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Published: April 28th 2011
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Je fis le chemin en autobus depuis Taganga jusqu'à San Gil, en compagnie d'une originaire de San Gil (..qui habite maintenant Montréal! Comme quoi le monde est petit!). Justement, cette dernière se dirigeait vers sa ville natale, afin d'y rendre visite à sa famille. En chemin, nous avons été arrêté environ 1 heure dû à un éboulement qui bloquait la route. Au total, ça aura été un bon 16 heures de déplacement, sans compter que parfois, et je ne le comprend toujours pas, il fasse tellement, mais tellement froid dans le bus dû à un vent glacial constant provenant de l'aération, au point de vouloir volontairement devenir fou. Étrangement personne ne s'en plaints, et à chaque fois que moi ou ma compagne de voyage demandons de fermer cet air climatisé, on nous répond oui oui, mais rien ne change.. Après déjà plusieurs heures de voyage, alors qu'on re-tente, on finis par nous dire que c'est impossible de l'arrêter car, ça ne serait pas l'air climatisé, mais plutôt un courant d'air afin de permettre aux passagers de respirer (?).. Bref. Pas possible. Dans ces conditions, ils devraient au moins fournir la tuque, les salopettes et les mitaines.
A mon arrivée,
j'ai rapidement fait la rencontre d'un gros groupe de voyageurs dont des Américains et Allemands, qui justement, partait faire la randonnée que j'avais l'intention de faire entre le petit village de Barichara et celui de Guane. Barichara est particulièrement jolie. Et mon obsession (hihihi) pour les portes fût comblé: practiquement chacune d'entre elles était jolie alors j'ai remplie ma carte de photos de ces dernières.. hihihi. L'un des plats typiques du village, est un mélange de riz, de sang et de viscères d'animal.. miam. J'ai picolé dans l'assiette de mon voisin et honnêtement, ce n'était pas mauvais! Aussi, un autre met bien aimé des environs, sont les grosses (immenses) fourmis. On m'a raconté que le goût varie selon la manière de les cuisiner. Paraît qu'une bonne manière de procéder (paroles d'une mère de famille de San Gil!) est de les acheter vivantes, les mettre au congélateur jusqu'à ce qu'elles meurent, leur enlever leur pince, les laver avec de l'eau et du savon, et finalement les laisser sécher. Apparemment, elles se conservent un bon 2 ans. J'ai seulement goûté à une, pas suffisant pour donner une critique, et si ça se trouve, celle que j'ai goûtée n'avait pas été aussi bien
cuisinée..
Une autre journée, nous avons profité du beau temps pour aller nous baigner dans des bains naturels formés par une cascade d'eau. Un soir, nous avons débuter la soirée à boire dans un petit kiosque ouvert sur l'extérieur, du genre mini dépanneur, mais là-bas, il suffis de demander et on vous donne de petits bancs de plastique et vous vous installez en cercle, avec vos amis, tout bonnement, à boire un coup. Vraiment drôle! Après un certain temps, les touristes (nous!) et les quelques Colombiens sur place se mêlent et de rigolotes discussions s'en suivent. Plus tard, on décident de sortir dans un club. Alors on demande à un chauffeur de taxi de nous amener là où l'action se passe. On nous amène dans un club populaire un peu à l'écart du centre, où finalement, il y avait ... pas un seul chat, sauf le barman et le DJ. Mais la musique allait bon train, alors tant pis, à nous 8, on décide de prendre place sur la piste de danse et de s'éclater. Ce fût bien amusant.
Finalement, San Gil est connu pour ses sports extrêmes: rafting, saut en bungee, spéléologie et.. parapente. Eh oui, je
ne pu m'en empêcher: je me suis envolé d'une falaise, en tandem. Le paysage était jolie, et le feeling de soudainement ne plus toucher terre est intéressant. Ensuite, après 20 minutes, ça devient un peu redondant.. Mais contente de l'avoir essayé.
Voilà en gros pour San Gil et ses environs!
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