Advertisement
Published: November 16th 2010
Edit Blog Post
J'arrive à Cartagena dans la matinée, après 12h de bus de nuit et sous un soleil de plomb. Je trouve rapidement une auberge de jeunesse où je rencontre Pierre et Marie, deux français qui voyagent depuis le Pérou. On part tous les trois visiter la ville.
Cartagena est selon les dires l'une des plus belles villes coloniales d'Amérique du Sud. Le centre historique est entouré de remparts dans lesquelles se trouve un dédale de petites rues et de maisons coloniales, avec de beaux balcons en bois. On passe donc la journée à flâner dans les rues. A l'extérieur des remparts, la ville de Bocagrande est une station balnéaire avec ses grands immeubles et ses plages sales. Le reste de la ville est comme beaucoup de villes colombiennes, organisé par quartiers: le quartier des ferrailleurs, des garages, de l'électronique, de l'électroménager... c'est assez drôle.
Le lendemain on décide de partir pour le volcan de Totumo. La plupart des gens le font avec un tour organisé, mais on décide de partir "à l'aventure". On prend donc un premier bus, qui est arrêté à la sortie de la ville par le service des transports et n'ira pas plus loin. On change de
bus jusqu'à une petite ville où le chauffeur nous dit de prendre des moto-taxis. A mi-chemin, il y a une grève dans un village; les villageois protestent car ils ne sont pas raccordés au gaz naturel, alors que la plupart des autres villages le sont. Pour protester, ils mettent du bois sur la route et y mettent le feu ! On doit donc traverser à pied sur les cotés et prendre d'autres motos. A chaque fois il faut renégocier le prix, quel bazar ! Finalement, après avoir roulé sur les petites routes, parfois à 3 sur une moto, on arrive au volcan. C'est un petit volcan d'une quinzaine de mètres de haut, pas du tout comme on pourrait s'imaginer... C'est en fait un volcan de boue dans lequel on peut se baigner ! On y accède par des escaliers. Les premières sensations sont très bizarres car la boue est tellement dense qu'on peine à s'enfoncer et à se déplacer ! Sous nos pieds, 2000m de boue d'après les villageois, 300 d'après ce que j'ai pu lire. Mais peu importe, la sensation est vraiment impressionnante. Parfois des bulles de souffre remontent le long de nos corps jusqu'à éclater en surface !
Après une demi heure de barbotage et de combat de boue, on va se rincer dans la lagune avant de manger dans une des cabanes et d'aller se promener dans les alentours. Au retour, on repasse par le village en grève et l'ambiance est plus tendue qu'à l'aller; la police est arrivée et les villageois ont tous une pierre à la main... On passe tout de même sans problèmes et retournons à Cartagena.
Le soir, la fête bat son plein ! C'est la rumba comme ils disent ! Il y a un concert sur une place et tous les gens dansent, tout en s'aspergeant d'eau et d'une espèce de mousse... Drôle de façon de faire la fête mais au final on s'amuse bien quand même.
Le lendemain je quitte Pierre et Marie pour rejoindre Santa Marta en bus et partir pour le trek de la Ciutad Perdida.
Advertisement
Tot: 0.19s; Tpl: 0.012s; cc: 21; qc: 103; dbt: 0.1179s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1;
; mem: 1.3mb
benedikt naessens
non-member comment
Look out, a mud monster !