Hey ho, hey ho, on rentre du boulot...

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Amis poètes et ceux qui ne le sont pas je vous salue!

Retour à la ville et sa technologie après deux semaines de wwoofing au fin fond du bosque nublado équatorien dans lequel nous étions bien isolées. Pas Internet à moins de quatre heures de route, et le premier téléphone qui fonctionne (mais à quel prix...) à une heure, quelle vie! Mias on s'est bien habituées avec l'amie Ricorée à être un peu coupéés de ce monde cruellement moderne, et ca ferait même du bien!?
Coupées du monde, je valide, mais malheureusement en presque mauvaise compagnie...mouarf!

Ma première expérience de wwoofing chez René et Soraya a été inoubliable, vraiment chouette! Autant au niveau du travail que des gens, fantastique!

La deuxième a été un peu plus morose, oui carrément! Bon pour vous mettre dans le contexte, José et Sonja, les "dueños", laissent la totale gestion de la ferme, ainsi qu'une maison à titre gracieux, à Irma e Patricio. Les volontaires vivent également dans cette maison, et travaillent donc avec Patricio, pendant que sa femme Irma "aregla la casa". Alors grosso modo, nous ne verrons jamais José e Sonja, car ils se sont fait voler leur voiture et son coincés à Quito pour des histoires de paperasse (et oui ca existe aussi en Equateur!). Et au final, malgré quelques petits signes qui auraient pu laisser croire le contraire et nous donnèrent maints espoirs, Patricio et Irma n'ont jamais voulu qu'on s'intègre dans leur petite vie, ca n'a pas accroché. Mais on a essayé poutant...snif!!

On garde quand même un bien bon souvenir de ce petit séjour dans la selva-monagne, où on a appris à ramasser du café, le sortir de sa coquille, le faire sécher, le tostar, le moudre, et le déguster et toc!
Bon ca n'a duré qu'une journée... mais c'est déjà ca! Entre autres ensuite on a aussi tamisé de la terre pour remplir de jolies poches, planté du manioc, et ramassé des haricots, oooooh oui ca on en a ramassé!!!
Le tout en mangeant mandarines, bananes et papayes (du jardin bien sûr) avec beaucoup d'enthousiasme!!

Le cadre était génial en tous cas, des montagnes à perte de vue, vraiment la maison était bien isolée des autres! Une petite rivière qui coule en bas, juste de quoi se poser bien tranquille avec un bouquin et faire bronzette les pieds dans l'eau. Car si à Toacaso avant j'avais froid, à García Moreno nous avons abandonné toute idée (saugrenue) de mettre un pull ou des chaussettes. Peut-être une toute petite laine (mais quand même légère) le soir...hi hi!

Allez je m'en vais patienter dans notre superbe auberge de jeunesse Quiteñienne en attendant l'arrivée de mon namoureux demain soir (tralalou heu!!), et le départ de mon amie Ricorée dimanche matin.

J'pense fort à vous, ô lecteurs (hi hi hi), et je vous rappelle quand même au milieu de tout ca de ne pas oublier de vénérer le dôme nom d'une cacahuète!!!

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