Back to the 60's


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Published: August 13th 2009
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Episode I : How to sleep like a clodo.

Le debut de cette nouvelle aventure commence a bord du ferry Horsehoe Bay - Nanaimo et ses deux principaux protagonistes sont lui et moi (Mickael et Robin). : les deux autre "GAY-lurons" nous ayant quittes ;-)
Les 1h40 de traversee se deroulent donc dans un calme imperial dont nous profitons pour nous reposer de nos emotions. (c'est quand meme dur de se quitter apres 2mois ensemble ^^)
Arrives au terminal de Nanaimo, la seule chose dont nous sommes sur, c'est qu'il nous faut rejoindre les fjords, 200km plus au Nord ; mais par quel moyen?
Nous cherchons donc la compagnie Greyhound la plus proche et decouvrons que le dernier bus est parti 10 minutes plus tot . Seule une question nous reste en tete : qu'est-ce qu'on fout maintenant?...
Nous errons durant le reste de la journee dans Nanaimo, a la recherche d'un cyber-cafe et d'une autre compagnie de transport. Finalement, nous comptons emprunter le minibus Island-link ou il reste encore 2 places vacantes (la chance!). Malheureusement, une"mamie" ayat loupe le bus precedent vient reclamer de droit une des deux places ; commence des lors une lourde attente, afin de savoir si quelqu'un va louper le bus ou non et nous laisser par la meme occasion de quoi nous assoir... Bien heureusement, trois personnes ne se presentent pas a l'appel ce soir la, nous permettant ainsi de remonter l'ile de Vancouver jusqu'a Campbell River ou nous debarquons aux alentours de 22h. Extenues par la journee et le reveil matinal (5h), nous nous laissons choire sur une plage uniquement composee de troncs d'arbres et de galets uses par les vagues, pres d'un clochard et du cadavre d'un phoque.


Episode II : How to come in a coin paume.

La mission du jeudi consiste a tomber miraculeusement sur un vieux truck Toyota coiffe d'une capotte blanche. C'est a deux reprises que, plante devant le terminal du ferry, a scruter les voitures, nous voyons nos futurs hotes passer. Apres les avoir heles a un feu rouge, nous prenons rendez-vous au ferry de 16h afin de traverser ensemble. Ce qui s'avere finalement inpossible, car leur voiture - chargee de bottes de foin, de crottes de poules et des courses pour un mois - ne peut emprunter que le ferry suivant.
Nous traversons donc les deux bras de mer et l'ile de Quadra a bord d'un minibus qui nous depose gentiment jusque dans leur propriete. Nous decouvrons alors l'endroit pitoresque dans lequel nous devrons travailler durant plus d'une semaine. Apres avoir explore les criques alentour, nous rentrons et c'est vers 20h que debarquent nos deux hotes : Velva et Dick, deux sacres personnages.
Dick, un americain de 74ans, retraite du capitalisme et de l'American Dream, est aujourd'hui reconverti en prophete du socialisme. Toujours ouvert a toute conversation liee a la politique et a l'economie, il nous a beaucoup appris sur l'envers des societes americaines et canadiennes.
Velva, quant a elle, vie depuis plus de 80ans en Colombie Brittanique.
Tres bons cuisiniers, ils nous ont fait apprecier les bienfaits d'une alimentation saine. Tous deux - ainsi que leur chien Poucho, age de 12ans - ont choisit de s'exiler sur Cortes Island, terre-promise des neo-hippies. Vous y retrouverez en effet les habitudes vestimentaires de 60's, les habitudes non-vestimentaires de 60's, les plantes des 60's, les odeurs de plantes fumees des 60's, ainsi que le soucis d'un monde equitable des 60's.


Epidode III : How to meet some frenchies in this coin paume.

C'est au soir du 2eme jour que debarquent un jeune Paris-canadien et une jeune franco-suisse, repondant aux doux noms de Guillaume et d'Axelle. Nous avons ainsi pu partager avec joie les nombreuses aventures et mesaventures de chacun, ainsi que le travail donne par Dick durant la semaine.


Episode IV : How to work in the same coin paume.

