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Las Torres del Paine
la vue au lever du soleil, après une heure et demie d'attente dans le froid ... en tout cas vendu comme ça et c'est certainement le plus beau que nous ayons fait ensemble, mais nous n'avons que peu d'expérience dans le domaine.
Le 29 janvier au matin, nous prenons un bus pour le Parc National Torres del Paine. Après quelques heures de voyage dans un paysage assez plat, qui n’a pas grand-chose d’extraordinaire, on arrive a l’entrée du parc… en fait depuis un quart d’heure on distingue un étrange massif dont on se rapproche, massif à la fois monumental par sa taille de plus de 250 kilomètres carrés et ses sommets majestueux et pourtant tout petit au milieu de ces gigantesques étendues de terres sans reliefs.
Nous arrivons au poste de garde où nous nous acquittons du droit d’entrée et recevons profusion de recommandations, puis prenons une e navette interne pour rejoindre l’hôtellerie des Tours, début de l’aventure. Nous avons choisi le tour du W, ce qui s’explique assez bien quand on regarde sur le plan, remontée dans la vallée des Tours, puis dans la vallée du Frances, puis pour finir dans la vallée Grey jusqu’au glacier.
Premier jour donc : Las Torres del Paine, dépôt du sac dans un petit kiosque avec
La vue du lac Nörjensköld
le dernier jour en repartant en bateau, une vue différente des paysages dans lesquels nous avons marché la nourriture des jours 2 et 3, l’idée étant de ne pas la porter en haut des tours, nous y repasserons demain au prix d’un bon détour que nous n’avions pas prévu mais que les cartes relativement foireuses que nous avions ne nous permettaient pas de prévoir. Nous attaquons la montée qui doit nous mener au pied des tours d’un bon train, passons avec une courte pause le premier refuge dit El Chileno, et arrivons au dernier campement Las Torres. Mais ce n’est qu’un petit passage par les baños du coin car nous avons un autre plan en tête, grandement inspiré par Tanguy : nous irons dormir au pied des Tours pour voir se lever le Soleil sur les tours.
Commence la partie la plus rude de la journée, il faut escalader le pierrier fort raide qui permet d’accéder au point d’observation, et ce avec nos gros sacs à dos alors qu’il est déjà rude pour les autres marcheurs, et avec quelques gouttes de pluie en prime. Nous arrivons en haut où effectivement la vue sur les tours est saisissante, mais le beau temps manque un peu.
Nous installons notre lieu de campement dans un espace conçu à cet
Agnès dans la vallée du Francès
la journée que nous avons préférée, une vallée magique effet, eh oui nous ne sommes pas les seuls à faire des bêtises. Après un fort bon dîner commence une nuit qui sera très très longue. En effet il fait froid dans cet endroit qui est loin d’être aussi abrité que le campement sous les arbres que nous avons délaissé, et qui plus est un vent très violent menace de plier en deux les arceaux de la tente ce qui oblige Nico à dormir en soutenant l’armature de la tente. Pour rajouter à l’ambiance le lieu de camp est situé non loin du glacier des tours que nous entendons craquer toute la nuit.
Et tout ceci pour …. presque rien !
Deuxième jour : Le Lac Norjenskjöld Lever tôt, beaucoup trop tôt car bien que l’on nous ait dit que le soleil se levait à 6h il nous faudra attendre une heure de plus, transis de froid, pour que les premiers rayons n’arrivent même pas à nous réchauffer car ils sont cachés par les nuages. Du coup finalement après une série de photos un peu décevante, retour au dodo pour un temps de repos au chaud bien appréciable.
Nous émergeons sous un temps un peu plus clément, redescendons
Carte du circuit
pour que vous voyez ce que l'on appelle le W en bas des tours où nous nous apercevons qu’avoir laissé le sac au kiosque nous coûtera une bonne heure et demie de détour, mais en échange le sourire d’Agnès lui permettra de gagner une tablette de chocolat. Après un pique-nique au bord d’une petite rivière paradisiaque, nous attaquons un bout de route un peu dur. 5h30 de marche au bord d’un lac aux eaux turquoise mais avec un vent à décorner les bœufs et des mini-tornades suffisamment violentes pour nous obliger à nous arrêter quand elles arrivent sur nous. Les paysages sont magnifiques cependant. Nous finissons pas arriver au refuge Los Cuernos, où nous profitons en fourbe d’une bonne douche chaude, normalement réservée aux clients du refuge. C’est divin et le réconfort était nécessaire pour attaquer les deux dernières heures de marche qu’il nous reste jusqu’au campement italien. Nous dînons bien tard mais la nuit qui suit est fort bonne, après 10 h de marche dans la journée.
