combo classique : girafes, zèbre et antilopes de toutes sortes.
Pour notre deuxième journée dans le parc, nous sommes arrivés un peu plus tôt (9h00). Nous devions en traverser une bonne partie et vu l’état des routes, les 127 km
allaient prendre plusieurs heures. La journée a été un peu frustrante puisque chaque route secondaire qu’on prenait était pire que la précédente et notre Toyota Corolla n’était pas du tout adaptée à ce genre de terrain. Notre chance a tourné dans l’après-midi. Alors qu’on dinait dans l’auto (on ne peut pas sortir, lions obligent), avec nos doritos, nos petits pains et notre fromage de chez « Pick’n Pay », en avant d’un point d’eau, nous étions entourés d’une centaine d’aninaux (zèbres et autres végétausores). Puis, nous avons vu d’autres lions en bordure de route, dont l’un qui dormait les pattes en l’air. On arrête ensuite au point d’eau du lodge d’Okakuijo où deux douzaines d’éléphants sont en train de boire. Finalement, au tout dernier point d’eau, juste avant la sortie du parc, on voit notre premier et dernier rhinocéros des deux jours. On a étiré le temps au maximum alors JS a été obligé de conduire en pleine noirceur jusqu’à notre hôtel à Otjiwarongo. Plusieurs phacochères ont passé proche de se retrouver au paradis des pumbas.
Le lendemain, on restait dans les safaris, mais on changeait de style, puisqu’on se rendait à la réserve privée d’Erindi, que le Rough
Guide to Namibia qualifie de « canned safari luxury ». C’est une réserve privée où ils ont essayé d’importer la plupart des animaux de Namibie, dont certains qui ne devraient pas être là (hippos et crocodiles notamment). C’est relativement coûteux, assez luxueux et un peu artificiel. C’est à mi-chemin entre un gigantesque parc safari et un parc national normal.
Le principal avantage, c’est qu’on peu normalement voir beaucoup d’animaux. Ils ont aménagés un point d’eau juste sous le restaurant, et après notre diner, on a eu droit à un « stand-off » entre des hippopotames et un troupeau d’éléphants qui les ont chassés de la place. Puis après le souper, des hyènes ont embêté des girafes qui buvaient. Notre chambre donne également sur une partie de la réserve, protégées par une clôture électrifiée, à travers laquelle on a pu voir des éléphants, un rhinocéros, un oryx, des girafes et autres bestioles.
En-après midi, on a fait un safari en jeep qui est parti lentement, mais après 1h30, on a abouti en plein sur un lion (un peu défraichi) au bord de la route qu’on a pu suivre pendant 15-20 minutes, celui-ci gambadant sur la route sans se soucier
Lions à Etosha
La girafe ne semble pas s'en faire de nous. Demain matin : dernier safari du voyage. Dernière chance pour un léopard ou un guépard.
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