Advertisement
Published: April 18th 2015
Edit Blog Post
PUNO - LAC TITICACA
En matinée, transfert jusqu’au port de Puno pour une croisière de deux jours de pure aventure sur les eaux émeraudes du lac Titicaca avec un groupe mixte international guidé en anglais.
Visite des étranges îles flottantes de la communauté des Uros. Sortie de la baie de Puno pour voguer jusqu’à l’île d’Amantani, isolée depuis des siècles, pour comprendre sa culture, son rythme de vie et sa philosophie.
Intégration à une famille de l’île pour apprendre ses moeurs. Marche d’une heure jusqu’au point le plus élevé de l’île pour voir le coucher de soleil.
En soirée, spectacle de danses et de chants typiques de l’île à la place centrale du village.
Nuit chez l’habitant mais avec notre chambre privée.
Mise à jour
Départ à une heure décente pour notre deux jours d'immersion totale auprès des populations du lac Titicaca
qui doit être prononcé 'Titikâkâ' sinon ça dit ça dit ce que ça dit.
Premier arrêt, les Iles flottantes des Uros. Vraiment impressionnantes ces îles. Pis flottante aussi, même Robin essayait des faire bouger -sans succès-. Ces îles sont fabriquées à la main avec les roseaux qui poussent en
abondance dans la baie. Tout est en roseau là-dessus. L'île, les bateaux, les maisons, les bécosses, les lits et même le poêle à bois! Les habitants qui auraient décidés d'habiter ces îles afin de fuir le joug de l'inquisition espagnole, sont vraiment adaptés à la vie sur les roseaux, sont nu pied!
On a mangé des pousses de roseaux, c'est bon. Et on a eu droit à une de leur présentation miniature de la fabrication d'une île ainsi que de leur vie courante.
Malheureusement ces sites semblent un peu trop exploités touristiquement. Les habitants semblaient un peu blasés et avaient tendance à nous faire payer pour un tout et pour un rien.
3 heures de bateau plus tard, nous sommes arrivés à l'île Amantani. Wo! encore une grande côte à monter jusqu'à plus de 4000m. Ça pompe la patate. En parlant de patate, c'est la spécialité de l'île car l'île est végétarienne (on ne le savait pas). Nous avons été jumelés à notre famille locale (lire la mama) à bout de souffle après la $//"$%"$ de côte (était à pic en plus). On aurait payé 100$ pour emprunter un de leur âne. L'arrivé dans notre famille fut
très 'ackward'. La mama ne parlait pas espagnol (n'oubliez pas qu'il s'agit ici des descendants d'une population pré- espagnol), elle parlait Aymara. Ça aussi on nous l'avait pas dit. Et en plus, notre 'Aymara' n'était pas au point alors l'heure du repas était plutôt bizarre (pis on a eu 3 repas comme ça). Eux, ils ne mangeaient à la table avec nous. Il y avait la mama et ses deux petits enfants installés quasiment à terre mangeant avec leur mains et nous, les deux touristes mangions à la table
avec des ustensiles (achetés pour les visiteurs). La conversation était assez minimale, limitée à 2-3 expressions que le guide nous avait laissé sur un papier. Après les avoir dites, genre 'merci', 'c'est bon', 'je vais bien', le silence s'installait... longtemps. Jojo faisait des sourires au petit bonhomme de trois ans qui lui en retournait en abondance. C'est croire que les sourires sont universels.
Ils nous avaient préparés notre chambre bien à nous, très luxueuse selon leurs standards. Ils nous ont offert ce qu'ils ne s’offrent pas. C'était très propre mais froid et humide. Y'a pas de chauffage sur l'île (tsé comme la viande). Ah oui, pas d'eau courante non plus
et l'électricité se limite à une ampoule par maison (lire cabane). Pour avoir le droit d’accueillir des touristes, ils doivent avoir des toilettes. Nous avons été chanceux car nous avions un bécosse dans la cour arrière mais pas de siège. Pis pas de lumière non plus (rappelez vous que la seule ampoule est dans la maison). Le voisin de la bécosse c'est le $/%"$/%" d'âne qu'on aurait ben voulu pour monter la côte.
Après ce contact initial, y s'est mis à pleuvoir au soleil couchant. Pas de couché de soleil spectaculaire et pas de lumière sur l'île, fa noir!
Parlant de patate, le repas du midi et celui du soir était composé de cette spécialité végétarienne. Rassurez-vous, la façon d’apprêter cette dernière différait de par les épices utilisés et des autres légumes d'accompagnement. C'était, de façon surprenante, très bon. 'Mojsawa' en Aymara.
Nous avons été informés que les habitants de notre coquet village de 'Colquecachi' 3959m avaient préparés une fiesta à 20h00 pour les touristes. À 19h50, la mama fit apparition dans notre coquette chambre (éclairée d'une ampoule) les bras remplis de vêtements. Ni une, ni deux, elle s’approprie Joanne pour l'habiller à la mode locale. Des
jupons, une blouse blanche, une ceinture large limitant la respiration déjà déficiente de Joanne et un voile quasiment musulman. Pour Robin, seul un poncho nauséabond fera l'affaire. Belle surprise pour nous car cela nous évite de mouiller nos propres et seuls vêtements, y pleut en abondance. Nos flash-lights sur la tête, nous nous rendîmes à la fiesta (remarquez l'utilisation appropriée du passé simple ici). La fiesta était très agréable et touchante dans sa simplicité. L’accueil sincère des villageois était authentique et chaleureuse. Nous avons dansé avec notre mama (qui se faisait cruzer par un autre monsieur qu'on connaissait pas) au rythme des joueurs locaux de flûte de pan et de tite guitare (désolé le noms en Aymara nous échappe présentement).
Le retour mouillé à notre chambre fut aussi une épreuve car nous vous avions pas encore dit qu'elle était au deuxième à partir d'une échelle inquiétante. La chambre froide et humide éclairée d'une pauvre ampoule faiblissante provenant de la batterie de la maisonnette achevait. La seule électricité est celle accumulé dans la pile le jour par le panneau solaire. Quand arrive 21h00, la pile n'aurait pas été vide si les touristes n'avait pas laissé la dite ampoule allumée dans
l'insouciance du départ à la fiesta. Après une dernière visite à la noirceur de notre odorante bécosse, nous avons installé 4 couvertures de laine de lama sur notre lit avait de prévenir une nuit anticipée froide et longue. Habillé avec TOUT nos vêtements (les nôtres là car on s'est changé avant de se coucher), nous nous sommes vite aperçu que c'est très chaud finalement la laine de lama. En plus, c'est lourd la laine de lame, nos chevilles devaient rester à plat sous les couvertures. À 3h00 am, Robin n'en pouvant plus et Mama qui avait 'barré' la porte de la maisonnette qui donnait accès à la salvatrice et odorifiante bécosse, il a dû se résigner à utiliser le 'pot-de-chambre'. Expérience exercée dans la noirceur de notre ampoule désormais défunte.
Advertisement
Tot: 0.368s; Tpl: 0.012s; cc: 8; qc: 48; dbt: 0.0694s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1;
; mem: 1.1mb