Troisième jour : La vallée del Frances, c’est sans doute le plus bel endroit du parc… Le réveil n’est pas très matinal, nous montons jusqu’en haut de la vallée, passage par le campement britannique désert et nous atteignons le mirador, la
Les Tours, le soir
au terme d'une montée dans un pierrier ereintante, mais ça vaut le coup! vue se dégage, splendide. Sur les sommets des montagnes face à nous des glaciers grandioses, des neiges éternelles himalayennes, et un cirque qui s’ouvre tout autour de nous… vraiment de toute beauté. Nous essayons de monter un peu plus haut mais c’est un piège, un faux col pourrait nous emmener marcher pendant des heures et des heures sans nous offrir une vue plus belle. Petite pause sur plaque de neige pour reposer le genou d’Agnès qui commence à faire des siennes. Il est temps de redescendre. Déjeuner au campement italien un peu foireux car Nico renverse la gamelle de pâtes en voulant les essorer, nous mangerons donc une salade à la sauce humus et terre. Il nous faut maintenant rejoindre au moins le refuge Pehoe, situé au bord du lac du même nom, ce sera le camp de base pour aller explorer le glacier Grey. Nous arrivons enfin, un petit supermarché, des douches très chaudes et un emplacement assez bien abrité, que demander de plus ? un nouveau genou à Agnès ? Cela aurait pu être bien pour le lendemain.
Quatrième jour : Glacier Grey pour Nico et repos pour Agnès, et petit tour en bateau… Nous partons dans
Notre lieu de camp ...
... sauvage, et beaucoup moins protégé que le campement régulier situé 3/4 h plus bas la matinée pour le glacier Grey, 5 heures de marche, qui sont difficiles pour Agnès dès le début. Elle avance quand même jusqu’à ce que nous voyions les premiers bouts de glacier qui flottent sur le lac. Ce sont des petits bijoux aux couleurs bleues profondes. Nous sommes dépassés par un groupe dans lequel la guide argentine, Lucrecia, adorable, prête à Agnès une genouillère. Cela lui permettra de rentrer tranquillement au campement, pendant ce temps Nico file jusqu’au glacier Grey, avale les kilomètres dans des conditions un peu dures car le vent souffle très fort sur le chemin qui se transforme en petit sentier de chèvre. Enfin c’est l’arrivée au glacier, des kilomètres de glace et une falaise blanche en face des eaux du lac. Un bout de glace de taille raisonnable, une feuille A4, fera un petit cadeau pour Agnès. Le retour se fait presque au pas de course pour Nico qui a hâte de retrouver sa douce et qui voit surtout fondre vitesse grand V la substance millénaire. 2h au lieu des 4 prévues, ouf c’est bon il reste un peu moins d’une feuille A5 en petit morceau mais c’est suffisamment pour servir de glaçon à un doux
Les tours, le matin
avant de partir, c'est plus tard que sur la première photo nectar d’abricot (désolé Tanguy ça fait un peu plus classe qu’une Cristal !). Nous prenons la décision de prendre le bateau du soir. Celui-ci traverse le lac Pehoe et nous ramène vers l’entrée du Parc en nous permettant d’avoir un bel aperçu sur les paysages absolument incroyables que nous avons admirés durant trois jours.
Ce retour anticipé nous permet de prendre un jour de repos à Puerto Natales, où nous retrouvons par grande surprise nos amis suisses… qui se retrouvent bloqués sur place car le bateau qu’ils devaient prendre pour remonter à travers les fjords a une avarie qui le maintiendra à quai au moins un mois… Nous partirons donc tous les quatre pour El Calafate le lendemain matin…
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