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Published: August 17th 2006
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Moi, la mule et la Laguna Quilotoa
Au sommet du cratère. La lac est trop grand pour rentrer dans une photo. Holà les potes!
Mardi matin, nous avons laissé nos gros sacs à dos à notre hôtel (qui ne l'était plus car on quittait cette journée là.). Marie-Claude avait d'ailleurs la tâche de trouver comment dire en espagnol qu'on voulait qu'ils gardent nos sacs pour une autre nuit parce qu'on voulait pas les traîner avec nous à Quilotoa. Elle a travaillé sur son devoir pendant deux jours et, malgré une nervosité certaine, a fait ça comme une grande.
Donc, on a pris un bus à la gare routière de Latacunga pour se rendre à la Laguna Quilotoa, à l'ouest dans les montagnes. Je dois spécifier ici que les équatoriens n'ont aucune notion d'espace vitale, du moins dans les bus. Il y avait quatre personnes dans l'allée, et les quatre ont décidé de venir s'installer autour de moi. J'en avais un assis littéralement sur mon épaule. J'avais le coude d'un autre dans la figure. Et le petit couple de service se minouchait à trente cm de moi. J'imagine qu'ils aiment la chaleur humaine.
Nous sommes arrivés à Quilotoa vers 13h00. Je dois l'avouer tout de suite: je n'ai jamais été dans un trou pareil (littéralement). Je n'ai jamais été dans
un endroit aussi éloigné d'un McDonald de ma vie. Malgré tout, le but du voyage est de visiter la Laguna Quilotoa, un immense lac couleur émeraude (c'est ce qu'on dit) situé dans un immense cratère qui était autrefois le volcan Quilotoa. Pour descende en bas, il y a un petit sentier qui passe à travers un petit canyon. Durant la descente on était sans cesse suivi par un jeune Pedro (encore un!). On pensait que lui et sa gang de jeunes Pedros de six ans allaient nous dévaliser dans un coin sombre.
Arrivés en bas, il n'y avait aucun touriste (quelle surprise!) et la pluie s’en venait. On a donc contemplé l'idée de dormir dans les "cabañas" en bas du cratère. Le petit monsieur nous a même ouvert une chambre. Après s'être rendus compte qu'il était seulement 14h00 et qu'il y a avait une grosse araignée sous la douillette, nous avons vite changé d'idée. Nous avons donc entrepris de remonter le cratère. Durant l'ascension (1h15 environ), le jeune Pedro était toujours là, environ 30 pieds devant nous. Quand on prenait une pause, il s'arrêtait et quand on repartait, il repartait lui aussi. J'ai finalement conversé avec notre Pedro du
Les cabañas en bas
On a presque dormis là...
Juste un peu trop rustique... jour qui s'appelait finalement Orlando. Orlando ne doit pas avoir grand chose à faire donc j'imagine qu'il s'amuse à montrer le chemin aux touristes. Mais il ne t-achale jamais, ne te parle jamais sauf si tu lui adresse la parole. Je lui ai finalement donné 0.50$ pour le remercier de nous avoir guidés et j'ai pris une belle photo avec lui (remarquez son large sourire).
Revenus en haut, on ne pouvait pas retourner à Latacunga car il était trop tard. Il fallait donc dormir sur place...dans une des trois auberges de la "ville", tous aussi chics les unes que les autres. Nous avons finalement jeté notre dévolu sur l'hostal Pachamama qui était la seule à offrir des chambres fermées. Ceux qui doutaient que j'endurerais la grosse vie dure, vous vous trompez: chambre sans meuble en béton, sans chauffage. J'ai dormis avec ma tuque et mes mitaines. Mais pour le prix (7$ avec souper et déjeuner), c'est moins pire que la belle étoile.
Nous sommes descendus souper vers 18h30, juste au moment de la prière familiale (car l'hôtel était en fait la maison d'une famille typique). La prière a duré un bon 20 minutes pendant lesquelles moi et Marie-Claude
Moi et Orlando
Notre jeune Pedro du jour! se regardaient sans trop savoir quoi faire. Finalement, on nous a emmené notre souper: riz, petits légumes et une viande non identifiée que je n'ai pas touchée puisque l'animal pendait probablement dans leur cuisine depuis plusieurs jours. On a aussi eu droit à une genre de soupe de patates. Un vrai repas traditionnel des andes!
À un moment donné, tout le monde a commencé à s'exciter pour une raison quelconque. On a finalement compris qu'il pleuvait car la mère nous disait: agua, agua en pointant le ciel. Ce doit être un fait rare puisque la mère est rapidement sortie
par une fenêtre toute excitée (et ce n'est pas une blague...). On était donc seuls avec deux des enfants: un jeune garçon de trois ans (Ismaer?) et une fille de huit ans. Ismaer est monté sur une table de la salle à manger et a commencé à se dandiner sur la table en grignotant son pied de poulet... Autres coutumes j'imagine. Il est clair que ces enfants n'ont vraiment pas de jouets et aucun moyen de se divertir sauf de jouer avec le chien ou entres eux. Ils sont aussi plutôt sales. Ismair se roulait par terre sur le plancher
Lagune dans les nuages
En 5 minutes on voyait plus rien! de ciment de la maison. Mais même s'ils n'ont rien, je ne pense pas qu'ils sont malheureux pour autant.
Nous sommes remontés dans notre chambre vers 20h00. J'ai enfilé mes bas de laines, ma tuque et mes mitaines pour une nuit froide mais très tranquille au bout de nulle part...
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Caro
non-member comment
C'est lequel le petit gars ?!
Yé un Bouriquet !!!!!