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Published: September 13th 2007
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Une vue intérieure de l'Hôtel España
Où nous y avons paisiblement séjourné, à deux pas de l'action! La route fut longue et éprouvante entre Colonia (Uruguay) et notre localisation actuelle, Tarija (Bolivie), avec, comme vous le savez, ce "détour" par Puerto Iguazu (Argentine). Mais ouf, que s'en vaut la peine!
Effectivement, nous voici à Tarija depuis dimanche soir, et nous sommes tombés en amour avec la ville! Il faut dire que nous y sommes arrivés à un moment spécial de l'année ici, soit durant la fête de San Roque! Cela a mis un peu de piquant et d'animation à nos journées, et nous a refait découvrir les beautés de la culture bolivienne... Mais même sans cette fête, l'éternel "bordel bolivien", les rues agitées, les kiosques de nourriture sur le pouce partout sur les trottoirs, sans parler de la gentillesse de ce peuple, fait que nous sommes aux anges à ce stade de notre voyage!
Nous avons peiné quelque peu pour trouver un gîte dimanche soir, les hôtels que nous avons vus près du Mercado Central nous apparaissaient un peu chers (20 - 35$ américain), surtout pour la Bolivie! Nous avons finalement opté pour l'Hôtel España, pour 60 bolivianos par nuit (on divise par 7, donc environ 8$ canadien). Pour les troisième et quatrième nuits, nous avons
Mélanie et ses légumes, et les légumes!
Le chandail de Mélanie se confond dans le décor! C'est l'une des quelques photos prises au Mercado Central que nous publions sur cette page... eu droit à un petit rabais!
San Roque Au moment d'écrire ces lignes, nous n'avons pas encore eu l'occasion d'approfondir nos investigations sur le sujet. Cependant, il semblerait que la région de Tarija ait été frappée par la lèpre il y a de cela bien longtemps. La venue d'une personne aurait soulagé la population de cette maladie, et depuis, à chaque année, pendant presque un mois, San Roque y est fêté dans différentes villes de la région. Le point culminant de ces festivités sont à la ville même de Tarija, exactement durant les premiers jours de notre séjour! Ainsi, plusieurs centaines d'hommes et de garçons ont défilé dans les rues, habillés de vêtements confectionnés à la main, et donc tous uniques les uns des autres. Des vêtements qui couvrent complètement le corps, si bien que nous avons su que seuls des hommes y sont dessous, en le demandant à des gens de la place. Seuls les bas de nylon sont portés, parce que c'est ainsi que se vêtaient les gens au prise avec la lèpre. Certains jouent d’un étrange instrument, une genre de très longue trompette de plusieurs mètres ! Tous sont également munis d'un petit objet qui, en
Mél-et-Ben à table!
Ce que l'on mange bien! Et l'ambiance, et les prix, vive la Bolivie! le faisant claquer, émet un petit bruit sec. À l'époque de la lèpre, les gens atteints utilisaient cet objet pour avertir les populations de leur arrivée dans les parages... Pour plus de détails, voir entre autre
ce lien ainsi que nos
photos sur cette page spéciale! Tarija / Notre quotidien & Les échecs de Benoit! Donc voilà, nos journées de lundi et mardi ont surtout été marquées par la fête de San Roque, mais avouons que nous avons aussi pris du temps pour arpenter la zone centrale de la ville. Tarija, 125 000 habitants, à 1800 mètres d'altitude, a un climat vraiment génial. Il y fait actuellement chaud, au-dessus de 30 degrés le jour, et à chaque soir vers 17h, quelques grosses gouttes de pluie nous tombent dessus, sans dégât cependant! Les gens de Tarija se considèrent plus près culturellement de l'Argentine ou de l'Espagne que de la Bolivie. Sachant cela d'amblée, nous pouvons avouer en regardant les lieux et les gens qu'effectivement, on peut y trouver des ressemblances. Quoique nous ne connaissions pas encore beaucoup la Bolivie, Tarija ne ressemble en rien à La Paz, Copacabana, Oruro, Uyuni et son Salar... Mais à notre plus grande joie, nous y retrouvons néanmoins cet habillement
Joli parc de la ville
Il y en a au moins trois dans le même kilomètre carré... si typique que des femmes portent, toujours avec leurs deux tresses noires!
