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Published: March 5th 2020
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14 fevrier, jour de la Saint Valentin 😉 nous prenons l'avion à Guayaquil pour l'île de Baltra, où nous attend le catamaran de croisière TIP TOP II, nous sommes pris en charge à l'aéroport par 2 guides, Angelica, germanophone (12 personnes/16 du groupe sont allemands), et Eduardo, hispano/anglophone "appelez moi Edu, comme education, ça permet de s'en rappeler lol"
Dès le premier jour, on s'en prend plein les yeux, petite virée à l'île de Mosquera, des otaries partout, des mamans allaitant leurs bébés, des mâles aboyant fort pour montrer leur territoire et leur pouvoir (comme d'hab), des iguanes marins, un squelette de baleine... on a oublié notre appareil photo sur le bateau et on s'en mord les doigts, mais bon, otaries et iguanes deviendront au fil des jours d'une banalité telle que plein d'autres occasions photos se représenteront!
Le soir, champagne de bienvenue, cabine luxueuse, placards pour ranger toutes nos affaires (cool, j'en ai marre de piocher dans mon sac a dos), serviettes en forme d'otaries (on en aura aussi en forme de fleurs et de raies manta!), la cabine est impeccablement refaite tous les jours, voire 2 fois par jour, en même temps, on le paie au prix
fort :p
Les autres bonnes nouvelles, c'est qu'il y a de l'eau potable filtrée à bord, on nous offre des gourdes (yess on oublie les bouteilles en plastique et la culpabilité qui va avec), café et thé à volonté, 1 goûter en milieu de matinée, 1 apéro vers 17h, et 3 délicieux repas avec jus de fruits frais, service impeccable et tout le tralala. Le tout avec le sourire de l'ensemble de l'equipage, tout le temps! On est comme des coqs en pâte! C'est Tip Top!!
Le lendemain, visite de Sullivan Bay sur l'île de Santiago, une île volcanique récente avec des laves de type Pahoe hoe (en forme de cordes), des cônes de cendres, de beaux cactus et quelques plantes "pionnières" qui repoussent dans la lave. L'après-midi balade sur l'ile de Rábida, au sable rouge, puis snorkeling.
Le 16, balade à Punto Espinosa, sur l'île de Fernandina, où des milliers d'iguanes marins prennent le soleil sur des roches de basalte, au point où on ne distingue plus les animaux de la roche, et observation de cormorans qui ne volent pas "flighless cormorans" (ils ont apparemment tellement à manger qu'ils n'ont plus besoin de repartir: vive l'evolution!).
L'après-midi, Elizabeth bay, sur l'île d'Isabela, nous offre le spectacle des pingouins qui plongent et nagent, et de magnifiques mangroves. Je suis totalement subjuguée par la façon dont se reproduisent et se disséminent les mangroves, ce serait trop long à expliquer ici (check google). Snorkeling magique avec des dizaines de tortues.
Le 17, Urbina bay, toujours à Isabela, la plus grande île de l'archipel, nous fait découvrir nos premiers iguanes terrestres, ainsi que de très grosses tortues de terre. Puis nous grimpons dans les hauteurs de la crique de Tagus, où se réfugiaient jadis les nombreux bateaux pirates, les noms et dates des bateaux sont gravés sur les murs de la crique. Un des premiers produits de piratage était les tortues, transportées vers Panama (avant l'existence du canal), puis par voie de terre de l'autre côté, vers l'Atlantique, puis l'Europe. En cas de course-poursuite, les pirates balançaient les tortues par dessus bord pour s'alléger, ce qui a contribué au brassage des différentes espèces de tortues entre les îles.