Durant ces 10 jours de wwoofing, nous avons decouvert ce qu'etait la perma-culture et avons permis a Velva de mener son projet de nouveau jardin a bien.
C'est a la force des bras que nous avons debrousaille un sous-bois et que nous avons deplace les pierres permettant de delimiter le jardin. Apres avoir tamise et etale de la nouvelle terre, nous nous sommes attaques au coupage et au stockage du bois de chauffage de l'hiver prochain. En bref : nous n'avons pas chaume.
Bien heureusement, chaque matin, nous avons droit a un pot de confiture Mamie Velva® et chaque soir, un repas Uncle Dick®. En dix jours, nous n'avons pas eu le temps de gouter deux fois la meme chose, mais nous avons trouve le temps de cuisiner de bonnes choses.


Episode V : How to discover the toujours coin paume.

L'ile de Cortes a beau etre perdue au milieu des fjords, elle n'en est pas moins grande. Pour rejoindre le centre-ville, compose d'une dizaine d'habitations, nous devons donc parcourir 15km a travers une foret bien fournie. Nous pouvons donc remercier Dick de nous emmener quelques fois a des endroits plus insolites les uns que les autres, tel que le Hage Lake, le lac le plus chaud dans lequel nous ayons pu nous baigner, avec son eau a 26°C, son sable blanc, ses rochers abruptes pour plonger et sa plage pour bronzer .
Nous nous sommes aussi balade sur les plages du Pacifique, dans lequel nous nous sommes baignes et sur lequel nous avons pu naviguer. Pour le coup, nous avons loue des kayaks et avons suivit la cote EST de l'ile, ou nous avons decouvert des phoques, allonges au soleil, sous des falaises innaccessibles.
En tant que randonneurs "avertis" nous nous devions d'explorer les bois environnants. Lors d'une journee ensoleillee, nous sommes partis en trek dans une foret humide et moussue, ou l'un de nous quatre trouva le moyen de pietiner une ruche et provoquer un nuage d'abeilles enragees qui se jeta sur Axelle et moi. Le retour au milieu des arbres abattus et des roches instables s'est alors avere beaucoup moins amusant.

Mais ceci n'a fait que rajouter du "piquant" a notre sejour dans ce "middle of nowhere" ou finalement on trouve beaucoup a faire.


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15th August 2009

alors on se la coule douce ?
Salut les babas cool ça à l'air vraiment sympa la suite de votre périple à l'autre bout du monde. Alors que notre retour à la civilisation s'est plutôt révélé brutal (je vous envoie un compte rendu lundi), vous avez l'air de profiter encore quelques temps d'une ambiance reposante et conviviale. Profitez bien and have peace... Allez au boulot maintenant !!! Vous avez encore 300 hectares à débroussailler alors zou !!! The Artist ®
30th September 2009

Le Jazz libre du Québec à l’île Cortès
Il m’amuse beaucoup votre carnet de voyage. J’ai gardé un souvenir mémorable des quelques mois de l’hiver 1974-75 que j’ai passés dans les bois de l’île Cortès à vivre de la chasse et de la pêche. J’avais dix-sept ans. J’ai vécu là-bas dans une commune composée de Canadiens-français qu’avaient fondée des rescapés* de la formation musicale Le Jazz-Libre du Québec. À l’époque, l’île Cortès n’était pas une destination touristique. Je n’y avais pas remis les pieds depuis cet été. La commercialisation de l’île ne m’a pas complètement étonné. À cause des travaux d’arpentage dont nous étions alors témoins, certains prévoyaient déjà l’embourgeoisement de l’île. Johnny Poirier était de ceux-là. Poirier avait troqué la batterie pour le fusil et la canne à pêche. Quand il n’était pas au pub de l’hôtel de Heriot Bay à s’enivrer et à vilipender les anglais, il passait son temps à canoter et à écouter son poêle ronfler. Près du littoral, il avait bâti de ses mains une confortable maison sur pièces avec le bois qu’apporte la marée. * Les musiciens du Jazz libre du Québec –anciennement avec Robert Charlebois- étaient des militants indépendantistes ainsi que des activistes de gauche. Ils se produisaient à L’Amorce, un café de la rue Saint-Paul dans le Vieux-Montréal. Le 24 juin 1974, c.-à-d. le soir de la Saint-Jean-Baptiste (i.e. la fête nationale des Canadiens-français), alors que la police anti-émeute avait bouclé et vidé le quartier sans ménagement, L’Amorce fut rasé par un incendie suspect (le contrebassiste Maurice Richard avait tout juste eu le temps de sauver son instrument). Dans les conclusions de l’enquête menée dans le cadre de la commission Keable**, il a été avéré que ce sont des membres de la force constabulaire qui avait incendié le café L’Amorce. ** http://www.vigile.net/La-Commission-Keable

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