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Published: March 29th 2011
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Treck dans la jungle du Mondulkiri !
Au petit matin, l'organisateur, M.Tree, vient nous chercher à notre petit chalet et nous emmène à 60 km de la ville, aux portes de la jungle.
Nous nous arrêtons à une maison, il parle quelques minutes avec un type et revient en nous disant que ce guide n'est pas familier avec des trecks dans la jungle profonde.
Nous continuons dans une petite bourgade qui a pour nom , Pu Tang . Il discute avec un autre type et revient à la voiture nous disant , que celui-ci n'était plus disponible car il avait pris d'autres engagements.
Nous revenons donc au premier guide et après une nouvelle discution, celui-ci prend son bagage et vient nous rejoindre à la voiture. M.Tree nous le présente, Vanny ,il parle très bien l'anglais mais ne connait pas la jungle. Donc, nous avons besoin d'un autre guide pour nous accompagner. Dès lors nous comprenons que ce treck n'est pas vraiment organiser, et qu'il improvise.
Après quelques minutes de route, nous nous arrêtons dans une modeste ferme, aux portes de la jungle. Un homme sort de la maison, accompagné de sa femme et
de ses 4 enfants.
M.Tree et Vanny vont discuter avec lui, et reviennent à la voiture nous disant ce type s'appelle Sam-Oin , c'est un autochtone d'origine Khmer et qu'il est très expérimenté et qu'il connaissait parfaitement cette jungle.
Alors nous voilà parti.
Nous voulions en faire un vrai, alors pas question de reculer, on est parti pour l'aventure.
Nous étions tout près de la frontière du Vietnam, nous dit le guide.
Nous étions vraiment en pleine jungle, à voir Rolland faire le Tarzan, sur la photo.
Cette photo a été prise, au début, pour vous faire rire, le reste fût beaucoup plus sérieux et le degré de difficulté était beaucoup plus élevé qu'en Birmanie.
Nous avons dû, dès le début, traverser une rivière,(on s'est donc mouillé en commençant) mais cela faisait parti de l'aventure.
Nous avons gravi des montagnes,(presque des falaises) et le guide ouvrait le chemin à la machette. Les redescendre n'était pas plus facile
Certaines étaient de roches et d'autres de terre ou de bambou. A voir les photos que l'on vous envoie, vous allez comprendre, Nous n'étions jamais en terrain plat, aussitôt descendu,
il fallait remonté et entre ces montagnes il y avait des ruisseaux et de belles cascades. Et toujours en faisant attention aux branches épineuses des arbres., et aux lianes toujours prêtes à nous accrocher, pour nous faire tomber.
Alors le mot que l'on entendait le plus souvent ''careful madame''
Ils étaient vraiment gentils ces deux guides.
Notre super guide Khmer ''Homme de bois'', fin pisteur, nous montrait les pistes ou plutôt les traces de pas des animaux qu'il voyait. Et nous disait même, ''celle-là , ça fait 20 minutes qu'il est passé '' et c'est un ours ou bien c'est un sanglier. Ou une autre bête, on a le nom juste en anglais 'Deer'( grosse bête cornu genre (chevreuil),qui avait dans ce secteur.
Il était très connaissant. Nous entendions toutes sortes de bruit d'insectes, d'oiseaux...
C'est bien beau, la marche mais faut-il se reposer un peu
Nos charmants guides nous ont préparé le repas (riz, légumes,nouilles ) avec les moyens du bord, Ils ont pris 2 branches d'arbre, les a planté dans la terre en forme de cerceaux, et a suspendu le chaudron rempli d'eau.
Ça c'est le chaudron de
riz, il est plein au rebord et ce n est que pour le souper. Vanny (le guide qui parle anglais) est en train de préparer les légumes, à la ruisseau..
Tandis que Sam-Oin (notre guide Khmer) est en train de préparer notre campement que je vous montrerai tantôt.
Après le repas, une bonne douche froide, pour remettre les muscles à la bonne place
Il ne faut pas oublier aussi le campement, qu'ils nous ont si bien organiser.
