Pic du Midi (de Bigorre)


Advertisement
Published: July 27th 2009
Edit Blog Post

DebutDebutDebut

Debut du trajet. La premiere partie est progressive et aisee, bien que longue.
(Je divise mon message en trois, histoire de vous épargner un peu de roulette de souris)

Toutefois, ces trois derniers jours, le travail a prit un coup de ralentit!
L’arrivée de ma mère et de ma tante succédant au départ des invités de François a complètement changé la dynamique. En fait, nous sommes allés à Bulan la première journée, histoire de tout prendre relax, puis, dès le lendemain, les expéditions se sont succédé.
Hier, notre objectif était le Pic du Midi (de Bigorre), une destination qui m’intéressait particulièrement l’été dernier, mais que j’avais manqué. Départ au petit matin, avant même d’avoir entendu François remuer. Le ciel complètement couvert nous a tous fait froncer les sourcils, mais ajoutant un imperméable à notre équipement, nous sommes partis quand même. Et nous avons bien fait! Ah, ce climat des Pyrénées!
À peine avions-nous entamé la montée vers la Mongie que le ciel s’éclaircissait. Nous semblions gagner en altitude au même rythme que le thermomètre gagnait en degrés, aussi bien qu’au terme de maints lacets dans mes montagnes par des chemins tortueux et très larges (J’avais pas dit que j’arrêtais le sarcasme moi?), nous quittons l’habitacle confortablement climatisé (et guidé avec courage par Renée,
Sun SheepSun SheepSun Sheep

A ne pas confondre avec Sun Chips. Un petit contraste avec le soleil que j'aime bien.
malgré son dédain des chemins de falaise!) pour nous frapper à un maigre … 35 degrés!
Sous un soleil superbe, nous effectuons notre ‘’marche d’approche’’ d’une heure environ sur un sentier bien aménagé et relativement large (vraiment, cette fois!). Nous croisons des gens à pied, nous nous faisons dépasser par des coureurs et des cyclistes; il y a de tout les niveaux. En fait, la marche en soit est plutôt aisée et la vue, magnifique. Nous croisons quelques troupeaux de bêtes peu communes, et j’ai nommé : Une vingtaine lamas (même les habitués nous dirent qu’ils n’en avaient jamais vu là) et des moutons-caméléons. Comprenons ici que nous avons cherché longtemps la source de ce tintement de cloches qui nous entourait depuis le début de la marche, avant de réaliser qu’il s’agissait de moutons au-dessus de nous, dans des parois extrêmement escarpées (je n’ai même pas pu me rendre où ils étaient!) et peint du même vert que l’herbe environnante, les rendant difficile à voir!
Au pied de la véritable montée que nous devions faire (une autre heure et demi, selon le guide, car la falaise devenait désormais beaucoup plus escarpée), nous contournons deux ruines de ce que nous pensons
PyereneesPyereneesPyerenees

Vue vers l'interieur de la chaine de montagnes.
être une petite église et un poste de garde. Bien que ces dernières fussent dotées d’un charme indéniable (de mon point de vue, en tout cas), notre regard ne peut s’empêcher de les quitter pour suivre un nouvel éclat de merveille : en observant la vallée qui sépare notre montagne de la suivante, nous réalisons que nous sommes au-dessus des nuages, chose à laquelle je ne m’attendais pas du tout!
Je ne sais pas pour les autres voyageurs, mais cette vision d’une étendue blanche, cotonneuse et mystique devant moi a toujours eu un effet puissant, que ce soit en avion, au sol, en montagne, sous la forme de nuages, de brume ou d’évaporation. Tout ça pour dire que ça m’est vraiment rentré dedans.
Désormais, plus aucun barrage pour le soleil! Malgré l’altitude, il fait donc chaud. Heureusement, un courant d’air présent par moment nous allège ce fardeau toutefois paisible. Cela ne m’empêchera pas de brûler au visage et aux avant-bras, tel un véritable ‘’habitant’’!
Nous montons donc la deuxième moitié du trajet sans encombre, jusqu’à arriver au dernier 100 mètres, un passage dans de grosses roches, encore un peu plus escarpé, menant finalement à l’observatoire qui marque une hauteur de
LamasLamasLamas

Comme le nom l'indique.
2880m. Avant d’atteindre notre objectif, nous sommes une nouvelle fois épatés, mais cette fois par des hommes! En effet, les cyclistes qui nous avaient dépassés montaient désormais leurs vélos sur leurs épaules afin de repartir du sommet de l’observatoire jusqu’en bas. Pas mal plus casse-cou que ce que j’ai pu faire en escalade!
La vue d’en haut était tout simplement splendide. J’ai quand même entendu une plainte contre le fait que d’un côté, la vue sur les terres était bouchée par les nuages immaculés, mais bon, à chacun ses goûts! La moitié donnant sur l’intérieur de la chaîne de montagnes, en revanche, était complètement dégagée, nous permettant d’observer les différents monts d’intérêt dans les environs. De notre hauteur, nous avions également une place de choix pour laisser divaguer notre imagination vers le passé et s’imaginer le mouvement des glaciers qui formèrent les superbes courbes, crevasses, traînées, pointes et plats, vallées et montagnes qui dévalaient sous nos yeux. Pendant un court moment, je me suis vraiment senti connecté à toutes cette histoire, à cette terre travaillée, torturée, et toutefois sereine et paisible. Ces montagnes majestueuses dégagent vraiment une énergie unique dont je ne me lasserai jamais. Je suis heureux d’avoir pris
2 niveaux2 niveaux2 niveaux

