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Published: August 7th 2007
FRENCH
Après Fort Cochin, nous avons pris un train en direction du Sud. Notre destination : Kanyakumari... complètement tout en bas de l’Inde. C’est la fin de la terre, une sorte de Finistère, une sorte de Pointe du Raz... Et quand on regarde droit devant, (Non, on ne voit pas l’île de Sein) on peut "voir" 3 eaux différentes qui se mélangent: les eaux de la baie du Bengale, celles de l’Océan Indien ainsi que celles de la mer d’Oman (ou mer d’Arabie). C’est pas fou, ça ? Et bien, il y a quelque chose d’encore plus fou à Kanyakumari. C’est de s’y réveiller le dimanche matin.
Kanyakumari, il faut le savoir, est un lieu de pélerinage très important pour tous les indous. D'autres religions y sont également présentes, islam et christianisme. La ville est donc parsemée de temples, de mosquées et d'églises...
Mais laissez-moi en revenir à mon histoire... Oui, donc, Kanyakumari: si vous êtes malade du coeur, n'y allez surtout pas un samedi soir parce que c'est la mort garantie le dimanche matin à 5 heures précises...
Dimanche 8 juillet 2007. Il est 4 heures 59 minutes et 59 secondes. On dort (encore) paisiblement, dans un
calme béni des dieux, le murmure des vagues à peine audible... Quand tout à coup (précisement une seconde plus tard) des hauts-parleurs se mettent à "cracher" des chants religieux à 300 décibels (♪♪♪♪♪). On saute au plafond, nos tympans éclatent. On sort sur notre balcon (avec vue sur la mer... et sur la ville) pour essayer de localiser les coupables... Verdict: tous coupables. Le vacarme était général. Il a duré 1 heure très précisement. Sympa pour commencer la journée. Vraiment. Ce qu'il faut se dire c'est qu'au moins à Kanyakumari, il existe une certaine harmonie entre les religions...
Ah oui... Et puis aussi... J'ai oublié de mentionner notre ami V.B. Salomon, chez qui nous nous sommes arrêtés en chemin et qui nous a logés et nourris pour un soir. C'est lui et son chauffeur Sam qui nous ont conduit le lendemain (encore), cette fois de Nagercoil jusqu'à Kanyakumari. Ils ont tellement insisté, on n'a pas osé refuser. Merci pour tout...
ANGLAIS
So. Here we are at World's End. Not just Land's End (like in Cornwall) but where the world ends at the southern tip of in India. On our way we stopped for a night in Nagercoil
with our friend from our flight from Sri Lanka to India, Prof. Very Bad Solomon. It wasn't a night on the piss exactly (this is India and he's 72) but we were fed, watered, driven around, shown family philanthropies (a church) and wandered his gardens. Thanks VB.
The next day VB drove us here, to Kanniyakumari. It's not only the world's end but it's where the Arabian sea, the Indian ocean and the Bay of Bengal meet. Not only that, there's a memorial to Swami Vivenkenadar, one to Ghandi (where his ashes were stored before being cast into the waters) and also to the poet Thiruvalluvar. And! At certain times of the year you can see the sun rise and the sunset from the same point. And! On a specific date you can see the sunset and the moon rise next to each other (or something). You get a lot for your money here.
We didn't see the sun setting on the ocean (as it isn't the right time of year) but we did see the sunrise from the Bay of Bengal. That was pretty and only slightly spoiled by fishermen who were taking their morning dumps on
the beach. There were pilgrims galore in the town and a few of the younger ones spent their time building up the courage to ask us (but mainly Nathalie) for a photo.
Oh, and we saw a saint with what looked at first glance like an old drinks can stuck to his forehead. It wasn't but we can't work out what exactly it is?
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Drino n'co
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Great 'tache, Jason! Glad to see/read you guys are continuing to make the most of your trip. Gros Bekos