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Published: August 22nd 2011
Atacama ! Voilà un nom qui n’est souvent pas inconnu et que l’on voit sur les brochures touristiques d’Amérique du sud, et plus principalement du Chili. Mais pourquoi donc tant d’engouement pour ce nom ? Explications :
Le désert d'Atacama est un désert hyperaride situé au nord du Chili. Les températures fluctuent énormément entre la nuit et le jour, souvent proches de -5°C la nuit et environ 25°C à 30°C la journée. Les fluctuations entre l'hiver et l'été sont faibles car ce désert est situé à la limite du Tropique du Capricorne. Il serait le désert le plus sec du monde avec en moyenne 0,8 mm de pluie par an, ce qui n'est atteint en aucun autre point du globe.
De plus, de par sa situation géographique, le désert d'Atacama est un site exceptionnel pour l'observation du ciel en raison de la sécheresse extrême du lieu ainsi que de la très faible pollution lumineuse. D’ailleurs, plusieurs observatoires astronomiques internationaux y sont ainsi implantés.
Également riche en minerais, notamment le cuivre et le fer, c'est dans ce désert que la NASA a testé de petits véhicules avant que ces derniers aillent explorer Mars. Montés sur quatre roues, ces engins
ont trouvé des colonies de bactéries et des lichens sur deux sites distincts de ce désert qui présente la plus faible densité d'activité organique de la Terre.
Vous l’avez donc compris, nous avons donc débarqués (encore) dans un lieu pour le moins insolite.
Récit en détail de ces 6 jours passés au Chili :
San Pedro de Atacama : enclave mexicaine au Chili ! C’est épuisés par la rudesse de l’Altiplano bolivien des derniers jours que nous débarquons dans le petit pueblo touristique de San Pedro de Atacama en fin de matinée. À la sortie du bus, on se charge comme des mules avec nos chers sacs pour un dernier effort avant une bonne douche, la première depuis 3 jours :D !
Après une bonne et longue douche chaude et un sommeil réparateur, nous partons le lendemain visiter ce village-oasis de 5’000 habitants situé à 2’400 mètres d’altitude. Très touristique, il y règne ici une ambiance « à la mexicaine » : petites ruelles, routes terreuses, rafales de vent soulevant la poussière, maisons basses au toit plat et nombreuses cours intérieures à l’air libre. Il ne manque plus que les sombreros et les épaisses moustaches ! Après
la Bolivie, c’est tout de même super agréable de se trouver là. C’est certes touristique mais c’est propre, il y a plein de bons restos, les hôtels sont très bien et il fait chaud ! Enfin… il ne fait pas froid plutôt :D !
Le seul « hic » : les prix ! Certes, après la Bolivie on pouvait s’y attendre mais le fric dans cette région du Chili est très (trop) souvent sorti de son étui de cuir. D’ailleurs, une semaine ici, c’est 3 en Bolivie…
Mais bon ! Ne soyons pas trop nostalgiques et parlons un peu de nos activités dans le secteur. Et bien… il y a de quoi faire dans la région : ballade dans le désert, visite des geysers, des lagunes, du Salar, des peintures rupestres, possibilité également de faire du vélo, du quad, du cheval,… bref de quoi combler le flot de touristes !
Pour nous, il va falloir faire du tri… On devient de plus en plus difficiles. Surtout après les splendeurs boliviennes…
Lagunas Altiplanicas : des lagunes, des lagunes, encore des lagunes Le lendemain, transcendés par le Salar d’Uyuni et les lagunes de Bolivie, nous avons décidé d’oser
la comparaison avec leurs pendants chiliens. Et bien c’est certes beau, vous jugerez par les images, mais c’est quand même un peu « pâlot ».
La première lagune, la « Laguna Chaxa », est située en plein milieu du Salar. On y trouve principalement quelques flamants qui se laissent approcher. Bon c’est normal avec le flot quotidien de touristes. Ce matin-là, quelques nuages nous ont permis d’établir quelques jolis clichés de reflets. Et oui encore :D.
Après ce début de matinée encourageant (mais tout de même bien froid), nous nous sommes baladés dans le Salar de Atacama. Très différent de celui d’Uyuni, il présente des formes plutôt… en pointe. Altitude, climat et vent en sont les principaux facteurs. Sympa, mais là encore, les souvenirs de Bolivie prennent facilement l’ascendant sur ce rival chilien.
Puis, nous gagnons les hauteurs à 4’000 mètres pour voir une autre lagune : la « Laguna Miscanti ». Ici, la neige est omniprésente et on a vraiment l’impression d’être face à un lac de montagne. Jolie couleur et joli paysage. Rien à dire.