On peut voir ici la transition entre les deux niveaux de montee.
le temps d’effectuer une courte routine de Ki Gong avant de repartir. Non seulement aies-je adoré le flot et la circulation qui s’y ai effectuée, mais je crois également, en pratiquant deux katas, que j’ai compris quelque chose de différent et de complètement nouveau dans mon expérience en karaté et en travail de l’énergie.
Sur le retour, je me suis mis à discuter avec Jean-Luc et Rémi, deux hommes qui avaient marchés au même rythme que nous tout au long de la montée et avec qui nous avions échangé quelques ‘’Oh!’’ et ‘’Wow!’’. En plus de me faire réaliser que le nuage d’oiseaux qui nous tournait autour depuis notre départ du sommet était composé vautours, ils m’apprirent à reconnaître quelques sommes intéressants dans les environs et à orienter mes prochaines expéditions. Entre autre, ce sont eux qui m'ont fait comprendre l'ajout du ''De Bigorre'' au nom du sommet; il existe un autre mont appelé Pic du Midi d'Ossau, qui se trouve à être une vraie expédition, avec ses 2880m, soit autant que ce Pic, mais étant escarpé au point où on doive monter certains points en utilisant les mains et en escaladant de petites parois... vraiment mon style de montée!
RuinesRuinesRuines

Les ruines en question. J'aime bien la construction et le toit en herbe.
Gentils et aimables, j’espère les recroiser dans une prochaine expédition! Plus bas, je rencontrai Dominic (qui lui montait), un français amoureux du Québec qui m’invita à le rejoindre, lui et sa famille, dans leur traversée de la Brèche de Roland pour se rendre en Espagne, dans les prochains jours. Bien que rien ne soit confirmé, François me prête sa voiture (et m’accompagnera peut-être!) et après avoir recontacté Dominic et confirmer que son invitation tenait toujours, je peux dire que je vais tout faire pour m’y rendre! En guise de brève explication, la Brèche est le passage le plus direct découvert à travers les Pyrénées pour passer de l’Espagne à la France. Il se trouve à 2800m d’altitude, tout en haut du Cirque de Gavarnie que j’avais visité juste avant de revenir au Québec l’été dernier. L’endroit était en soit déjà magnifique, je suis plus que content d’y retourner, surtout qu’il s’agit d’une expédition plutôt intense, nous emmenant des 30-40 degrés du Cirque jusqu’à environs -10, je crois, ce qui nous fait un bel écart! Surtout que selon Dominic, on ne s’arrêtera pas à la Brèche, mais nous continuerons jusqu’à atteindre le sommet du Taillon, le plus haut point du Cirque.
NuagesNuagesNuages

Au niveau de la transition avec la montee plus abrupte, nous nous trouvons juste au-dessus des nuages.

Quoi qu’il en soit, nous avons pu terminer notre descente dans le plus grand calme. J’ai encore essayé de me ‘’peter’’ la gueule en grimpant à quelque part, mais en voyant qu’encore une fois, tout était très (trop) friable (je passais plus de temps à retenir des roches de tomber qu’à grimper) et que cette fois, il y avait du monde qui passaient en dessous, j’ai abdiqué (après avoir réessayé un peu plus loin et essuyer le même résultat)… au grand bonheur de ma mère, d’ailleurs. Mais bon, l’été ne fait que commencer! En revenant vers Bagnère, j’ai d’ailleurs ‘’spoté’’ un centre d’escalade de roche, une magnifique paroi. Je compte bien aller en faire au moins une fois (de manière légale)!
La journée c’est terminée par un souper de groupe, regroupant nos trois expéditeurs ainsi que François et toute sa famille. Vin, bonne chaire et joyeuses discussions!



Additional photos below
Photos: 15, Displayed: 15


Advertisement

LacLac
Lac

Un lac a l'eau tres claire, bien que visiblement stagnante, se trouve au haut du col de Tourmalet, un peu avant que nous entamions la partie difficile du trajet.
NuagesNuages
Nuages

Au niveau de la transition avec la montee plus abrupte, nous nous trouvons juste au-dessus des nuages.
CyclisteCycliste
Cycliste

L'un des fous, peinant a monter son engin dans les roches.
ObservatoireObservatoire
Observatoire

Vu de part et d'autre de la chaine des Pyrenees vers les terres, du haut de l'observatoire.
Entre ciel et terreEntre ciel et terre
Entre ciel et terre

Nos trois compagnons.
AmisAmis
Amis

Jean-Luc, Rémi et bien entendu, Renée.
FuniculaireFuniculaire
Funiculaire

Ce que nous appelons au Québec un téléphérique amène des gens depuis le village de la Mongie jusqu'a l'observatoire. N'empeche, ils doivent avoir des frissons!
Shiho HaiShiho Hai
Shiho Hai

J'aime pas trop m'exposer, mais j'aime bien cette photo. La fin du kata Shiho Hai (Salut aux quatre directions), que je trouvais plutot approprie.


3rd August 2009

FFFFFFFFFotos!
Merci, Miche,l pour ces photos à couper le souffle!

Tot: 0.06s; Tpl: 0.02s; cc: 10; qc: 28; dbt: 0.0233s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1; ; mem: 1.1mb