Il faut aussi penser que nous sommes dans une jungle et que nous risquons d'entendre des animaux.
Nous avons vu des pistes de sangliers, d'ours et de chevreuil, pendant notre parcours, mais quand ils entendent des bruits, ils se sauvent. Alors nous avons gardé notre feu allumé, pour les éloigner.
Nous nous sommes endormi assez tôt, à la tombée de la nuit, vu la fatigue accumulée.
Mais durant la nuit , je (Ginette) me suis réveillée et j'entendais toutes sortes de bruit .Le feu s'était éteint.. Il faut dire aussi que nous avions avec nous, 2 chiens donc, il y avait des chances que ce soit les chiens qui bougeaient .Je faisais confiance au guide mais
quand même. J'espérais qu'il ait le le sommeil léger.
Je ne bougeais pas, j'écoutais, j'essayais de dormir mais ça ne marchait pas. J'entend un bruit, c'était Sam-Oin qui avait froid et qui repartait le feu pour se réchauffer.
Ça m'a rassurée. Je finis par m'endormir.
Vers les 4 hrs, un autre bruit, mais il fait noir, tout de suite ,Sam-oin éclaire avec sa lampe de poche. Et le calme revient. Il me raconte le lendemain matin que c'était un tigre car nous étions sur leur territoire. Il venait simplement nous sentir.
C'est le fun de le savoir juste le lendemain
Le lendemain matin, on prend un bon café, pour nous les touristes,une baguette de pain,confiture, oeuf cuit dur et pour eux, ils se refont un chaudron de riz et légumes. Et on repart pour la journée. On la croyait comparable à la veille, mais on se trompait
Nous avons eu droit à une surprise de taille. Peu avant le diner, après avoir descendu une montagne ( presqu'une falaise) nous arrivons dans une gorge où toutes les parois étaient encore plus abruptes avec une petite chûte d'eau au centre. Aucune façon d'y remonter
à moins d'y faire un très long détour.
Alors sans rien dire, Sam-Oin prend sa machette, et coupe un arbre d'environ 30 pieds (10mêtres) et le recoupe par la moitié. Avec l'aide de Vanny , ils les apportent près de la chûte d'eau. Maintenant on comprend ce qu'ils veulent faire...une échelle...sans marteau et sans clou...comment peuvent-ils faire?(voir photo en bas) Avec sa machette, il fit des entailles sur l'un des deux troncs pour monter, tandis que l'autre , appuyé juste à côté, nous servira d'appui.
C'est impensable, il y monta le premier pour apporter les sacs de provisions et il redescend, aussi vite. Vanny monta le deuzième avec nos sacs.
Maintenant c' est pour vous madame,
Il nous fait enlever nos chaussures et go go go ! !!
JAMAIS j aurais pensé y arriver. Il ne me restait qu'une seule marche mais je n en pouvais plus, alors je dis à Rolland, je redescend, j y arriverai pas, ils étaient tous les trois à m'encourager.
Mon pied ne voulait pas monter et je n'osais pas regarder en bas.
Vanny qui était en haut me pris la main et avec l' autre
je faisais confiance à la liane que je venais de saisir.
Je pris mon courage et je réussi à me hisser en haut
Rolland ( qui devait être surement un singe dans une autre vie) m'y retrouva très rapidement.
Sam-Oin nous rejoigna en dernier avec le gros chien sur le dos.
Quel aventure, on en voulait, on en a eu!
Mais pour eux, rien de plus normal, maintenant on continue.
Nous nous installons pour le diner
Après le diner, nous nous mettons sur le chemin du retour, montagnes, ruisseaux....
nous quittons la jungle et après une longue marche dans la forêt, nous arrivons à la fin de notre parcours.
YES , on l'a fait !
Mais pas moyen de célébrer avec une bonne bière froide notre retour,car on était au milieu de nullepart
et on doit attendre notre transport pour le retour.
On voulait l'aventure, on l'a trouvé dans cette province reculée du Cambodge.
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Stéphanie
non-member comment
Ayayaille!
Ayayaille.... Bonne Nuit Maman!! Dors bien! xxx :o)