Vers 22h, le bateau traverse la ligne de l'Equateur, et le capitaine nous accueille gracieusement dans la cabine de pilotage pour photographier l'écran "latitute 0" 😊
Nos compagnons de
table sont allemands, Pietra et Mario, 60 et 61 ans (c'est un peu la moyenne d'âge sur le bateau), de grands voyageurs et plongeurs invétérés qui adorent raconter leurs aventures. Nous sympathisons aussi avec Ileana et son mari, 2 canadiens d'origine roumaine qui nous invitent à séjourner chez eux a Toronto (pourquoi pas!), ainsi qu'avec les allemands Birgit, Doris et leurs maris. Pierre Yves apprend le mot "so cute" et le sort à tout bout de champ 😉
Le 18 février, retour à l'île de Santiago, au port Egas, également appelé James bay, observation de faucons, d'otaries à fourrure et de roches "pancakes" empilées. Snorkeling avec des otaries pas farouches du tout et raies aigles. Le 2eme snorkeling de la journée apporte encore plus de sensations: langoustes et requins pointes blanches!
Le 19, balade à la petite île "chapeau chinois", Sombrero Chino, où la végétation multicolore dessine des paysages enchantés, iguanes et otaries toujours au rendez-vous! puis ascension d'un petit sommet, "la colline du dragon" sur l'île de Santa Cruz, nos compagnons de voyage ont un peu de mal à suivre le rythme 😉 très beau point de vue sur les petits îlots environnants, notamment 2 petites pointes
qui ressemblent à 2 petits seins (déformation professionnelle), nommés Hershey's kisses, commes les pépites de chocolat Hershey's 😊
Le jeudi 20, pas de snorkeling, retour brutal à la ville de Puerto Ayora, plus grosse agglomération des Galapagos, sur l'île de Santa Cruz. Le bruit, les gens, les voitures nous font un drôle d'effet, et éclatent la bulle de bien-être où nous vivions depuis 6 jours. Balade dans une foret de Scalesia (arbres endémiques), visite de la station scientifique Charles Darwin, balade dans la ville, shopping et glace. A noter que les équipes scientifiques entreprennent de beaux projets de conservation, notamment des tortues de terre, qui vivent en nursery jusqu'à leurs 5 ans avant d'être rapatriées sur leurs îles respectives. Nous faisons connaissance avec Lonesome Georges, une momie de tortue conservée dans une salle réfrigérée, dans l'espoir de pouvoir le cloner un jour, vu qu'il était le seul survivant de son espèce et n'a pas réussi à se reproduire (une histoire de canaux séminaux trop courts, eh oui!). Le soir, Pietra et Mario nous offrent le champagne, l'équipage nous fait ses adieux et discours, photos de groupe et tout le tintouin.
Le 21, jour du départ, dernier clin d'oeil
matinal (6h) sur l'île Seymour Nord, pour observer les jeux de séduction des Fous à pattes bleues "Blue footed boobies " en anglais, beaucoup plus glamour. Ces charmants oiseaux se séduisent mutuellement grâce à des mouvements de "danse" de leurs pattes bleues: plus bleu, plus sexy!!
Sur les traces de Darwin (qui avait apparemment pas que raconté des pépites, mais aussi quelques bêtises) nous avons découvert des dizaines d'espèces animales et végétales endémiques, uniques au monde, et été témoins de l'évolution en marche. Dans cet environnement préservé et protégé, on se rend encore plus compte de la fragilité de nos écosystèmes et de notre planète, et de notre devoir de protection envers elle.
C'est un immense privilège d'avoir pu contempler les Galapagos, voyage qu'on fait apparemment une fois dans une vie! C'est simplement un peu dommage que la sélection des personnes autorisées (le gouvernement équatorien limite le nombre de visiteurs annuels) se fasse par leurs moyens financiers. On pourrait penser à une sélection sur dossier avec lettre de motivation par exemple 😉
Après cette parenthèse philosophico-ecologique, je reviens sur terre ou plutôt en l'air, nous reprenons l'avion de Baltra pour retrouver Guayaquil, son bruit et sa fureur. Ses
malls (ou centres commerciaux pour les frenchies). Mais aussi un beau défilé de carnaval!
Fin de l'aventure Ecuadorienne, le 23 février nous prenons l'avion pour le Pérou, atterrissage à Cusco via Lima. A suivre!
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