Nous regagnons ensuite San Pedro en début d’après-midi. Bon, soyons honnêtes, cette excursion, chère pour ce que c’était, aurait
été très intéressante si nous n’avions pas vu le Sud-Lipez avant :D. C’est beau mais tout de même similaire aux lagunes boliviennes en moins impressionnant. C’est pourquoi, pour ceux que ça intéresse, nous conseillons de plutôt faire le voyage dans le sens inverse. D’abord, le Chili, puis la Bolivie.
Valle de la Luna y de la Muerte :« sec et dec » ! Sinon que dire d’autre ? Ah oui, l’attraction principale de San Pedro est sans conteste « La Valle de la Luna » (Vallée de la Lune).
Il s’agit d’un lieu désertique dont l'apparence évoque les paysages lunaires, en l'absence de tout signe de vie. En 1982, elle fut déclarée « sanctuaire de la nature » et fait à présent partie de « la Reserva nacional los Flamencos».
On trouve ici des canyons, du sable fin, des formations rocheuses rongées par les forts vents,… bref c’est très spectaculaire et vraiment magnifique au coucher du soleil !
Ce qui est dingue dans cette région, c’est la diversité des sites à une si faible distance les uns des autres. Le matin, on peut déjeuner à 2’400 mètres dans le Salar avec des flamants. Puis, on peut
dîner dans la neige à 4’000 mètres en contemplant une lagune et enfin venir voir le coucher du soleil dans un désert de sable…Elle est pas belle la vie ?
Observation du ciel : il y en a des milliers, des milliers,… Le lendemain, nous sommes restés la journée dans notre cocon. Puis, dès la tombée de la nuit, nous sommes allés observer les astres. Il faut dire qu’ici le ciel est d’une insolente limpidité. Du coup, plusieurs pays ont leur(s) observatoire(s) dans la région. Et c’est tout naturellement qu’un français a décidé d’en faire son commerce. Nous avons donc profité de l’occasion pour une leçon d’astronomie avec en plus un visuel sur Saturne (si si avec les anneaux et tout) ! On a ainsi appris plein de choses, vu « La Croix du sud », diverses constellations, diverses galaxies, des nébuleuses, la Voie lactée,… Y a pas à dire, le ciel de l’hémisphère sud est tellement plus beau que celui du nord !
Sortie équestre : accrochez-vous ! Notre dernière activité dans cette belle région fût… une balade à cheval. Ou plutôt, une chevauchée infernale !
Tout se passait à merveille dans un
fabuleux décor de désert jusqu’à ce que Ben ait la bonne idée de proposer à notre guide de faire un peu de trot et de galop. Du coup, bonjour les sauts de la selle, le mal de dos, les courbatures aux cuisses, les cloques aux mains…
En plus, après quelques premières minutes de trot puis un retour à la normale, le cheval de Ben commence à s’agiter tout seul et à galoper à folle vitesse. Celui de Rose, compétiteur dans l’âme, n’a pas tardé à également galoper à la poursuite de Ben. Il a fallu une bonne poigne, une bonne dose de transpiration et de sueur pour les arrêter…
Puis après ça, on sentait que les chevaux étaient prêts à bondir ! Du coup, ça en devenait très compliqué de faire des photos et la tension était presque à son extrême.
Quelques minutes plus tard, lorsqu’on a de nouveau cravaché comme des dératés dans le désert, c’est encore le même scénario.
De base, on doit toujours rester en file indienne pour éviter la compétition entre les chevaux. Et bien, voilà ce qu’il se passe : le guide commence à cravacher, les chevaux suivent. Puis, celui de Ben dépasse à fond
la caisse le guide ET, plus surprenant encore, celui de Rose, la bête de course, dépasse toute la petite troupe et fait la course en tête ! Frayeur et éclats de rire s’y sont mêlés pour nous offrir un magnifique souvenir de courses équestres endiablées durant ces 3 longues heures :D !
Petite pensée pour nos courbatures des jours suivants, encore présentes à ce moment-même…
Voilà, ainsi s’achève notre bref séjour en terre chilienne. Et on vous répond déjà oui, on reviendra sûrement pour Santiago, Valparaiso et l’Île de Pâques :D.
Maintenant tous les yeux se tournent déjà vers le Gondor… euh pardon vers l’Argentine où nous devrions passer en tous cas deux mois sans doute riches en évènements.
Merci pour votre lecture y hasta luego !
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Pascal
non-member comment
yeah !!
cool merci les deux pour ces innombrables petits récits, c est toujours cool et captivant de les lire !! Amusez-vous bien et profitez un max, c'est cool !!! a+ PS : Ben, pas chaque année, la PBC sans toi, c'est pas pareil !!! LOL