Le Lonely Planet nous avait averti: Ici les échecs sont grandement pratiqués, évidemment au plaisir le plus fou de Benoît! Nous avons trouvé le Club qui est cité dans notre bouquin, mais il était fermé depuis le mois de janvier. Il a cependant simplement changé de place, et nous avons vite fait de le trouver! Wow, des tables-échiquiers, avec des pièces posées dessus en permanence, un vrai lieu consacré exclusivement à cet art, wow! Les joueurs et amis de Benoit de Sherbrooke (plus les quelques uns de Montréal et celui nouvellement à Sainte-Foy!) en seraient sans doute jaloux! Benoît s'est donc frotté dès lundi 14h au Maestro, c'est-à-dire un Bolivien qui donne des cours d'échecs à des jeunes et moins jeunes! Tout en enseignant à ses jeunes, le Maestro a vu de quel bois se chauffe Benoît, celui-ci l'emportant 4 à 2 lors de 6 parties blitz!
Le mardi a été l'occasion pour nous, mis-à-part le fait que la fête de San Roque y culminait et se terminait à cette date, de visiter un petit musée avec des ossements de dinosaures et autres espèces autrefois de
ce monde.
Mercredi, ce fût la journée "campagne", nous sommes allés à Tomatitas en petit bus, puis de là marché 6 kilomètres pour aller voir une petite chute. Nous en avons profité pour nous rincer et les petits orteils et tout le reste du corps! Ouuh, l'eau était très froide, mais qu'importe, nous nous sommes saucés chacun à deux reprises! Sur le 6km du retour, nous nous sommes arrêtés à un hôtel 4 étoiles-bar-restaurant pour y siroter une petite bière. Nous y avons rencontré un Belge, qui tient la place. Ce dernier était venu faire un projet de 2 mois en Bolivie il y a plusieurs années. Il avait adoré la région de Tarija, si bien qu’en 1999, il décide d’y retourner, avec sa femme et ses deux enfants de 8 et 10 ans. Huit ans et un enfant plus tard, toute la famille vit toujours ici, et tous sont d’avis qu’ils ne retourneront pas vivre en France !
En soirée, nous sommes retournés au Club d’échecs. Mélanie a suivi un mini cours donné par Benoit, lorsque celui-ci n’était pas en train de blitzer contre d’autres Boliviens…
La nourriture & le coût de la vie! Dès le
Chaudrons en liquidation!
Plusieurs des petits commerçants de Bolivie ont cette habitude de concentrer leurs produits dans une même catégorie. Quoi de moins banal pour nous, que de se procurer une marmite au coin d'une rue! lundi matin suivant notre arrivée à Tarija, Benoit avait pour mission d'aller acheter des trucs pour les déjeuners et diners. 45 minutes plus tard, il revenait, bredouille, sans aucun paquet! Désabusé, il n'arrivait pas à garder l'habitude que nous avions finalement prise surtout en Uruguay avec ces épiceries et ces confections de plats depuis la cuisinette de notre hôtel de Colonia.
Mais qu'importe! Nous sommes partis vers le Mercado, et wow, nous avons mangé, entourés de Boliviens, assis sur un minuscule petit banc! Que cela fait du bien à l'humeur et l'estomac! Des vraies bouffes, des prix qui battent toutes compétitions, les quatre groupes alimentaires, et le prix, 3,50 boliviano chacun, soit au total, 1$ canadien!
Et nous récidivons ainsi, chaque matin, tandis que le midi ou le soir, c'est à même les rues ou les trottoirs que nous nous en donnons à "estomac joie" avec la bouffe! Tout est informel, tout est naturel, tout est simple et bordélique, nous adorons!
Tupiza Le temps passe vite, et voilà, nous quittons Tarija en ce jeudi, pour notre prochaine destination, Tupiza. Mais nous garderons en mémoire cette entrée en Bolivie, comme un moment spécial de notre voyage…
Carte satellite
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Jonathan D.
non-member comment
Et le bout de plomb lui? ou plutot les 3?
Hola amigos. Dommage que vous ne puissiez pas faire tous les "détours" que vous souhaitiuez. Qu'arrive-t-il au bout ... aux 3 bouts de plomb? Toujours garant de votre bonheur? Je l'espère bien. Vous semblez bien vous amusez, se qui prouve que vos bouts de plomb fonctionnent!! :) Bonne suite de voyage!